Einean #1
159 pages
Français

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Description

« Et si les légendes, que l’on se raconte au coin du feu, étaient... réelles ? Et si toutes nos peurs, nos chimères s’incarnaient dans les créatures les plus dangereuses que l’imagination ait créées ? »



Pourquoi le milliardaire Yves Delmas a-t-il acheté une île battue par les vents, au large de l’Irlande ? Pourquoi son équipe traque-t-elle ces abominations aux quatre coins du globe ? Toutes ces questions, un archéologue, un chasseur de l’extrême, et des spécialistes du paranormal se les posent, depuis qu’ils ont accepté l’offre alléchante de Delmas de visiter son mystérieux « sanctuaire » sur Tuam.


Ils découvrent, stupéfaits, que les mythes et les légendes ne sont pas que fantaisie. Un monde fantastique, étrange et dangereux s’ouvre à eux. Bientôt, le rêve tourne au cauchemar et le séjour sombre dans le chaos...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 janvier 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782493515032
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

EINEAN
Tome 1
BESTIAIRE
* Einean veut dire île en Gaélique
Alexandrine Solane
EINEAN
Tome 1
BESTIAIRE
© Jenn Ink Éditions
Tous droits réservés.
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Aucun extrait de ce livre ne peut être reproduit, scanné ou distribué sous forme imprimée ou sous forme électronique sans la permission expresse de l’auteur, sauf pour être cité dans un compte-rendu de presse.
AVERTISSEMENT
Ce texte est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes, des lieux ou des évènements réels n’est que pure coïncidence pour laquelle l’auteur(e) décline toute responsabilité.
Ce livre contient des scènes à caractère sexuel, pouvant heurter la sensibilité du lecteur.
Il est destiné à un public averti.
Résumé
«  Et si les légendes, que l’on se raconte au coin du feu, étaient... réelles ? Et si toutes nos peurs et nos chimères s’incarnaient dans les créatures les plus dangereuses que l’imagination ait créées ?  »
Pourquoi le milliardaire Yves Delmas a-t-il acheté une île battue par les vents au large de l’Irlande ? Pourquoi son équipe traque-t-elle ces abominations aux quatre coins du globe ? Toutes ces questions, un archéologue, un chasseur de l’extrême et des spécialistes du paranormal se les posent, et ce depuis qu’ils ont accepté l’offre alléchante de Delmas de visiter son mystérieux « sanctuaire » sur Tuam.
Ils découvrent, stupéfaits, que les mythes et les légendes ne sont pas que fantaisie. Un monde fantastique, étrange et dangereux s’ouvre à eux. Bientôt, le rêve tourne au cauchemar et le séjour sombre dans le chaos...
Liste des consultants
Enora Gautier, psychokinésiste
Théodore Vautrin, chasseur
Charles Linus, archéozoologue
Léon Joubert, cryptozoologue
Christian Morgan, parapsychologue
Brice Faraday, sorcier
À Jurassic Park, qui a inspiré ce roman !

INTRODUCTION
INTERVIEW AVEC YVES DELMAS, MILLIARDAIRE ET VISIONNAIRE
« Repousser les frontières »
Nous avons rencontré l’un des hommes les plus riches de France, avec une fortune estimée à 60 milliards d’euros. Mécène, homme d’affaires, philanthrope, sa générosité a permis la construction de dispensaires, d’écoles et de bourses accordées aux étudiants modestes aux quatre coins du monde. Cet homme, qui vit à cent à l’heure, nous reçoit dans sa superbe propriété de Chantilly : « J’ai besoin de me ressourcer dans un monde en ébullition. Ici, mes collaborateurs ne me dérangent pas. Ils savent que c’est mon havre de paix. ».
Entretien exclusif :
Bonjour, monsieur Delmas. Merci de nous recevoir, malgré votre agenda de ministre ! Présentez-nous votre parcours, pour ceux qui ne vous connaissent pas, s’il en existe encore !
Yves Delmas : Dans mon univers, chaque seconde compte... Mais il faut savoir se poser, souffler pour recharger les batteries. Le lien avec le public est essentiel !
Pour vous répondre, je suis né en 1950, à Camaret. La Bretagne est inscrite dans mes gènes, j’ai vécu mon enfance dans un petit village : je voyais les marins quitter le port, les anciens me racontaient les légendes. Je sais tout des mégalithes, de Carnac et... (Ndr, derrière lui, dans sa bibliothèque, nous remarquons des dizaines d’ouvrages sur les mythes à travers l’Histoire.) Je pourrais en parler des heures, je suis intarissable sur le sujet ! La mer m’a toujours fasciné. Je savais qu’il existait un monde à saisir. Je me suis toujours efforcé de repousser les frontières, en matière de spiritualité, de biologie.  
À ma majorité, j’ai investi mes maigres économies en bourse et mes actions ont triplé en quelques années ! Depuis, j’ai créé La Banque Delmas, dont les filiales se sont implantées sur chaque continent. J’ai également investi dans la voile (je suis un Breton !), l’agroalimentaire, les énergies renouvelables et l’exploration marine. Aujourd’hui ce qui me motive, sont les origines de l’Homme. Je crois aux forces de l’esprit, à une vie après la mort. Au cours de mes voyages, j’ai croisé des chamans, des parapsychologues, des biologistes. J’ai acquis la conviction que l’Humain peut maîtriser son génome...
Les légendes nous enseignent que l’Homme a toujours cherché « à aller plus loin », s’extraire de sa condition de mortel. Nous voulons tous être immortels ! «  Repousser les frontières.  »
En 1990, vous avez investi vos actions dans une société BioTech, spécialiste en biotechnologie. Pourquoi ?
Yves Delmas : Mon objectif ultime est de transcender l’être humain ! De nous rendre meilleurs, plus spirituels, plus respectueux de l’environnement... Je vise toujours plus haut. BioTech est pionnière dans son genre et cartographie l’ADN de chaque pays ! C’est un travail gigantesque, passionnant. La compagnie effectue également des recherches sur le cerveau et le corps humain en général.
Aujourd’hui, nous clonons des animaux, la science progresse à pas de géant ! Un jour, nous communiquerons par télépathie, nous vivrons des millions d’années. Je serai mort quand cela arrivera, mais j’y aurai contribué.
Que répondez-vous à vos détracteurs, qui vous accusent de jouer à l’apprenti sorcier ?
Yves Delmas : Le succès attire la jalousie, la suspicion... Je suis intimement convaincu que les recherches de BioTech aboutiront ! En son temps, Galilée a été décrié et la théorie de l’évolution de Darwin est toujours contestée par les créationnistes aux États-Unis.
Vous avez créé le « Prix Delmas », qui récompense chaque année un individu, une collectivité ou une société, contribuant à l’amélioration de notre cadre de vie. Cette année, le 4 février 2019, les Écuries Lomart ont été récompensées. Un choix surprenant ! Pouvez-vous nous expliquer ?
Yves Delmas : J’habite à Chantilly, où il y a un musée du Cheval. Les allées cavalières, la culture du cheval imprègnent la ville. J’ai découvert les Écuries Lomart qui pratiquent l’éthologie . C’est révolutionnaire et ils sont connus dans le monde entier, parce qu’ils arrivent à réconcilier des chevaux maltraités avec l’humain. Ils obtiennent des résultats spectaculaires en quelques jours ! Avec la récompense de 20 000 €, ils vont agrandir les box, recruter et pouvoir sauver d’autres chevaux. Et j’ai une raison personnelle de m’intéresser aux méthodes des Écuries Lomart...
Laquelle ?
Yves Delmas (il sourit) : Vous n’y croiriez pas...
Est-ce en rapport avec vos investissements dans des réserves animalières, des sanctuaires en Europe et en Asie ?
Yves Delmas : Oui, mais vous n’en saurez pas plus.
Dommage ! Nos lecteurs seront déçus... Qu’est-ce qui vous motive dans le fond ? L’argent, la gloire ?
Yves Delmas : L’argent, bien sûr ! J’aime l’argent, en tant que moyen d’atteindre mes objectifs. Ainsi, j’ai acheté ce domaine à Chantilly et une maison bretonne à Camaret. J’apprécie la liberté que ma fortune me donne : je rencontre des gens fascinants, intelligents, insolites. J’ai voyagé dans pas moins d’une vingtaine de pays !
Cependant, maintenant, je vieillis et l’argent a moins d’importance : je veux créer l’homme de demain. Un homme meilleur, plus résistant... Bon, vous avez saisi l’idée ! J’en ai déjà parlé. Mes investissements actuels vont dans ce sens.
Le grand public et la presse ignorent si vous êtes marié ou non.
Yves Delmas : Ceci est ma vie privée...
Dernière question, monsieur Delmas : en 1990, vous avez acheté une île, « Tuam », au large des côtes irlandaises. Pourquoi ?
Yves Delmas : Vous êtes bien renseigné ! Cette île, Tuam, est une merveille de la nature et je prépare un projet fantastique... Ce sera une révolution éthique, biologique et spirituelle !
Merci, monsieur Delmas. Pourrons-nous revenir pour évoquer Tuam le moment venu ?
Yves Delmas : Oui ! Et vous ne serez pas déçu du voyage. (Ndr, il sourit, mystérieux.)
PROLOGUE
L’INCIDENT BIOTECH
Pendant la période du 1er au 4 juillet 2019, un « incident » se produisit sur l’île de Tuam, appartenant à un magnat des finances, Yves Delmas. La presse locale se fit l’écho de morts et de disparitions parmi les employés. Les parties intéressées, y compris les scientifiques, consultants et civils, avaient signé un accord de non-divulgation avec la Fondation Delmas et BioTech, qui participaient au mystérieux projet du milliardaire français.
Les rares survivants de ce désastre financier, au lourd bilan humain, ont accepté de relater les évènements extraordinaires qui se sont déroulés du 1er au 4 juillet 2019 sur l’île de Tuam, au large de l’Irlande en Atlantique.
**********
DUNE
SAHARA — ALGÉRIE
Son visage était aussi buriné et svelte que les dunes étaient douces et arrondies. Leur point commun était leur insensibilité face aux éléments climatiques, chacun s’étant forgé une âme inflexible. Mohammed avait un mental d’acier. Il ne se laissait pas faire par ses riches clients, des hommes frivoles et exigeants. En général, leurs caprices, leurs plaintes et leur arrogance ne le touchaient pas. Il les survolait tel un prince touareg survolant la cime des sables.
Depuis quarante ans, il était guide pour des sociétés de voyage ou des particuliers : les citadins stressés le payaient une fortune pour admirer les merveilles du Hoggar. Dans les années 80, les visiteurs étaient rares, mais depuis une quinzaine d’années, une cohorte d’étrangers s’était abattue, telles des fourmis, sur le Sahara. Ces personnes se croyaient tout permis et adoptaient une attitude contradictoire : elles prétendaient chercher « la quiétude, la communion avec le ciel ou Dieu », mais elles ne supportaient ni la chaleur ni le froid nocturne.
Mohammed gardait un souvenir ému d’un jeune couple italien : l’homme avait demandé la main de sa fiancée lors d’un dîner romantique aux chandelles ! Ce

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