L'ange du mal

Greg Liao

Description

Les portes de l’enfer s'ouvrent à nouveau au royaume de Bodéria.
L'ange Louchi est missionné pour trouver et entraîner l’être élu, doté de pouvoirs surnaturels.
Cette génération lui réserve bien des surprises et ce n'est finalement pas un, mais deux jeunes combattants qu’il découvrira.
L'un maîtrise son "aura" de lumière, tandis que l’autre en possède une, mystérieusement faite de flammes.
Ils partiront en quête du pouvoir des quatre artefacts disséminés à travers Bodéria tentant ainsi de déjouer le plan diabolique de Belzébuth.
Le lien fort qui unit ces deux amis d'enfance sera mis à rude épreuve, ils devront en sortir plus soudés que jamais pour supporter la vérité sur leurs origines

Sujets

• Littérature
• Démon
• Fantasy
• Paranormal
• Enfer
• Surnaturel
• Fiction
• Combat
• Pouvoir
• Ange
• French conjugation
• Fantasy (canción de Mariah Carey)

Informations

• Publié par: editions-encre-de-lune
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782493316059
• Langue: Français

Extrait

Greg Liao
 
 
 
 
 
 
L’ANGE DU MAL
Tome 1 : Angélus
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© 2021. ©GREG LIAO, Editions Encre de Lune. 
Tous droits réservés.  
 
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Crédit photo : ©canva.com
 
ISBN Numérique 978-2-493316-05-9
Editions Encre de Lune, 21, rue Gimbert, 35580 Guignen
Courriel : [e-mail] 
Site Internet : www.https://editionsencredelun.wixsite.com/website-1
 
Cet ouvrage est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des institutions existantes ou ayant existé serait totalement fortuite.
 
Chapitre 1 : L’Élu

 
Par une nuit sombre dans une forêt, un jeune homme marchait dans l’obscurité. Il ne semblait pas savoir où il se trouvait, ni même où il devait aller. Il était grand, brun, les yeux marrons et les cheveux en bataille. Il avait l’air blessé et se déplaçait avec difficulté, se tenant aux arbres qu’il rencontrait. Il était vêtu d’une combinaison ressemblant à une armure que portaient les chevaliers d’autrefois.
Soudain, des geysers de magma sortirent un peu partout autour de lui. Il se mit alors à courir tant bien que mal à travers la forêt pour en réchapper. Mais au bout de quelques mètres, trop épuisé, il tomba. Il tenta de se relever tout en scrutant les alentours, mais peinait à y arriver.
Tout à coup, plusieurs formes aux yeux rouges apparurent, il y en avait de plus en plus et bientôt, il était cerné . Il les observa quelques secondes puis s’écria :

—  Alors, voici donc les vautours après la bataille ! Eh bien, soit !
D’un seul coup, toutes ces silhouettes lui sautèrent dessus. Le sol s’entrouvrit laissant place à un abîme immense, rempli de lave qui les engloutissait tous à l’intérieur.
C’est alors que le jeune homme se réveilla en sursaut. Il était essoufflé et en sueur. Il regarda par la fenêtre de sa chambre et se dit :
Encore ce cauchemar ! Je fais le même depuis des jours. Il a l’air si réel à chaque fois.
Il se recoucha mais retrouva le sommeil non sans difficulté.
 
Le lendemain matin, le jeune homme prénommé Liam, se réveilla tranquillement. Les lueurs des premiers rayons du soleil inondaient son visage. Il avait dix-sept ans, vivait chez ses parents et fréquentait l’unique lycée de la ville de Caurine.
Il n’avait pas de frère et sœur, ses parents travaillaient comme commerçants au château et étaient souvent absents. En effet, Bodéria était un royaume moderne. Le roi était très populaire et aimé de ses sujets. Le royaume se divisait en cinq grandes régions, chacune dirigée par un gouverneur rendant des comptes au roi Gilbert II. Caurine se situait non loin de la capitale, « La Neuville » comme la nommaient les habitants, au centre du Royaume. Liam se levait seul chaque matin, son père et sa mère étant déjà partis pour le travail. Il avait pour habitude de se rendre en cours en compagnie de son meilleur ami Adrien. Mais depuis presque un an, celui-ci avait disparu de la circulation sans que l’on sache réellement pourquoi. Liam passait donc son temps libre à le rechercher en collant des affiches avec son signalement :
«  Recherche jeune homme de dix-huit ans, brun, les cheveux coiffés sur le côté, les yeux verts et s’appelant Adrien. Il habite à Caurine et a été vu pour la dernière fois au lycée de la ville. Pour toute information, veuillez contacter la garde royale de la ville, merci  ».
Liam et Adrien étaient amis depuis leur plus tendre enfance et ce dernier était très affecté par sa disparition. En classe, il regardait sans cesse par la fenêtre tout en se demandant où il avait bien pu passer.
Ce matin-là, sur le chemin du lycée, il repensait à ses cauchemars et des questions taraudaient son esprit.
Mais qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? Depuis qu’Adrien a disparu, je n’arrête pas de faire ce même cauchemar. C’est comme s’il lui était arrivé quelque chose. Adrien, où es-tu ? Qu’as-tu fait ?? On était trop proches pour que je ne sois pas au courant de tes intentions !
En fin d’après-midi, Liam rentrait chez lui la tête baissée, quand tout à coup, il sentit la terre trembler sous ses pieds. Horrifié, il s’écria :

—  Mais que se passe-t-il ? C’est bien la première fois qu’un tel phénomène se produit ici !
Il regarda tout autour de lui et remarqua que les gens paniquaient et couraient dans tous les sens. Il fonça en direction de sa maison. Mais bientôt les accidents de voiture, éboulements de murs et autres incidents le ralentirent dans sa course effrénée.
Soudain, tout s’arrêta au grand soulagement des habitants. Ils semblaient tous surpris de ce genre de catastrophe, en même temps Caurine n’était pas coutumière des séismes. Liam qui était maintenant rentré chez lui, s’inquiétait de l’absence de ses parents. Il avait essayé de les joindre par téléphone, mais apparemment les réseaux de communications semblaient avoir été endommagés ou même coupés. Il décida alors de sortir pour voir s’il ne les rencontrerait pas sur la route.
Deux heures passèrent en vain. Liam ne les trouvait pas. Tandis qu’il continuait sa progression, il entendit soudain au loin un bruit, une sorte de vacarme en fond. Il s’approcha et remarqua qu’il était en fait en direction du centre-ville. Il n’avait pas fait attention, mais plusieurs maisons et édifices avaient souffert du séisme, ce qui avait considérablement changé le paysage de sa cité. Il fut étonné de ne pas avoir reconnu tout de suite cette partie de la ville. Plus il avançait et plus le boucan se transformait en différents sons bien distincts. Il perçut des bruits de verre cassé, de tôle frappée, comme si l’on s’adonnait à du vandalisme. Plus Liam marchait, plus il voyait que le centre-ville était en proie à des pillards. Les vitrines de magasins étaient brisées, les marchandises dérobées et même les habitants se faisaient attaquer ! Liam ne reconnaissait plus rien de sa commune d’habitude si paisible et se demanda intérieurement :
«  Mais que se passe-t-il ici ? Sont-ils tous devenus fous ? »
Tout à coup, le cri d’une jeune fille déchira l’air ambiant. Liam se retourna aussitôt vers ce son strident. Sans même réfléchir, il se dirigea vers le hurlement et au bout de quelques secondes se retrouva nez à nez avec trois hommes. Ils encerclaient une demoiselle à terre, tremblante et apeurée. Liam qui arrivait en courant, se stoppa net en découvrant la scène, ce qui engendra un bruit de dérapage au sol. Ces derniers se retournèrent, ricanèrent de voir Liam seul et sans défense. Il les observa furtivement, mais son attention se reporta aussitôt sur la jeune fille à qui il demanda :

—  Vous n’avez rien ?
Elle répondit d’un léger hochement de tête mais l’inquiétude se lisait dans ses grands yeux clairs. Il comprit immédiatement ce qui se passait et après quoi ces trois hommes en avaient, sans lâcher du regard la jolie jeune femme brune aux yeux bleus. La main de Liam tremblait, il tenta de le cacher au mieux tout en leur balançant :

—  Laissez-la tranquille !
Ce qui provoqua l’euphorie générale chez les trois individus avant qu’ils ne lui foncent dessus et le rouent de coups. La jeune fille les somma d’arrêter, mais rien n’y faisait ! Liam se prenait coup sur coup. Il résistait autant qu’il le pouvait, essayant de parer leurs attaques.
Quand soudain, un coup de pied au visage le mit K.O. Il fut projeté violemment à terre les yeux encore ouverts, le regard tourné vers elle.
Les trois agresseurs riaient de plus belle. Chaque attaque portée à Liam les emplissait de joie, tandis que la demoiselle pleurait de plus belle, inquiète du sort qui lui sera réservé, si Liam ne se relevait pas.
Au bout de quelques secondes, une lueur apparut entre les trois hommes, puis s’intensifia jusqu’à ressembler à un léger rideau de flammes.
Brusquement, ils furent envoyés au sol à plusieurs mètres de là, assommés. Liam réussit à se remettre debout quelques secondes, le regard vide, puis retomba à nouveau. La jeune fille n’en croyait pas ses yeux ! Elle venait de voir ce jeune homme expulser trois hommes, qui juste avant l’avaient roué de coups. Elle courut vers son sauveur et prit sa tête entre ses mains en tentant de le ramener à lui :

—  S’il te plaît ! S’il te plaît ! Réveille-toi ! dit-elle.
Elle le secoua légèrement jusqu’au moment où il ouvrit les yeux. Il découvrit alors le visage de la jeune fille qu’il trouva magnifique et lui sourit.

—  Merci ! Tu m’as sauvée. Tu as été incroyablement courageux. Comment as-tu fait pour venir à bout de trois types d’un seul coup ? gémit-elle.
—  Je… je ne sais pas. Que s’est-il passé ?
—  Depuis que le tremblement de terre a eu lieu, en ville c’est la panique. Plusieurs groupes d’hommes se sont mis à piller les magasins et à violenter les habitants. On ne les reconnaît pas !
—  Tu m’as sauvé ? demanda-t-il surpris.
—  Non ! C’est toi qui l’as fait et je t’en remercie, Liam.
—  Tu sais comment je m’appelle ? s’étonna-t-il en rougissant.
—  Oui, bien sûr ! Nous allons dans le même lycée ! Je te vois souvent coller des affiches pour ton ami Adrien. Je trouve ça bien que tu t’investisses autant pour lui.
—  Merci. Quel est ton prénom ?
—  Mélissa ! 
Liam se releva tranquillement et fit un sourire à Mélissa avant de lui dire :

—  Merci Mélissa, mais ça va aller, ne t’en fais pas.
—  Merci à toi, surtout ! C’est toi qui es venu à bout de mes trois agresseurs !
—  Quoi ?! Comment ai-je pu ? rétorqua-t-il estomaqué par la révélation de la jeune fille.
—  Tu ne te souviens pas ? Il y a eu une sorte de lumière et tout à coup, ils ont été expulsés et as