Le lien du coeur

Julie Lamarre

Description

Ayant décidé de s’établir en Italie au domaine familial, Eva découvre que les privilèges de faire partie de la lignée des Bellazzi sont pour ainsi dire sans limites. Luxe, richesse, pouvoir, rien ne lui est inaccessible… à l’exception d’une seule chose… sa liberté ! Initialement éblouie, elle se rend rapidement compte que sa nouvelle vie n’est pas de tout repos, comportant son lot de secrets, de poursuites et de dangers… notamment un certain Italien qui allume une flamme jusqu’alors réservée uniquement à son premier amour. Et ce n’est rien à côté du choix ultime auquel elle devra faire face si elle veut sauver ceux qu’elle aime...
Une chose est sure, elle devra une fois de plus se battre, afin de venger ceux qu’elle a perdus… à moins que la vengeance ne vienne à elle avant !

Sujets

• Fantastique
• Romance fantastique
• Italie
• Fantasy
• Fiction
• Suspense
• Contemporary
• Italy
• Suspenso

Informations

• Publié par: Distribulivre
• Date de parution: 29 avril 2022
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782897756338
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Julie Lamarre
 
 
 
 
 
Le Lien du Cœur
 
 
 

 
Conception de la page couverture : © Les Éditions de l’Apothéose
Artiste peintre : Diane Gendron
Traductrice italienne : Gioia Brizic
 
Sauf à des fins de citation, toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur ou de l’éditeur .
 
 
Distributeur : Distribulivre   www.distribulivre.com   Tél. : [phone] Télécopieur : 1-450-915-2224
 
© Les Éditions de l’Apothéose Lanoraie (Québec) J0K 1E0 Canada [e-mail] www.leseditionsdelapotheose.com
 
Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2022 Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2022
 
ISB papier : 978-2-89775-592-8
ISBN Epub : 978-2-89775-633-8
 
Imprimé au Canada
 
 
 
 
 
 
 
Le Lien du Cœur
 
 
 
 
 
 
 
Tous les droits sont réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, numérisée, téléchargée ou distribuée de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, personnages, lieux et incidents sont le produit de l’imagination de l’auteur ou sont utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des événements réels, des lieux, des organisations ou des personnes, vivantes ou décédées, est une coïncidence.
L’auteur reconnait le statut de marque et la propriété de toutes les marques de commerce, marques de services et marques verbales mentionnées dans ce livre.
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À mes cinq trésors : Liam, Dylan, Evan, Bella et Lexie.
Ne doutez jamais de vous !
N’abandonnez jamais vos rêves !
Foncez !
Votre père et moi seront toujours à vos côtés !
 
Table des matières
 
CHAPITRE 1
Eva B
CHAPITRE 2
Eva B
CHAPITRE 3
Alexander K
CHAPITRE 4
Eva B
CHAPITRE 5
Eva B
CHAPITRE 6
Eva B
CHAPITRE 7
Eva B
CHAPITRE 8
Alexander K
CHAPITRE 9
Eva B
CHAPITRE 10
Eva B
CHAPITRE 11
Eva B
CHAPITRE 12
Eva B
CHAPITRE 13
Eva B
CHAPITRE 14
Alexander K
CHAPITRE 15
Eva B
CHAPITRE 16
Eva B
CHAPITRE 17
Eva B
CHAPITRE 18
Alexander K
CHAPITRE 19
Eva B
CHAPITRE 20
Alexander K
CHAPITRE 21
Eva B
Épilogue
Remerciements

 
 
 
CHAPITRE 1
Eva B
 
 
— Mmmm… Je t’aime…, murmura Alexander contre mes lèvres.
Je glissai mon bras derrière sa nuque et inclinai ma tête, afin de le laisser explorer comme il le désirait. Sa main se posa sur le bord de ma hanche, puis remonta lentement jusqu’à ma poitrine où il caressa au passage la courbure de mon sein. Un gémissement s’échappa de mes lèvres et je cherchai automatiquement à me rapprocher de lui. J’étais insatiable   ! Depuis qu’il nous avait rejoints, il y avait près de trois semaines, nous étions incapables de passer plus d’une heure sans nous toucher… nous embrasser… nous dévorer du regard. Ce faisant, j’effleurai son maillot trempé qui dégoulina sur ma peau brulante. Je crus même discerner le grésillement des gouttelettes, lorsqu’elles roulèrent le long de mon corps, causant sur leur passage une série de frissons.
— Erm…, Erm… (un raclement de gorge se faufila au travers de mon esprit embrumé) Vraiment   ! Vous ne pouvez pas attendre d’être dans votre chambre   ?!
Je savourai une dernière seconde le gout exquis d’Alexander, puis relâchai, à contrecœur, l’homme que j’aimais. Je jetai un regard à mon fils qui se tenait en retrait derrière son père et feignait d’admirer l’océan en se passant une serviette sur les cheveux.
Il était magnifique   ! Jayden était né pour vivre sur le bord de la mer. Il adorait la plage et pouvait passer la journée à surfer, surtout depuis que son père avait pris en main son entrainement. Alex et lui demeuraient des heures sur la plage à observer les vagues, analyser leurs trajectoires et étudier comment en tirer le meilleur profit. Puis, ils s’élançaient ensuite sur leur planche, se laissant flotter quelques instants sur l’eau salée et cristalline, avant de pagayer de toutes leurs forces et de sauter à pieds joints, tous les deux adoptant la même posture féline. Je les avais accompagnés à quelques reprises, mais je préférais de loin les admirer, allongée sur une chaise de repos, laissant ainsi Alex recevoir toute l’attention de Jayden. Il semblait avoir pardonné, depuis longtemps, sa première rencontre avec son père. Il le suivait quasiment partout et saisissait toutes les opportunités pour passer du temps avec lui. Et c’était peu dire, considérant qu’Alex faisait exactement la même chose de son côté.
J’en étais donc à ressasser les événements qui s’étaient succédé au fil des trois derniers mois, quand Alex m’avait sortie de mes pensées…

 
Près de quatre mois plus tôt…
Depuis que j’avais rencontré ma famille maternelle, beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts. Alessia avait tout d’abord rédigé les documents qui reconnaissaient et attestaient de la paternité et du droit paternel d’Alexander à l’égard de Jayden. Nous avions également apporté une petite modification à son nom qui s’écrivait dorénavant Jayden Zachary Alexander Bellazzi Williams Kingsley. Même si initialement je désirais honorer la mémoire de mon père, en donnant à Jayden son patronyme comme nom de famille principal, je tenais maintenant à ce qu’il porte celui des Kingsley. Je savais que cela représenterait beaucoup pour Alex et, même s’il ne m’avait rien demandé, je l’avais surpris alors que nous finalisions les papiers avec Alessia.
— J’aimerais que l’ordre des noms de famille soit modifié, dis-je d’un ton décidé.
Alexander m’avait regardée intensément, au même titre que Jayden, puis il m’avait dit tout bas :
— Tu n’as pas à faire ça… Jayden est mon fils, peu importe son patronyme.
— Je sais… mais c’est ton fils et je veux qu’il porte ton nom. Je suis certaine que, d’où mon père se trouve, il comprend et est en accord avec ma décision.
Jayden avait souri et Alex m’avait attirée vers lui, afin de m’embrasser tendrement.
— Merci.
Ses yeux reflétaient tellement de fierté, que j’en fus éblouie. Il s’était ensuite retourné vers Jayden et l’avait serré dans ses bras, l’embrassant sur les cheveux. Le nœud que j’avais initialement ressenti, à l’idée de ne plus être la personne exclusive concernant le bien-être de mon fils, s’était dissout de lui-même et j’irais même jusqu’à dire qu’un poids invisible s’était soulevé de mes épaules. Alex était un père exceptionnel et il m’arrivait souvent de ressentir un pincement au cœur, quand je repensais à toutes les années que nous avions manquées ensemble. J’essayais toutefois de ne pas songer au passé et de me concentrer sur le futur qui brillait de mille feux à mes pieds.
Puis, il y avait eu la préparation du procès de Katerine, qu’Alex et Nicolas avaient initialement eu l’intention de tenir contre leur mère, pour tout le tort qu’elle leur avait causé au fil des années. Toutefois, il faut croire que malgré le monstre qu’elle représentait à mes yeux, elle était toujours leur mère et ils avaient accepté de laisser tomber les accusations à la demande de leur père. Lorsque Charles Kingsley fut informé des menaces qu’elle avait proférées à l’endroit de ses fils, de tout ce qu’elle avait orchestré et leur avait fait subir, notamment à Alexander, il avait pris sur lui de s’occuper d’elle.
— Alexander, concentre-toi sur la femme que tu aimes et ton fils, lui avait-il dit. Ta mère t’a fait perdre beaucoup trop d’années de bonheur et j’en suis vraiment désolé. Tu peux être certain qu’elle ne t’embêtera plus jamais… je t’en donne ma parole   ! Ne perds plus aucune autre minute auprès d’elle… elle n’en vaut pas la peine.
Je pouvais encore parfaitement apercevoir le regard outré et hautain de Katerine, quand elle s’était retranchée dans une des chambres, sous le regard noir de son époux. Nous avions donc remercié Charles et avions relégué Katerine aux oubliettes.
De plus, Alex avait travaillé sans relâche jusqu’à Noël, afin d’organiser son séjour prochain à l’extérieur du pays pour une durée minimale de six mois. Il s’était arrangé avec son père pour rédiger les contrats légaux à distance, le temps qu’il trouve comment jongler avec sa vie professionnelle et personnelle, considérant que Jayden et moi avions accepté de nous établir en Italie, à compter du retour des fêtes. Je tenais à ce que Jayden termine sa deuxième étape au Collège Cloverleigh, afin de me donner le temps de préparer notre déménagement futur. Il était déjà entendu qu’il fréquenterait le Collège Romano, à Milan, comme toute la descendance des Bellazzi avant lui. Les enfants d’Alessia y suivaient actuellement leurs études et avaient extrêmement hâte de rencontrer leur petit cousin, selon les dires de ma tante.
De mon côté, comme il me restait encore quelques mois avant de compléter ma résidence intégrée en chirurgie cardiothoracique, j’avais longuement discuté avec le Dr Sanders qui m’avait interdit de m’inquiéter et m’avait assuré que nous trouverions une solution.
— Pense à toi pour une fois, m’avait-il ordonné d’un ton paternel. Tu n’auras qu’à me rappeler, quand ta vie sera plus stable.
Il m’avait fait une douce accolade, puis m’avait regardée, de la tristesse se reflétant derrière sa prunelle. Je savais qu’il était déçu à l’idée de me perdre, mais je l’avais rassuré en lui disant qu’il devrait plutôt voir cela comme une opportunité pour étendre son savoir jusqu’en Italie. Il avait alors retrouvé un semblant de joie et m’avait lancé un clin d’œil avant de me laisser à mes préparatifs. Je m’étais octroyé deux mois pour finaliser mon départ. C’est-à-dire compléter certains suivis médicaux, incluant le transfert de tous mes dossiers patients, accueillir le nouveau chirurgien en chef, qui assur