La Malediction des dragensblot
159 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La Malediction des dragensblot , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
159 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Une fois par semaine, Samuel continue d'explorer les portes de l'étage supérieur du château. Cette fois-ci, il se retrouvera en plein coeur de New York, dans deux époques bien différentes mais tout aussi dangereuses.Pour se divertir en attendant l'ouverture des portes, Samuel continue de jardiner avec Ambrose, de sculpter avec Simon et de se familiariser avec ses autres ancêtres. Cependant, Thorfrid a une tout autre idée en tête : Samuel doit apprendre à se défendre, et ce, coûte que coûte...Pendant ce temps, dans le monde des vivants, Maynard Bennett, le détective privé engagé par l'ex-femme de Samuel, se met au travail afin de le localiser.Mais que trouvera-t-il ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 septembre 2019
Nombre de lectures 34
EAN13 9782924442692
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Déjà paru dans la même collection :
La malédiction des Dragensblöt, tome 1 Le château
À paraître dans la même collection :
La malédiction des Dragensblöt, tome 3 Clara et Lionel

À ce jour, Anne Robillard a publié plus de soixante-dix romans. Parmi eux, les séries cultes Les Chevaliers d’Émeraude, Les héritiers d’Enkidiev et Les Chevaliers d’Antarès, la mystérieuse série à succès A.N.G.E., les livres fantastiques Les Chevaliers d’Épées, Qui est Terra Wilder ? et Capitaine Wilder, la série surnaturelle Les ailes d’Alexanne, la trilogie ésotérique Le retour de l’oiseau-tonnerre, la série rock’n roll Les cordes de cristal ainsi que plusieurs livres compagnons et BD.
Ses œuvres ont franchi les frontières du Québec et font la joie de lecteurs partout dans le monde.
Pour obtenir plus de détails sur ces autres parutions, n’hésitez pas à consulter son site officiel et sa boutique en ligne :
www.anne-robillard.com / www.parandar.com

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : La malédiction des Dragensblöt / Anne Robillard.
Noms : Robillard, Anne, auteur. | Robillard, Anne. Thorfrid et Brynjulf.
Description : Sommaire incomplet : tome 2. Thorfrid et Brynjulf.
Identifiants : Canadiana 20190017228 | ISBN 9782924442685 (vol. 2)
Classification : LCC PS8585.O3257 M35 2019 | CDD C843/.6—dc23
Wellan Inc.
C.P. 85059 – IGA
Mont-Saint-Hilaire, QC J3H 5W1
Courriel : info@anne-robillard.com
Illustration de la couverture : Aurélie Laget
Mise en pages et typographie : Claudia Robillard
Révision et correction d’épreuves : Annie Pronovost
Distribution : Prologue
1650, boul. Lionel-Bertrand
Boisbriand, QC J7H 1N7
Téléphone : 450 434-0306 / 1 800 363-2864
Télécopieur : 450 434-2627 / 1 800 361-8088
© 2019 Wellan Inc. Tous droits réservés
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2019
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2019
« À l’instant où l’esclave décide qu’il ne sera plus esclave, ses chaînes tombent. »
— Gandhi
CHAPITRE 1
C omme tous les matins, le soleil se levait sur le domaine d’Ulrik Dragensblöt sans qu’aucun nuage vienne le cacher. Outre le fait qu’il était hanté, c’était un endroit paisible, presque idyllique. Chaque fantôme vaquait à ses propres occupations, certains depuis des centaines d’années. La plupart étaient résignés à leur sort, tandis que d’autres cherchaient constamment une façon de quitter cette prison virtuelle située quelque part en Angleterre.
Ce n’était pas parce qu’il se sentait coupable du sort de tous les fantômes du château que le vieux Viking avait imaginé un stratagème pour se sortir de là, mais plutôt pour les faire taire. Il avait certes commis une erreur quand, pris de colère, il avait brûlé une maison neuf cents ans plus tôt, mais comment aurait-il pu savoir que la sorcière à qui elle appartenait le maudirait ainsi que tous ses descendants, leur imposant une mort atroce et empêchant la grande majorité d’entre eux de voir grandir leurs enfants ?
Il en avait tout simplement assez des lamentations de ses descendants. Au fil du temps, ses recherches lui avaient permis de découvrir qu’un autre héritier lui était né en 1985, soit Samuel Andersen, le numéro quarante-six, bien vivant celui-là. Les spectres ne pouvaient pas ouvrir les mystérieuses portes de l’étage supérieur du château, mais cet homme pourrait sans doute y parvenir. Ulrik était persuadé que la clé de leur libération se trouvait derrière l’une d’elles.
Il en avait donc discuté avec Andrew, son descendant numéro vingt et un, qui avait été avocat de son vivant. Ce dernier lui avait suggéré de lui faire transmettre un faux testament qui l’attirerait jusqu’au château dont il venait d’hériter. Ils s’adressèrent ensuite aux deux fantômes qui arrivaient à quitter leur purgatoire, soit Esther et Isabel, pour que l’acte légal soit remis à Samuel Andersen. Sans le savoir, les deux femmes avaient agi juste à temps, car la sorcière avait décidé de se débarrasser du numéro 46 en l’envoyant se jeter dans la Tamise.
Esther et Isabel avaient recruté le fantôme d’un vieux notaire, qui avait pratiqué dans le quartier où Samuel aimait aller boire, et l’avait chargé de lui remettre le document le plus rapidement possible. Mais en voyant le légataire mettre le testament dans sa poche et poursuivre sa route, les deux femmes avaient été forcées d’intervenir plus directement, ce qu’elles n’étaient pas censées faire. Elles l’avaient donc guidé jusqu’à l’entrée secrète du domaine par de subtiles images projetées dans son esprit. Une fois qu’il y avait mis le pied, Ulrik s’était chargé du reste.
Samuel n’avait pas été facile à convaincre. La plupart des mortels craignaient les morts, surtout ceux qui, sous leur forme spectrale, s’adressaient à eux et accomplissaient des miracles sans le moindre effort. Cependant, une fois que le musicien eut compris que le sort de sa fille dépendait de son intervention dans le passé d’Ulrik, il s’était finalement plié à la volonté du Viking.
Sans vraiment savoir comment il arriverait à persuader le Ulrik du passé de ne pas brûler la maison de la sorcière en 1066, ce qui ferait disparaître la malédiction qui affligeait toute la famille, Samuel avait déjà franchi deux des portes. Il avait ainsi exploré une journée de la vie d’Anwen, la descendante numéro dix-neuf, et de Jacob, le numéro vingt-huit. Il lui restait encore quarante-cinq autres chances de tomber sur la bonne époque. S’il s’en était bien sorti durant les quelques heures qu’il avait passées dans l’époque de la pauvre femme abandonnée, le musicien avait été malmené en côtoyant le pirate. Ulrik était donc d’avis que Samuel avait besoin d’apprendre à se défendre, même si l’agressivité ne faisait pas partie de sa nature.
Grâce aux bons soins d’Isabel, le musicien s’était complètement remis des blessures qu’il avait subies dans les Caraïbes en essayant de résister aux hommes qui tentaient de l’enlever et de le faire monter à bord de leur bateau pour l’offrir en cadeau à leur capitaine. Même son moral était revenu au beau fixe. Plus il apprenait à connaître Ulrik, plus il doutait qu’il arriverait à le persuader de quoi que ce soit quand il tomberait sur lui dans le passé. Il avait donc décidé qu’il se fierait à son intuition le moment venu. Il allait incessamment repartir à l’aventure, mais il essayait de ne pas trop y penser.
Ce jour-là, sous le regard protecteur d’Esther, Samuel prit place au bout de la table de la salle à manger devant son repas habituel du matin. Il tartina son bagel de fromage à la crème et prit une première bouchée en écarquillant les yeux. Il ne goûtait pas du tout comme les autres jours.
– Vous vous êtes vraiment surpassée, cette fois, Esther.
– Avez-vous déjà oublié que je ne peux plus cuisiner moi-même ? Je n’ai fait que prendre votre bagel dans une boulangerie différente, car celle où j’avais l’habitude d’aller a fermé ses portes.
– Dans ce cas, espérons que la deuxième restera ouverte, parce que c’est délicieux.
« Et j’espère que ce ne sera pas mon dernier repas… » soupira-t-il intérieurement, car la fontaine était sur le point de s’arrêter encore une fois. En buvant son café à petites gorgées, Samuel continua de mémoriser la liste des descendants qu’Esther lui avait remise ainsi que leur siècle respectif, mais il n’avait jamais été doué pour le par cœur à l’école.
– Pouvez-vous me la réciter ? lui demanda la bonne.
– Pas encore au complet, mais je connais au moins les premiers fantômes dans l’ordre. En m’appliquant tous les jours, si Dieu me prête vie, je crois bien être en mesure d’y arriver d’ici quelques semaines. Je dois dire qu’il est plus facile de me rappeler ceux que j’ai déjà rencontrés.
– Ils finiront par se manifester, je vous le promets.
– Dites, Esther, est-ce qu’ils ont tous un passe-temps au château ?
– Pas tous, non.
– Alors qu’y font-ils depuis des centaines d’années ?
– Ils restent dans leur coin à réfléchir à leur ancienne vie ou ils se rencontrent pour bavarder entre eux.
– Je trouve étonnant qu’ils aient encore quelque chose à se dire après tout ce temps.
– Moi aussi. Je vous souhaite bonne chance, Samuel.
Elle disparut après lui avoir décoché un sourire énigmatique.
– Ouais… J’en aurai certainement besoin.
Il termina son café sans se presser, puis décida d’aller marcher dans le jardin pour se délier les jambes. Il s’efforça de respirer profondément pour se calmer et se donner du courage. Il pouvait apercevoir la fontaine, mais elle coulait encore, et la petite Rose n’était pas postée devant, comme c’était son habitude. « Est-ce bon signe ? » Il se rappela alors ce qu’Esther lui avait dit peu de temps auparavant : La vie est un parcours d’obstacles qu’il nous faut vaincre un à un pour remporter le grand prix. « Je me demande combien il y en a… » se désespéra-t-il. Il s’arrêta près d’un rosier et huma son parfum.
– Pourquoi est-ce que j’aime tant les roses ? Elles n’ont jamais représenté quoi que ce soit de spécial dans ma famille… Serait-ce encore un souvenir d’une autre vie ?
Ambrose, le jardinier, apparut près de lui, comme s’il avait entendu sa question.
– Vous en prenez le plus grand soin et elles vous le rendent bien, Samuel.
– C’est parce que j’ai eu un bon maître, le complimenta le musicien. En fait, avant d’arriver ici, je n’ai jamais vraiment prêté attention aux fleurs. Il faut dire aussi que j’ai grandi dans une maison pratiquement sise sur le trottoir. Nous ne possédions que deux arbustes de chaque côté de la porte d’entrée et je ne suis pas certain que c’étaient des vrais.
– Comment auraient-ils pu être des faux ? s’étonna Ambrose.
– Les choses ont beaucoup changé depuis votre époque. On fabrique absolument n’importe quoi avec du plastique, même si, bien souvent, c’est nocif pour l’environnement.
– Du plastique ? Qu’est-ce que c’est ?
– Une matière synthétique qui peut être moulée ou modelée à la forme voulue et qui devient ensuite rigide.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents