Le maillon rouge

Sinièn.M

Description

Parisien avec sa routine boulot, métro, dodo, Orion est l’archétype même du garçon normal, banal et sans histoire. À tout juste 24 ans, il est secrétaire juridique la semaine et profite de ses week-ends pour s’amuser avec ses amis et passer du temps avec sa grand-mère, dernier membre vivant de sa famille.

Mais lorsqu’un Upir – créature surnaturelle dont il ne soupçonnait pas l’existence – fait irruption dans sa vie et décide de faire de lui son Particulier, sa vie bascule et il se retrouve plongé dans un univers dont il ignore tout. Emmené à vivre sur l’île de l’Aube, il découvre une société avec ses propres règles, bien différentes de celles qu’il connaît et qu’il peine à accepter.

Devenu le Particulier de Ruhielvarn, Orion refuse néanmoins de se soumettre à ses volontés et résiste de toutes ses forces face à sa nouvelle condition. Mais ce qu’il ignore, c’est que Ruhielvarn n’est pas le seul à avoir des vues sur lui.

Sujets

• Paranormal
• Fantasy
• Fiction
• Littérature
• Gay
• Romance
• Fantasy (canción de Mariah Carey)

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 45
• EAN13: 9782376769064
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Le maillon rouge
Copyright © 2020 Juno Publishing
© 2020 Sinièn. M
Relecture et correction par Agathe P., Sandrine Joubert
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-906-4
Première édition : novembre 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Mes remerciements vont avant tout à mon mari, sans qui ce livre aurait mis bien plus de temps pour voir le jour. Merci de t’occuper de notre fille et de veiller à ce que mon estomac soit toujours rassasié.
Je remercie également ma maman qui m’a toujours soutenue dans mes idées folles et qui, même si ce n’est pas sa tasse de thé, accepte toujours de me lire. Grâce à toi, j’ai toujours eu l’envie d’écrire.
Et enfin, je remercie les éditions Juno Publishing pour m’offrir cette première expérience en maison d’édition. Merci d’avoir cru en Orion et Ruhielvarn.
 
 
Le maillon rouge
Enchaînement carmin #1
 

 
Sinièn. M
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Un vent frais, mais encore chargé de la lourdeur de l’été vint s’engouffrer dans le petit bureau parisien, situé au quatorzième étage d’un immeuble d’affaires. Septembre débutait et l’effervescence de la reprise habitait les rues, le métro et les couloirs. Finies les vacances, finis le soleil et la mer, finis les moments d’insouciance. Le rythme effréné de la capitale reprenait de plus belle, presque sans aucune accroche dans ses rouages.
La brise souleva une feuille solitaire qui attendait sur le coin du bureau. La fugitive allait s’échapper quand une main l’attrapa au vol et la remit à sa place.
— Pas question que je te perde, toi, marmonna le propriétaire de la voix.
L’homme aux traits à peine matures – il avait fêté ses vingt-quatre ans en juin – soupira et se rassit sur sa chaise. D’une main lasse, il repoussa une mèche de cheveux qui tombait devant ses yeux. Il pensa qu’un passage chez le coiffeur devenait vraiment indispensable et griffonna quelques mots sur un coin de feuille pour s’en souvenir. Il espérait surtout avoir le temps de le faire.
Un homme, bien plus âgé, passa la tête par la porte et lui tendit un dossier qui devait contenir au moins cinquante pages.
— Monsieur Fermine, j’ai apporté des modifications au dossier Vartin, il faudrait le réécrire pour demain soir au plus tard.
— Demain soir ! s’exclama le jeune homme.
— Je sais que c’est court et c’est pourquoi je vous le demande à vous et non pas à un de vos collègues. Je sais que je peux vous faire confiance.
Le jeune homme tendit la main et l’avocat en face de lui fit un grand pas pour lui donner le dossier en question, juste avant de disparaître sans aucune autre instruction. La seconde d’après, une jeune fille aux grandes lunettes se glissa par l’entrebâillement laissé et se racla la gorge.
— Oh punaise Line, tu m’as fait peur !
Elle rit, satisfaite de son effet de surprise.
— Dis donc, il n’est pas très sympa le vieux Dumont. Te refiler le dossier pour demain soir alors que tu croules déjà sous le boulot.
— Oh, ça ne me gêne pas vraiment.
— Tu sais Orion, si tu as besoin que je te soulage, ce sera avec plaisir, se mit à le taquiner Line.
— Et ma réponse est non, une fois de plus.
La jeune fille qui avait trois ans de plus que lui s’était rapidement proposée comme aide lors de son arrivée dans ce cabinet. Sauf que l’offre comprenait une contrepartie qui ne l’enchantait guère. Si elle le déchargeait de certaines tâches, il devrait alors accepter d’aller boire un verre avec elle, de l’emmener en boite de nuit, de danser avec elle et il se doutait bien de l’issue de la soirée. Et comme cet échange de services ne lui plaisait guère, il assumait seul sa charge de travail, sans jamais vraiment se plaindre.
— Comme tu veux Orion, soupira Line.
À nouveau seul, Orion regarda l’énorme pile devant lui et souffla un bon coup. Les heures supplémentaires ne lui faisaient pas peur. Secrétaire juridique depuis presque deux ans dans ce cabinet, il avait l’habitude des requêtes urgentes et tardives. Et surtout, ses supérieurs savaient qu’ils pouvaient compter sur lui pour ce genre de travail et ne cherchaient même plus à qui le donner, se tournant directement vers lui.
Lorsqu’il quitta son bureau, la nuit était déjà tombée depuis longtemps et les couloirs étaient déserts. Malgré la fatigue qui pesait sur ses épaules, il était satisfait de lui, ayant bien avancé. Il pensait même pouvoir rendre le dossier Vartin demain, dans l’après-midi.
Tout en appuyant sur le bouton de l’ascenseur, il se demanda ce qu’il allait bien pouvoir manger ce soir. Peut-être les restes de lasagnes d’hier… Il monta dans l’ascenseur et appuya sur le bouton du rez-de-chaussée. Ou alors, commander une pizza… Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas que l’ébranlement habituel venait de cesser bien trop rapidement. Ni que les portes s’ouvrirent sur un homme qui montait à son tour dans l’ascenseur.
— Bonsoir, lança ce dernier en se plaçant aux côtés d’Orion.
Surpris, le secrétaire juridique sursauta et se mit à dévisager le profil de son voisin, sans aucune retenue.
— Bon-bonsoir, bégaya-t-il.
Il était rare de croiser des employés à cette heure-ci, mais après tout, si lui restait tard, pourquoi pas d’autres. L’immeuble accueillait aussi une agence publicitaire, une agence immobilière de prestige, une banque, un cabinet d’assurance, une agence de mannequinat, les bureaux d’un magazine national, une agence de voyages, des boutiques au plus bas et quelques logements au plus haut. Pour ces derniers, ils possédaient un autre accès à l’immeuble, privé.
Il était donc plausible qu’un autre que lui ait eu besoin de travailler tardivement.
— Vous rentrez tard, reprit la voix de l’inc