Dark Bone Tome 3 : Le retour
213 pages
Français

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Dark Bone Tome 3 : Le retour , livre ebook

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Description

Surpris de son rêve, Antonin cherche à comprendre ce qui lui est arrivé, mais finit par accepter l’inexplicable.
Après avoir repris une vie presque normale, il fait la découverte d’une nouvelle arme magique qui l’entraîne dans de nouvelles mésaventures. Au cours de celles-ci, il retrouve sa dulcinée qui le reçoit avec tout l’amour qu’elle lui a toujours porté. Mais dans ses bras, une surprise particulière l’attend.
S’ensuivent d’autres difficultés qui s’entremêlent avec les nouvelles péripéties d’Antonin et compliquent doublement sa vie.
Si sa crédulité nous fait encore sourire, son innocence juvénile lui fera à nouveau prendre de mauvaises décisions.
Antonin, dit Dark Bone, participera à des engagements étourdissants. Il fera des rencontres traumatisantes et vivra des événements… désastreux. S’en remettra-t-il ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 août 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782897755126
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dark Bone
Un nouveau héros
Tome 3
Le retour
 
 
 
Une aventure fantastique, avec un superhéros
Pour adultes et adolescents
 
 
 
 
Daniel Leduc
 
 
Conception de la page couverture : © Les Éditions de l’Apothéose
Révisé par : Christiane Asselin, réviseure linguistique.
asselinchristiane@gmail.com
Images originales de la couverture : Shutterstock 394309960, 1141267097, 1530310256, 1936474906, 133778558
Sauf à des fins de citation, toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur ou de l’éditeur .
 
 
Distributeur : Distribulivre   www.distribulivre.com   Tél. : 1-450-887-2182 Télécopieur : 1-450-915-2224
 
© Les Éditions de l’Apothéose Lanoraie ( Québec) J 0K 1E0 Canada apotheose@bell.net www.leseditionsdelapotheose.com
 
Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021 Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2021
 
ISBN papier   : 978-2-89775-486-0
ISBN epub : 978-2-89775-512-6
 
 
 
 
 
 
 
 
Un énorme merci à Line, ma tendre moitié, qui ne cesse de m’encourager et de me soutenir, afin que je me dépasse dans mes projets littéraires.
 
Un merci tout particulier à ma réviseure linguistique, Christiane Asselin. Si mes histoires vous plaisent, c’est en raison de mon imagination fertile. Si mes textes sont aussi agréables à lire... Merci Christiane.
 
1
 
 
Auparavant… (Tome 2)
 
Yorgy n’essaie pas de comprendre ce fils qu’il croit mentalement irrécupérable. Aussi brisé qu’étourdi, Antonin regarde son père retourner à la maison. Il profite de ce moment pour écarter son pantalon afin de voir si le tatouage en forme de cœur est toujours sur son bas-ventre. Mais non, rien. Devient-il fou ? Cela lui avait paru tellement réel. A-t-il rêvé tout ça ? « Taboire, Élie, pourquoi ? Pourquoi qu’c’est pas vrai ? J’t’aime Élie… JE… T’AIME ! » hurle-t-il de désespoir.
Yorgy l’entend et se retourne un instant. Il voit son fils en pleurs, agenouillé près du trou. Il secoue la tête et reprend son chemin. Les yeux clos, Antonin sanglote quelques instants. « Tout ça, c’était qu’un foutu rêve ? Non, non, c’pas vrai, j’veux pas y croire. J’peux pas y croire. » Il prend la boîte et l’examine un instant. « Pas d’brassards, ça veut dire que j’pique pas la caisse de l’épicerie et que j’vais pas Chez Margo . Donc, j’mange pas avec ma belle Élie… Thompson, lui, y va être content : son beau terrain pis sa bagnole vont pas être démolis. Ah taboire ! Mike et sa gang. J’les ai pas démolis, eux. J’vais les avoir su’l’dos lundi. Mais le pire du pire… j’ai pas d’Élie. J’l’aimais tellement dans c’foutu rêve ! Pourquoi qu’c’était pas vrai ? Au moins, elle est pas morte elle non plus. »
De désespoir, Antonin balance la boîte dans le trou d’où elle provient. Il se souvient tout de même d’avoir creusé pour la sortir de là. « Trop nul ! C’était tellement réel, tout ça, taboire ! On dirait que j’ressens encore la force des kulombdnels. La guerre des Célestrisiens et des Voldariens, j’m’en tape. Mais Élie ? J’l’aime tellement. Elle est belle, elle est parfaite. Et elle… elle était juste un foutu rêve ? Trop poche ! J’aurais dû m’douter qu’une fille comme ça pouvait pas aimer un gars comme moi. Zéro cool , taboire !   »
Antonin cesse de pleurer, mais même au loin, on pourrait entendre son immense soupir de détresse. « Au moins, mon vieux, j’veux dire mon père, y est pas mort. Mais y a pas changé. Dans mon rêve, y était devenu un peu moins con… Y m’aimait, même. J’aurais dû m’douter qu’ça s’pouvait pas. J’m’en fous de c’qui dit. Mais… minute, là ! Éliane existe, elle est pas morte dans vraie vie, taboire, elle est dans ma classe ! J’vais la revoir à l’école. Et j’vais finir par sortir avec elle un jour. Ça s’passera pas comme dans mon rêve, mais j’vais y arriver pareil. Pis juste pour elle… Ah, pis pour moi-même aussi, taboire ! J’vais plus jamais m’faire écœurer par ces tarés d’Bestway. Ni par personne d’autre. J’suis pas un moins que rien après tout ! Si j’continue à m’laisser tabasser, j’m’en sortirai jamais. »
Il se relève et secoue ses vêtements. Il empoigne le détecteur de métaux et son précieux sac à dos en parfaite condition qu’il installe à son épaule. Il agrippe son seul butin de la journée, un sac de vieilles cannettes de bière. Il rentre à la maison.
Taboire ! J’peux pas croire qu’c’était juste un foutu rêve tout ça. Trop poche !
 
***
Antonin se rend au garage pour y déposer son sac de cannettes vides. Il inspecte les lieux dans le but de trouver un indice de la présence des hommes qu’il y avait attachés. Malheureusement, la corde utilisée est à sa place, et le désordre de son père n’a pas changé. À la maison, il jette un œil au manteau de foyer avec l’espoir d’y voir la fusée rouge que, dans son rêve, il a rapporté du brocanteur pour son père. Bien sûr, elle y est. Un soupçon d’espoir monte en lui et… Ah, non ! Ça… ça j’lai acheté à p’pa la première fois que j’suis allé chez Joe Brocante . Eh taboire !
Il laisse entendre un long soupir et retire sa veste de cuir. Du coup, il remarque un bracelet à son poignet droit. Il est large et semble fait de cuir noir avec un imprimé de tête de mort. De faux diamants prennent la place des yeux. C’est quoi, c’te foutu bracelet ? J’me rappelle pas d’ça. Évidemment, il n’est pas con au point de ne pas sentir ce qu’il porte. Sauf que, avec sa veste, il ne se rendait pas compte de sa présence. Y est cool par exemple ! Sans plus de question, la mine basse, il se rend à la cuisine et prend finalement place à la table pour le repas. Isabelle, malgré les grognements du père, lui réchauffe son assiette et le sert.
— Ça va, mon chéri ? T’es plus rouge qu’un homard. On croirait que t’es sur l’point de t’effondrer.
— Laisse-le, Isa. Monsieur a dormi tout l’après-midi au gros soleil, et y a fait un rêve tellement réel… que monsieur pourra pas s’en remettre.
— Ben là, p’pa !
— Mon pauvre chéri. Raconte à maman. C’est quoi, c’te rêve qui t’dérange comme ça ?
— J’en ai pas envie, m’man. Pis comme d’hab, p’pa va encore s’moquer. J’ai pas l’goût d’subir ça.
— Ben non, chéri. Papa s’moquera pas. Hein, Yorgy  ?
Ce dernier joue du regard comme s’il voulait demander : c’est quoi, l’rapport ? Elle lui répond de la même manière. Sa grimace semble dire  : ben là, tu t’acharnes tout l’temps dessus !
— Allez, mon cœur, raconte-nous c’qui t’est arrivé dans c’terrible rêve. T’as l’air tellement traumatisé, mon pauvre chéri.
Antonin garde le silence. Il craint trop les moqueries de son père. Justement…
— Monsieur pense qu’on est des extraterrestres, Isa. T’imagines ça ?
Isabelle le fusille du regard. Ce qui n’empêche pas Yorgy de poursuivre.
— Y croyait même qu’j’étais mort. Probablement un de ses souhaits cachés, p’tit con.
— Yorgy, franchement ! Ton fils t’a cru mort ? Pas pour rien qu’il est aussi traumatisé.
— Une autre raison de s’faire plaindre, oui ! Et ça, y peut compter sur toi pour s’faire dorloter.
— Arrête, Yorgy ! Y a rien d’drôle là-dedans. Et c’est quoi, c’t’affaire d’extraterrestres ?
Yorgy ignore la question. Il ne veut pas

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