Amalia, à la Croisée des mondes
122 pages
Français

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Amalia, à la Croisée des mondes , livre ebook

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Description

Amalia après avoir partagé sa vie entre l’Europe et d’autres contrées, réalise enfin l’un de ses rêves les plus chers, vivre au bord de l’océan Indien. Une existence émaillée de plusieurs drames personnels dont le suicide de son enfant, la conduisent inexorablement à cheminer hors des voies ordinaires toujours poussée à se dépasser. Animée d’un amour maternel éternel et d’une soif de connaissance de l’au delà, Amalia parvient à communiquer avec son fils de façon la plus surprenante qui soit. Ce retour d’amour filial post mortem la propulse parfois dans un autre monde, qui la contraint à vivre un pied dans l’un et un pied dans l’autre. Assoiffée d’une quête de connaissance des grands mystères de l’humanité, elle n’a de cesse d’élargir et d’approfondir ses acquis et ce va et vient continu entre le connu et le l’intangible, entre le mystique et le rationnel contribue à forger la nouvelle Amalia Ce n’est qu’en retournant sur les lieux de sa naissance à Madagascar, qu’elle trouve finalement là, celui de la paix et de la beauté si indispensable à son nouvel état d’être. C’est un portrait en partie autobiographique de l’auteur qui livre entre autre au lecteur un témoignage authentique de phénomènes surnaturels.

Informations

Publié par
Date de parution 26 juin 2015
Nombre de lectures 5
EAN13 9782312034812
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Amalia, à la Croisée des mondes
Danièle Castaigne
Amalia, à la Croisée des mondes












LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
Aucune de ces trois voies d’approche ; la religion, l’occultisme, la pensée spirituelle, ne peut, par elle-même, accomplir entièrement le dessein plus grand et plus lointain de la Nature ; elles ne peuvent pas créer l’être spirituel dans l’homme mental, à moins qu’elles n’ouvrent la porte à l’expérience spirituelle. C’est seulement par la réalisation intérieure de ce que cherchent ces voies d’approche, par une expérience irrésistible ou par un grand nombre d’expériences qui s’accumulent et produisent un changement intérieur, par une transmutation de la conscience, par une libération de l’Esprit qui se dégage de son voile actuel mental, vital et corporel, que l’être spirituel peut émerger.
SRI AUROBINDO
L’évolution future de l’humanité
La vie divine sur terre









© Les Éditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03481-2
Synopsis
Amalia après avoir partagé sa vie entre l’Europe et d’autres contrées, réalise enfin l’un de ses rêves les plus chers, vivre au bord de l’océan Indien. Une existence émaillée de plusieurs drames personnels dont le suicide de son enfant, la conduisent inexorablement à cheminer hors des voies ordinaires toujours poussée à se dépasser. Animée d’un amour maternel éternel et d’une soif de connaissance de l’au delà, Amalia parvient à communiquer avec son fils de façon la plus surprenante qui soit. Ce retour d’amour filial post mortem la propulse parfois dans un autre monde, qui la contraint à vivre un pied dans l’un et un pied dans l’autre . Assoiffée d’une quête de connaissance des grands mystères de l’humanité, elle n’a de cesse d’élargir et d’approfondir ses acquis et ce va et vient continu entre le connu et le l’intangible, entre le mystique et le rationnel contribue à forger la nouvelle Amalia
Ce n’est qu’en retournant sur les lieux de sa naissance à Madagascar, qu’elle trouve finalement là, celui de la paix et de la beauté si indispensable à son nouvel état d’être.
C’est un portrait en partie autobiographique de l’auteur qui livre entre autre au lecteur un témoignage authentique de phénomènes surnaturels.
Sommaire
Synopsis
Sommaire
Chapitre 1 Les graines de l’illusion
Chapitre 2 Maeva, la confidente
Chapitre 3 Un chemin de solitude
Chapitre 4 Le péché de la honte
Chapitre 5 Je suis juste passé de l’autre côté du chemin…
Chapitre 6 Quand l’enfant paraît…
Chapitre 7 Des vacances au goût fatal
Chapitre 8 Une visite surprise
Chapitre 9 Une pause bienfaisante
Chapitre 10 La bibliothèque de Jasmine
Chapitre 11 Un nouveau départ
Chapitre 12 Terres Amérindiennes
Chapitre 13 La traversée du désert
Chapitre 14 Dialogue avec ma mère ?
Chapitre 15 Bertrand comme un coup de vent
Chapitre 16 Des lettres révélatrices
Chapitre 17 Les années conférences
Chapitre 18 Un rêve prémonitoire
Chapitre 19 David de l’autre monde
Chapitre 20 Premières années à Madagascar
Chapitre 21 Le détachement nécessaire
Chapitre 22 Un voyage dans les mémoires akashiques
Chapitre 23 L’ultime amarre
Chapitre 24 Une autre porte…
Chapitre 1
L ES GRAINES DE L ’ ILLUSION
Amalia fixait l’horizon, debout à l’avant de la terrasse comme une figure de proue sur un navire de haute mer. L’océan indien ou plus précisément le canal du Mozambique s’étirait jusqu’à l’horizon et procurait une sensation de vertige et d’infini. La marée basse constellait le sable de larges nappes d’eau irisées de l’outre mer à l’émeraude et découvrant parfois l’ocre rouge des terres malgaches arraché par la Betsiboka.
Elle aimait ce pays, ses gens et cette maison tout particulièrement. Bâtie dans le style des constructions arabisantes d’Afrique du Nord, elle faisait figure d’originale comparée aux habitations malgaches. Carrée, puissante, vêtue de blanc avec son toit presque plat et garni de satrana, elle s’avançait sur la mer grâce à une large terrasse en arrondi. Elle invitait à toute heure de la journée, à s’abreuver d’une vue imprenable sur l’océan et la nuit à se rafraîchir sous la voûte céleste. Au travers des balancements des hauts filaos plantés sur la grève et des cocotiers du jardin, on voyait glisser tantôt les douces pirogues ailées des pêcheurs ou le soleil qui terminait sa course, en se parant d’infinies déclinaisons de teintes carminées.
Amalia habitait seule maintenant à Maroala, à quelques kilomètres de Majunga depuis le décès de son compagnon, il y a deux ans. Elle avait quitté leur maison commune depuis et avait eu la chance de pouvoir louer celle-ci, dont elle avait longtemps rêvé. Claire, spacieuse, blanche dehors et immaculée aussi à l’intérieur, la demeure ouvrait sur de larges pièces aux plafonds de raphia rougis à la cire. Une cloison percée d’une haute arcade invitait le visiteur dans le séjour et conférait à l’ensemble une touche orientale, ajouté aux multiples percées de lumière ajourées qui laissaient filtrer les rayons dorés du crépuscule.
L’espace habitation occupait le premier étage tandis que des pièces à usage domestique, dont le lavoir étaient cantonnées au rez de chaussée. Sous la terrasse, elle avait logé son atelier de peinture, ceint par des rondins de bois. L’espace profond, agrémenté de plantes vertes, donnait sur le jardin clôturé de murets blancs surmontés de boules éclairantes, à la nuit tombée. Celui-ci était fleuri de bougainvillées et de diverses espèces tropicales, dont l’aloevera, les pervenches du désert, ou les frangipaniers encore nains. Il n’y avait qu’à traverser le chemin côtier pour accéder à la plage. Parfois, elle contemplait les lourdes charrettes tirées par des zébus nonchalants et indolents, tout comme le malgache qui mollement agitait sa baguette pour simuler un sursaut d’autorité sur son attelage.
Amalia, une petite quarantaine à l’état civil, mais tout juste trente à son apparence, longiligne et souple avait un physique qui détonnait avec celui des autochtones. Le regard, clair, transparent et énergique, passant du bleu profond au vert et moiré de gris parfois, les cheveux blonds coupés court, la peau légèrement hâlée, le menton volontaire, le front et les pommettes haut, et les lèvres toujours entr’ouvertes, prêtes à mordre la vie. Amalia aurait pu aisément passer pour une slave, mais elle était française ou plus exactement zanatany, c’est-à-dire fille de la terre malgache, car née ici. Madame Amalia, comme on nommait ici respectueusement ses relations sociales, bénéficiait de toute la bienveillance de son voisinage, qu’il fut malgache ou vazaha. Elle avait enfin trouvé, à mi parcours de sa vie, la sérénité tant convoitée, enfin presque…
Car, derrière ce visage radieux et ce sourire bienveillant, Amalia dissimulait un autre visage, qu’une seule de ses amies malgaches connaissait, car ses confidences avaient toujours laissé ses interlocuteurs au mieux sceptiques au pire sarcastiques, parfois même effrayés. Ce secret, elle l’avait remisé au fond, tout au fond, là où elle évitait d’aller fouiller, faute de pouvoir restituer la magie de toutes ces heures de bonheur et d’ivresse, qu’aucun mot ne semblait assez puissant pour en raviver le miracle. Cette fille de la terre malgache, vivait parfois scindée en deux, un pied dans ce monde et le second dans un autre.
Pour cette raison, elle avait pris l’habitude de se fondre dans les discussions de convenance sociale risquant parfois une remarque ou un questionnement, qui laissait toujours celui ci sur la défensive voire critique ou stupéfait. Cette attitude n’était pas nouvelle, déjà en France, elle avait eu à vivre de tels comportements y compris au sein de sa propre famille et de ses quatre frères et sœurs. Mais aujourd’hui, Amalia se positionnait à un carrefour de son existence, elle avait envie de vivre à livre ouvert et de dévoiler à un prochain amour, peut être, cet autre visage d’elle même. Alors, elle dût faire un retour en arrière, sur son en

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