A l Aube d un Matin Oublié
233 pages
Français

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A l'Aube d'un Matin Oublié , livre ebook

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Description


Présent funeste d'un passé révolu pour un futur hypothétique...



De retour d'une mission délicate, Mérès et Lhémion doivent repartir rapidement pour de nouvelles aventures.
Cette fois, ils devront remonter le temps, jusqu'aux origines de la civilisation, afin de retrouver un archétype divin perdu permettant donner la légitimité aux futurs dirigeants d'un continent disparu.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 décembre 2018
Nombre de lectures 1
EAN13 9782368325490
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Àl’Aube d’un Matin Oublié
LaSAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires deproduction participant à la réalisation de cet ouvragene sauraient être tenus pour responsables de quelque manièreque ce soit, du contenu en général, de la portéedu contenu du texte, ni de la teneur de certains propos enparticulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ilsproduisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'unéditeur tiers, qui en endosse la pleine et entièreresponsabilité
JeanMarie Périnet


Àl’Aube
D’unMatin Oublié
Prologue



Avantde débuter la narration de cette histoire, il me paraitfondamental d’apporter quelques explications pouvant permettred’assimiler plus facilement le fil conducteur qui la dirige.
Dansle domaine de l’impénétrable encoreindéchiffrable, beaucoup d’entre nous se croyant initiésveulent l’expliquer en émettant des théories trèsdiverses, le plus souvent contradictoires mais, en fonctions desavancées actuelles des connaissances de nos scientifiques,nous sommes encore à l’aube de la compréhension.Notre univers serait constitué, selon nos spécialistesétudiant l’univers et nos mathématiciens, d’unetoute petite partie de matière visible, soit moins de cinqpour cent environ puis, d’un plus fort pourcentage de matièredite noire, soit vingt-trois pour cent environ d’un tout dontnous ne connaissons rien encore et d’une forte quantitéd’énergie, elle aussi dite noire qui serait desoixante-treize pour cent et dont nous n’avons aucune idéede sa composition et de son fonctionnement.
Depuisdes millénaires, nous soutenons avec nos certitudes souventinexactes, nous affirmons, souvent avec violence, nous essayons deconvaincre par le fer et le feu, nous nous battons contre ceux quin’ont pas la même façon de concevoir l’irrationnelen les exterminant ou en les enfermant. Alors, pourquoi serions-nousdétenteurs de cette vérité absolue qui nousdivise depuis des millénaires et qui a apporté àtravers le temps, ce lot effroyable de destruction et de mort ?
Anéni,un grand érudit Égyptien du quatorzième siècleavant notre ère, vizir de son état du Pharaon Séthipremier, le père de Ramsès deux, a dit ceci un jour, enprenant comme référence les maximes de sagessesd’autres grands personnages de l’histoire, ayant vécuquelques centaines d’années avant lui, comme le grandPtahhotep par exemple, Anéni dis-je a dit ceci :

«  L’éternitéest un cercle et, comme le cercle, elle n’a pas de débutni de fin. Puisque nous existons, nous sommes nous-mêmes sur cecercle et nous vivrons éternellement ».

Lorsquej’étais un très jeune enfant, alors que ma visiondéfaillante me posait déjà de gros problèmes,j’avais l’impression de me trouver prisonnier de moncorps et d’être limité dans mes actions, ce quiprovoquait déjà en moi, un sentiment incompréhensifet fort désagréable. Avec le temps, ne pouvant rienchanger, je m’y suis habitué mais j’en fus toutema vie, très perturbé. Si on se réfère ànotre existence terrestre sur laquelle nous sommes incarnés,nous supportons une enveloppe charnelle parfois très lourde àporter. Lorsque nous déposons le fardeau de cette vie endécédant, seul le corps matériel se dégradeet disparaît. Alors pourquoi ne pas admettre, en prenant encompte les maximes de ce vizir que nous existons toujours et que,débarrassés de ce corps biologique, nous rejoignons uneautre dimension avec l’autre partie de nous-mêmeimmatérielle, disons éthérée. Cettedimension que j’ai nommé la non-vie où nousfaisons le point en tenant compte de nos erreurs passées, etdu travail qu’il nous reste à accomplir pour réussirà nous élever vers d’autres sphères plusimportantes.
D’autrepart, si notre temps vécu sur terre est relatif, selonquelques grands astrophysiciens, pourquoi ne pas penser que l’onpuisse remonter dans le passé ou nous rendre dans l’avenirsi tout, selon certains est déjà écrit. Toutesces approches ne sont certes, que des hypothèses et non descertitudes pour beaucoup d’entre nous, bien sûr maispourquoi seraient-elles forcément erronées ? Rienne prouve qu’elles le soient et, dans ce cas, mes écritspeuvent avoir une certaine véracité et mêmeapparaître comme la réalité.
Jesuis donc parti sur cette conclusion et j’ai retrouvé aucours de mes voyages dans le temps certaines personnes qui me furentchères et ayant appartenu à ma famille disons« céleste ». Elles ont retrouvéleur importance à mes yeux et le sont restées. Ellesparticipent avec moi à mes aventures sous l’égidede ma muse des origines, l’énigmatique et prodigieuseMérès. Mérès est ma muse, mes racines, maraison d’exister, mes souvenirs les plus tendres et les plusdramatiques aussi. Je l’ai côtoyée si longtemps,pendant des millénaires. Mérès appartient àun autre monde, à celui du panthéon divin. Grâceà elle, j’ai pu voyager dans le temps et l’espace.
Lorsquenous partons pour une aventure ou que nous avons accompli notremission, très souvent nous passons quelques temps dans cemonde de la non-vie dont j’ai déjà parlé ;avant de repartir ensuite, avec mes sœurs et mes amis de cepassé qui nous ont accompagnés plus d’une foisdans notre univers alterné. Ce monde est une autre planèteoù le corps et le sexe n’a plus d’importance maiscela ne nous empêche pas de vivre les mêmes sentiments.Tout simplement ils sont plus forts, plus intenses et toujours trèsréels. C’est un monde éthéré, sansviolence qui a cette particularité très étrange,il possède trois satellites ou petites étoiles tournantdans le ciel au-dessus de nos têtes. Il y fait bon vivre etnous vivons ainsi en plénitude totale, sans les aléasprovoqués par le genre humain, sans les contraintes imposéesdès notre naissance, par une minorité d’ambitieuxdont le but est de nous soumettre à des carcans contraignantset à des règles, faisant de nous des esclaves àleurs dévotions.
1



Cematin-là, un matin comme tant d’autres depuis notrearrivée sur cette planète, un matin devenu banal àforce d’habitude, un matin habité par les incertitudesde la journée, j’émergeais doucement d’unsommeil mouvementé, les yeux encore collés et l’espritdans les brumes. Je décidai de me propulser au dehors, afin decontempler cette nature si belle, préservée de la foliedes hommes, ces humains qui adorent un Dieu invisible et détruisentla nature qui elle, est visible. Ils sont inconscients que la naturequ’ils détruisent est le Dieu qu’ils vénèrent.Je pensais à ces mots, oh combien véridiques, dits surterre au vingt et unième siècle par un astrophysiciendu nom de Hubert Reeves, un être très en avance sur sontemps, portant en lui, la grande sagesse des anciens. Je pensaisaussi revigorer mes muscles, engourdis par la longue positioninconfortable occasionnée par mon sommeil sur ma couche etchasser les nombreux souvenirs envahissants de mes rêves,troublant inconsciemment mon esprit très souvent torturé.Je pris conscience que l’aube était encore éloignéeet se ferait attendre. La clarté lactescente de la nuit nes’était pas améliorée et les grands arbresse trouvaient dans une sorte de pénombre ouatéeanalogue à des spectres chimériques voulant faire peuraux petites filles.
J’eusl’impression soudaine de ressentir en moi une sensationbizarre, une vibration inhabituelle très étrange.C’était une perception infime mais néanmoins bienconcrète, difficilement explicable. Une transformationsemblait s’être opérée en moi, quelquechose d’insolite s’était insinuée sans queje n’eusse pu un seul instant m’en rendre compte. Il mesemblait être différent. C’était toujoursmoi mais j’avais l’impression d’être devenuun homme neuf, une entité légèrement modifiée.Mes ressentis internes n’étaient plus tout-à-faitidentiques. Pourtant, en me regardant attentivement, physiquement,j’avais toujours l’apparence d’une fille. J’étaisune jeune femme assez jolie d’ailleurs grâce àl’intervention bienveillante de ma muse, ma douce épousecéleste du nom de Mérès. Physiologiquementpourtant, ma masculinité semblait s’être fortementdécuplée, bouillonnant à l’intérieurde mon corps éthéré et mon esprit réagissaitdifféremment. Je sentais frémir en moi une sorte defébrilité véritablement nouvelle, peu coutumièreet totalement inconnue mais suffisamment intense pour troublerfortement mes sens en alerte.
Que sepassait-il en cette aube à peine naissante ? Jamaisauparavant je n’avais éprouvé des perceptionsaussi fortes. Était-ce dû au voisinage immédiatet à l’attraction de nos trois énormes planètesaccrochées dans le ciel au-dessus de nos têtes ? Jene saurais l’affirmer pourtant, depuis longtemps maintenant,j’avais l’habitude de vivre sur cette nouvelle terre etrien ne pouvait se produire qui puisse être contraire àl’équilibre immuable des choses. Ces grands astresveillaient éternellement sur notre bien-être.
Trèsperturbé, en sortant de ma cabane, j’espérais aumoins calmer mon esprit au contact des arbres de la forêt touteproche. L’air était frais, une aérienne briseporteuse des senteurs des sous-bois parfumait mes narines, un légerfrisson me parcourut insidieusement les bras. Le rideau de brumeéthérée, cachait encore partiellement la clartéambiante, masquant d’un voile cristallin les contoursavoisinants. Tout était flou, mon environnement immédiatcomme l’astre principal régissant l’équilibrede notre planète de substitution. Pourtant, celui-ci semblaits’être insidieusement rapproché de l’horizon,se confondant avec les formes imprécises du paysage.Contrairement à ses deux sœurs plus petites, ilparaissait avoir légèrement grossi. Était-ce uneillusion d’optique due à mon état d’espritencore embrumé ? Fataliste, je n’y prêtai pasune attention soutenue. Par contre, cet épais brouillard avaitquelque chose de singulier ; il était différent del’habitude. Il me laissa un sentiment troublant mais, j’enavais la certitude, en compagnie de ses deux satellites la grosseplanète effacerait très rapidement cette vapeurblanchâtre voilant imparfaitement le paysage. Je n’avaisdonc aucune raison de m’inquiéter. Cependant, je ne lesavais pas encore, j’allais bientôt vivre une des plusmer

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