La Dernière Sorcière aux Yeux d Or - Tome 1
157 pages
Français

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La Dernière Sorcière aux Yeux d'Or - Tome 1 , livre ebook

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Description


La légende prétend qu'il existait un monde merveilleux, un lieu magique où humains et créatures surnaturelles vivaient en paix.


Un clan de puissantes sorcières aux yeux d'or y maintenait l'équilibre, jusqu'à ce qu'un mage au cœur aussi sombre que l'obsidienne le décime lors d'une nuit sanglante.
L'harmonie rompue, le monde bascula dans le chaos. Le mal y règne désormais en maître, obligeant les êtres magiques à se cacher et les humains à se battre pour leur survie.
Mais l'espoir revient lorsque l'Oracle prédit le retour des sorcières aux yeux d'or, car l'une d'elles a survécu au massacre.
Une jeune fille de prénommée Elena.






Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 32
EAN13 9782490630363
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L ’ AUTEURE
Lily Davinni est née, a grandi et vit en région parisienne.
Après un bac littéraire, elle obtient un diplôme de droit, mais n’a jamais pu oublier sa première passion : l’écriture.
Inspirée par un univers fantastique mêlant les livres de J.K Rowling, de J.R.R. Tolkien ou de C.S. Lewis et ses propres rêves, ou plutôt cauchemars, elle se lance dans l’écriture de son premier roman fantasy : La Dernière Sorcière aux Yeux d’Or.
Grâce aux encouragements de ses proches et de son chat, elle ose proposer son manuscrit à l’édition. Pari gagné.


Lily Davinni






Direction Éditoriale : Guillaume Lemoust de Lafosse
© Inceptio Éditions, 2020
ISBN : 978-2490630-36-3
Inceptio Éditions
13 rue de l’Espérance
La Pouëze
49370 ERDRE EN ANJOU
www.inceptioeditions.com


À mes parents, qui sans le savoir, m’ont donné l’envie d’écrire,
À mon chéri, mon soutien inconditionnel,
À mon frère, tu vois qu’il est sorti !


PROLOGUE
La légende dit qu’il existait un monde mystérieux par-delà les plus grandes montagnes de la Terre. Un monde merveilleux, magique, où tout était possible. Là-bas, régnait la paix, la joie, la richesse. Là-bas, n’existaient ni misère, ni peur. Alatar était l’archétype du monde parfait.
Un clan de sorcières y sauvegardait l’équilibre. Leurs pouvoirs étaient tels, qu’elles étaient idolâtrées au même titre que les divinités : les plus grands rois sollicitaient leurs conseils tandis que les plus féroces créatures magiques baissaient les yeux devant elles. Elles étaient encensées et respectées… mais enviées. Leurs pouvoirs étaient terriblement convoités.
Un jour, Barral, un puissant mage noir, jaloux de la puissance des sorcières, créa une armée afin de les éliminer et de devenir le sorcier le plus puissant d’Alatar. C’est ainsi que les gardiennes de l’équilibre, malgré leurs immenses facultés, furent exécutées après une longue nuit de lutte sanglante. Leurs yeux d’une splendide couleur dorée, source de leur magie, furent conservés par Barral qui devint ainsi, l’être le plus craint d’Alatar. Mais détenir les yeux d’or ne lui suffisait pas. Il lui fallait bien plus : il lui fallait régner en maître sur ce Monde !
Il commença alors une guerre barbare destinée à assujettir tous les peuples habitant Alatar. Les armées noires du mage parcoururent le monde avec l’objectif ultime d’obtenir l’allégeance des êtres terrifiés depuis le massacre des sorcières, et de tuer tous ceux qui ne se soumettraient pas. Beaucoup périrent durant ces treize années terribles de lutte et de carnage. Nombreux fuirent, espérant demeurer invisibles aux yeux du danger. Peu restèrent encore debout face à l’ennemi, attendant vainement, celui ou celle qui les sauvera de leur déchéance. Mais l’espoir sombra aussi vite que l’armée du mage noir dévastait les contrées autrefois en paix.
L’équilibre n’étant plus maintenu, le monde bascula dans le chaos durant de longues années.
Mais derrière chaque ombre, se cache un rayon de lumière. L’espoir revint lorsque l’Oracle prédit le retour des sorcières et avec elles, le retour de l’équilibre à Alatar, car l’une d’elles avait survécu au massacre… une petite fille prénommée Elena.



CHAPITRE I
Jeune sorcière au cœur pur,
Puise la force de ton âme,
Guide-nous à travers la nuit sans étoiles,
Fais naître la lumière au creux de tes mains,
Doux espoir,
Et le monde scintillera à nouveau.

Mes yeux s’ouvrent sur le plafond où je peux encore percevoir le regard doré fixé sur moi, brillant dans la pénombre tels des sphères d’or, illuminant ma chambre telle une lune éclairant la nuit noire. Je cligne des yeux pour faire disparaître les dernières images de mon rêve récurrent.
C’est déjà l’aube et bientôt, je devrai me lever. Inspirant profondément, j’essaie d’oublier cette voix douce qui me hante toutes les nuits. Une berceuse ! Une berceuse qui tourne en boucle dans ma tête et dont je ne mémorise jamais les paroles. Mais cet air ! Cette voix ô combien enchanteresse ! Je ne sais pas à qui elle appartient, mais le simple souvenir de ce rêve me fait frissonner de la tête aux pieds. De peur ? De tristesse ? Je ne saurais le dire.
— Debout, petite marmotte ! Je sais que c’est ton anniversaire, mais les bêtes n’en tiennent pas compte !
La voix enjouée de mon père me fait sourire et oublier mes tergiversations. Ce n’est qu’un rêve de toute façon. Certes, un rêve que je fais toutes les nuits depuis quelques semaines et une mélodie que je fredonne toute la journée, mais cela reste un songe tout droit sorti de mon imagination.
M’obligeant à me lever, je traverse la maison et sors pieds nus afin de tirer un seau d’eau fraîche du puits. Après une rapide toilette et un petit-déjeuner avalé en trois bouchées, je relève mes manches, tresse mes longs cheveux châtain clair, mets mon chapeau de paille et me dirige vers la grange. Attrapant un seau plein de graines, je me fais un devoir de nourrir les animaux avant de les faire sortir prendre l’air.
Je m’assieds sur une botte de foin et admire le soleil se lever doucement sur les prés, teintant d’orangé l’herbe fraîchement broutée par les vaches et les chèvres adorées de mon père. Je me sens soudain sereine et oublie mon cauchemar de la veille pour m’imprégner de l’atmosphère paisible qui règne sur la ferme. Je souris, appréciant ces moments privilégiés avec la nature. Les besognes ne me répugnent pas, au contraire. J’aime m’occuper des bêtes. J’aime l’odeur de la paille, la fragrance plus subtile de l’herbe et le caquètement des poules. Les regarder sautiller et courir dans tous les sens lorsque je viens les nourrir me donne le sourire.
Je vis dans une petite ferme près du village de Belle-Rose avec mon père, Anatole et ma mère, Constance. Notre maison au confort limité et aux installations rudimentaires, se situe à l’écart du village, chose dont je me réjouis grandement. Bien sûr que j’envie l’aisance et les privilèges que peuvent avoir certaines personnes bien nées, mais j’apprécie ma vie et adore mes parents. Je ne la changerais pour rien au monde… Quoique, à la réflexion, si on me donnait la possibilité de corriger une seule et unique chose, je choisirais sans doute une autre couleur pour mes yeux. Oui, avoir de beaux yeux bleus comme mon père ou même noisette comme ma mère, serait la petite touche qui comblerait mon bonheur. Seulement c’est impossible, à moins de les crever, mais alors, je serais aveugle et encore plus laide que la Recousue. Fataliste, je me dis que malheureusement, je devrai me contenter de ce que la nature m’a donné.
Après quelques minutes à profiter de ce sublime paysage, je vais rejoindre mon père qui assemble la paille. Attrapant un râteau, je me mets à la tâche. Papa fait toujours mine de s’étonner de ma force. Comme dans une œuvre de l’esprit que nous connaîtrions par cœur, ma réponse reste inlassablement la même :
— C’est parce que j’ai hérité de tes talents, Papa !
— Ce sont plutôt ceux de ta mère ! répond ensuite mon paternel sur le même ton.
Oui, j’aime ma vie, ma famille et même la ferme. Si seulement nous pouvions vivre que tous les trois, ensemble pour toujours. La vie serait tellement calme et paisible, ennuyeuse certes, mais paisible.
— Elena, pourrais-tu aller au village ?
À ces mots, je me raidis et le râteau glisse de mes mains. Parmi toutes les corvées que je dois accomplir, me rendre au village est la plus désagréable de toutes. Pire encore, cette perspective me remplit d’effroi.
— Ne peux-tu y aller, Maman ? demandé-je d’une voix suppliante. Je ne voudrais pas que Papa finisse seul.
— Ton père se débrouille très bien, rétorque ma mère, consciente de mes peurs.
— Mais, son dos le fait souffrir !
— Elle a raison, Constance, tente mon père en me faisant un clin d’œil discret avant de se plier en deux. Mes épaules me font atrocement mal.
— Ne lui trouve pas d’excuses, Anatole ! Je sais que tu vas parfaitement bien, sinon je t’aurais entendu

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