Futur Antérieur
39 pages
Français

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Futur Antérieur , livre ebook

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Description

Le voyage dans le temps.


Mythe ou réalité ?


On serait en droit de se poser la question après la découverte dans une église en cours de restauration d’un cahier où ont été consignées les péripéties d’un voyageur... pour le moins malchanceux



Canular ou vérité ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 avril 2017
Nombre de lectures 20
EAN13 9782374472744
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Futur Antérieur Roman
Pierre FERRAND









Futur Antérieur
Roman
ISBN format papier 978-2-37447-275-1
ISBN numérique : 978-2-37447-274-4
Avril 2017 - Imprimé en France
© Erato–Editions - Tous droits réservés
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales
Le journal qui suit a été retrouvé dans l’Église Saint-Agricol au cours de la restauration de plusieurs dalles, derrière l’autel.
D’abord pris pour un canular, le parchemin et l’encre ont été analysés au carbone 14.
Ils se sont révélés datés du XVI e siècle.
Voici l’histoire d’un imbécile qui s’est pris pour un dieu. Moi.
Mon nom est Pierre Ferrand et je suis né à Paris le vingt novembre 1975.
Tout a commencé il y a de nombreuses années. À cette époque, je vivais seul.
Je voyais quelques amis de temps en temps, mais ma vie était plutôt solitaire.
Pas de petite amie non plus.
Non pas que je sois plus moche qu’un autre, avec mon mètre soixante-quinze pour soixante-dix kilos, une carrure somme toute normale, mes cheveux bruns et mes yeux verts, mais disons que ma dernière petite amie m’avait plaqué et je ne voulais pas remettre ça tout de suite.
À cette époque, donc, j’avais une profession un peu particulière : espion. Bon, pas un espion à la James Bond, mais ce que l’on appelle communément un espion d’entreprise.
Missionné par un grand groupe industriel grâce à un ami qui travaillait dans la même boîte, je venais tout juste de trouver un poste d’agent d’entretien dans l’un des services du C.N.R.S, à l’étage des recherches sur l’énergie.
Le long bâtiment construit sur deux étages ne payait pas de mine et ressemblait à tant d’autres dans Paris ; rien ne le distinguait des immeubles de bureaux que comptait la capitale. Tristement banal avec sa façade grise, ses fenêtres en P.V.C blanc et sa décoration intérieure passée de mode, honnêtement, quelques travaux n’auraient pas été du luxe. Troquer la vieille tapisserie beige passée sur laquelle des employés avaient collé des posters maintenant jauniscontre un bon coup de peinture aurait suffi à redonner un coup de jeune au tout. Et personnellement, j’aurais viré les ficus anorexiques qui dépérissaient un peu partout.
Mais bon, le C.N.R.S. restait un organisme public et quémander un budget déco aurait donné autant de résultats que pisser dans un violon.
Quoi qu’il en soit, ces questions d’ordre esthétique ne semblaient pas perturber le personnel ni les scientifiques qui travaillaient dans les différents laboratoires que comptait le bâtiment, tous dédiés à leurs recherches sur de nouvelles formes d’énergie.
Naturellement, on était en droit de penser qu’une sécurité optimale avait été prévue, comme dans les films américains. Mais la France étant ce qu’elle était, la réalité était toute autre. Le système de sécurité du bâtiment comptait en tout et pour tout des verrous, quelques digicodes, une alarme pour la nuit et six vigiles.
Tout le temps durant lequel j’ai travaillé dans ces locaux, je dois bien admettre que je n’ai pas fait des merveilles en tant qu’espion. À ma décharge, il fallait dire qu’on ne m’avait pas facilité la tâche. Ça aurait été trop beau, sinon.
Soit j’étais seul dans un bureau et tout était sous clé, soit je n’étais pas seul.
Alors, il m’arrivait parfois d’avoir l’occasion de farfouiller un peu dans un tiroir ou de jeter un coup d’œil sur un ordinateur, mais je ne trouvais jamais rien d’intéressant. ...

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