La Vengeance sans nom , livre ebook

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Pour l'elfe Sylvéa, l'avenir sera vengeance !


Le monde d'Astheval disparaît peu à peu sous le joug d'une entité maléfique. Lorsque la créature s'attaque à son peuple, la jeune elfe Sylvéa perd toute insouciance. En deuil et meurtrie, elle décide de partir en quête de vengeance. Pour cela, elle devra quitter sa contrée magique et se confronter à un autre peuple : celui des humains. Quel destin l'attend au-delà des montagnes ?


Le monde d'Astheval n'a pas fini de dévoiler ses mystères..


Retrouvez le même univers dans le roman de fantasy épique Balade avec les Astres.

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Nombre de lectures

14

EAN13

9782955105474

Langue

Français

Table of Contents
LA VENGEANCE SANS NOM
DU MEME AUTEUR :
Prologue
Première partie
Deuxième partie
Troisième partie
Quatrième partie
Épilogue
Postface
Remerciements
 
Jeanne SELENE
LA VENGEANCE SANS NOM
  DU MEME AUTEUR :
 
Balade avec les Astres – Livre 1 : Un souffle de liberté
Balade avec les Astres – Livre 2 : L’héritage des dieux
Balade avec les Astres – Livre 3 : Le vent du nord
Balade avec les Astres - L'intégrale
Le Sablier des cendres
La Route des chiffonniers
Child Trip 

Ouvrages jeunesse sur
http://jeanne-selene.fr

jeanne.selene@outlook.fr  
Illustration couverture : Tiphs Illustration intérieure : Erica Petit
Ebook livré avec les polices suivantes : Imperator, ImperatorBronze, Aquifer et rm_almanack
Jeanne Sélène, Saint-Brice, France
Texte protégé
ISBN : 978-2-9551054-7-4  
ISBN du livre papier : 978-2-9551054-5-0
PROLOGUE
 
Un grand feu brûlait dans l’âtre de pierre, éclairant de ses hautes flammes ondoyantes la pièce exiguë chichement meublée. Un homme se tenait accroupi face à la belle cheminée, un enfant blotti contre son torse. Le petit garçon leva sur lui des yeux brillants.


— Raconte-moi encore, père, comment se présentait le monde en ton temps. 
L’homme soupira mais sourit à son fils.
— Je t’ai déjà répété toutes ces histoires des centaines de fois... répliqua-t-il. 
— Alors, une fois de plus ou de moins, père... 
Il embrassa son enfant sur le front.
— Bon, je vais te faire visiter encore une fois le monde dans lequel j’ai grandi. Installe-toi bien, mon garçon, nous partons dans le passé... 
 
Au début des temps, alors que je n’étais pas encore né, Astheval était vaste et habitée d’innombrables créatures enchantées. Les hommes, encore peu nombreux, vivaient regroupés dans les terres centrales : la merveilleuse Vallée de l’Agrante creusée par le fleuve dont elle portait le nom. En aval de cette rivière, au-delà des hautes montagnes entourant la large combe, se trouvaient les étranges Terres Oubliées où nul n’osait pénétrer. On les disait peuplées de créatures malfaisantes avides de sang humain. Plus loin encore, les tristes landes continuaient jusqu’à l’horizon où vivaient d’autres entités inconnues de notre race.
En amont de l’Agrante, les montagnes se dressaient, plus hautes encore et chargées de maléfices. En ce lieu maudit, la légende raconte qu’un homme vendit son âme aux Royaumes Inférieurs. Son souhait de devenir l’être le plus redouté d’Astheval se réalisa pour le malheur de tous. Il commença son terrible ouvrage en détrônant tous les dieux adorés par les communautés d’Astheval. À chaque déité détruite par sa puissance pernicieuse, une partie de la création disparaissait, happée par les forces du non-être.
Lorsque je suis venu au monde, Astheval ne s’étendait plus que depuis les montagnes cruelles où régnait l’ombre du damné jusqu’aux Terres Oubliées.
Disparues les landes mythiques, envolées les contrées lointaines peuplées d’êtres secrets. Il ne restait plus que le pays du mal dans les montagnes, celui des hommes dans la vallée et un peu plus loin, où le cours de l’Agrante devenait tumultueux, les fameuses Terres Oubliées et leurs peuples légendaires...

Première partie
ET QUE VIENNENT LES TENEBRES
 
L’obscurité régnait encore dehors mais ses yeux verts lisaient sans difficulté les ombres de la nuit. Elle rampa le long de son arbre creux, priant pour ne pas réveiller sa mère endormie, et se glissa silencieusement à l’extérieur. L’herbe rase semblait si douce sous ses mains et ses genoux qu’elle ressentit l’envie de s’y rouler. Le lever pouvait pourtant survenir d’un moment à l’autre et elle devait quitter le centre du Falsp avant que les autres ne s’éveillent. Elle s’éloigna le plus vite possible sans se redresser puis s’arrêta enfin, le souffle court. Il y avait un mince filet d’eau entre les mousses. Elle se pencha et y but quelques gorgées avant de se remettre debout.
Elle était grande et élancée, comme tous ceux de sa race, et ses fines oreilles étirées pointaient vers le ciel. Elle passa tranquillement une main dans ses courts cheveux d’un châtain clair aux brillants reflets émeraude et scruta les ténèbres. Personne à l’horizon... Un murmure monta pourtant depuis l’arbre au pied duquel elle se tenait.
— Sylvéa ! Je suis là-haut, rejoins-moi. 
Un grand sourire éclaira son long visage, elle se retourna et sauta avec légèreté pour attraper la plus basse des branches. Avec la souplesse d’un chat, elle se hissa sans difficulté dans la ramure et continua son ascension, sautant de branche en branche tel un écureuil.
Enfin, elle arriva sur une sorte de plateau formé par le départ – en un même lieu – de plusieurs rameaux.
— Tu es là ? demanda-t-elle. 
Une silhouette atterrit en douceur devant elle et ses lèvres s’étirèrent à nouveau en un tendre sourire.
— Solgi, tu es l’elfe le plus stupide de ce Falsp ! fit-elle en se glissant entre ses bras. 
— C’est pour cela que tu es venue me retrouver, Sylvéa ? 
— Bien sûr ! Tu es le seul assez bête pour plaire à une elfe aussi fantasque que moi... 
Il caressa tendrement ses cheveux et l’embrassa sur le front. Ils restèrent un long moment ainsi enlacés avant que le brusque lever illumine la vaste forêt, les obligeant à cligner des yeux.
Sylvéa était toute petite encore – à peine dix cycles – lorsque les deux astres qui rayonnaient côte à côte dans le ciel étaient morts, détrônés par l’Ombre Maléfique. Depuis lors, une lueur venue de nulle part éclairait chaque jour Astheval, une lumière effrayante qui la faisait trembler. Elle semblait s’allumer tous les matins mais l’on avait beau scruter le ciel, on ne parvenait ni à en déterminer l’origine ni même à définir l’étrange couleur que possédait désormais la voûte stellaire. Sylvéa préférait de loin la nuit au jour maintenant. Même si les quatre lunes qui brillaient autrefois au milieu des étoiles avaient elles aussi été avalées par l’Ombre Maléfique, le ciel nocturne, dorénavant du plus profond des noirs, semblait moins sournois.
Après s’être attaquée aux cieux, l’Ombre Maléfique avait commencé à défier un à un les dieux des peuples des landes, faisant petit à petit disparaître maquis et garrigues. C’était il y a cent cinquante cycles, Sylvéa en avait alors cinquante. Elle n’était qu’une enfant à cette époque mais elle se souvenait encore du voile sombre qui avait traversé le ciel lors du passage de l’Ombre.
Pendant une centaine de cycles, on n’avait plus entendu parler de cet être destructeur, il avait cessé d’annihiler les terres et tombait peu à peu dans l’oubli... C’est alors que la guerre avait éclaté. Il avait envoyé ses troupes au bord des Terres Oubliées, à la frontière du non-être. Il s’agissait uniquement d’un jeu pour lui, il lui aurait suffi de venir en personne pour triompher mais il voulait plus qu’une victoire... Ce qu’il attendait, c’était de voir souffrir les elfes, longtemps, très longtemps ; et il possédait tout le temps nécessaire ainsi que tous les pouvoirs.
Cinquante cycles auparavant, le Falsp le plus proche des landes disparues avait surpris une troupe à la frontière du néant : mille soldats de l’Ombre en marche, armés jusqu’aux dents.
L’état d’alerte générale avait été déclaré et tous les elfes mâles de plus de deux cents cycles avaient été envoyés sur les lieux, armés de leurs seuls arcs de chasse. Le père de Sylvéa en faisait partie. Jamais il n’était revenu.
La guerre avait fait rage pendant plus de vingt cycles avant de s’arrêter brusquement. Un beau matin, l’armée de l’Ombre avait tout bonnement disparu et les derniers combattants en vie étaient rentrés dans leurs Falsps.
Solgi la repoussa doucement, la tirant de ses pensées, et se dressa.
— Alors, tu m’accompagnes ? 
— Je ne suis pas venue pour rien ! répliqua Sylvéa en se levant à son tour. 
— Dans ce cas, allons-y ! 
Le jeune elfe bondit sur le côté, attrapa une branche puis sauta sur une autre jusqu’à atterrir avec souplesse et légèreté sur le sol couvert de mousse de la profonde forêt. Sylvéa poussa un cri de joie et se lança à son tour dans le vide pour saisir au dernier souffle une ramée.
Elle se posa enfin aux côtés de Solgi et se mit sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Même pour un elfe, Solgi était particulièrement grand et le regard de Sylvéa ne lui arrivait qu’au niveau des épaules. Il était plutôt maigre et ses longs cheveux d’un châtain sombre accentuaient sa ligne élancée.
Depuis qu’ils étaient tout petits, Sylvéa et Solgi jouaient ensemble et depuis quelques cycles, un nouveau sentiment était né entre eux. C’était venu comme ça, sans prévenir, brusquement. Ils s’étaient embrassés et depuis, tout avait changé. Dans quelques temps, ils s’uniraient, pour le plus grand bonheur de tous.
Le Falsp entier était au courant de leur relation mais Sylvéa et Solgi continuaient à se donner des rendez-vous secrets au cœur de la nuit. Ils se retrouvaient dans cet arbre, celui où ils jouaient étant enfants.
— Il faut nous dépêcher, Sylvéa, sinon nous ne pourrons pas les voir ! 
Il saisit la main de la jeune elfe et s’élança. Leur course entre les hauts arbres dura un long moment puis ils s’écroulèrent en riant. Ils se trouvaient sur un petit promontoire rocheux qui surplombait l’étroite combe formée par les eaux tumultueuses de l’Agrante. Au milieu des hautes herbes brunes paissaient quelques petits animaux paisibles : plusieurs qâas, un troupeau de gretins et même quatre fropeans occupés à boire dans une flaque boueuse.
Ces placides herbivores n’intéressaient pas les deux jeunes elfes. Ils attendaient les maîtres du lieu...
Soudain, l’un des fropeans releva brusquement la tête et huma l’air. Ils approchaient. Glissant au cœur de la végétation, aussi silencieux que des chats, arrivaient les terribles leorces. Comme les lions, ils étaient pourvus d’une crinière abondante et de puissantes pattes griffues mais leur corps semblait plus massif et leurs dents bien plus longues. Leurs oreilles se dressaient, triangulair

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