Le vampire d’à côté

Kerrelyn Sparks

Description

VOICI TROIS INDICES VOUS INDIQUANT QU’IL Y A QUELQUE CHOSE DE TRÈS DIFFÉRENT CHEZ VOTRE NOUVEL AMOUREUX:
1. Il dort toute la journée… ce qui pourrait s’avérer plutôt fâcheux s’il n’était pas si attentionné la nuit.
2. Il subit les attaques d’agresseurs armés d’épées, mais affirme qu’il n’a pas besoin de l’aide de quiconque pour s’en sortir.
3. Il ne semble jamais prendre une ride.
Heather Westfield a toujours mené une vie tranquille, mais tout cela bascule lorsqu’elle vient en aide à un très bel étranger fort mystérieux. Il y a bien quelque chose qui cloche chez Jean-Luc, mais un fait demeure: jamais elle n’a fréquenté un homme aussi charmant, tellement attirant et si merveilleux. Peut-être serait-il possible pour eux de vivre heureux pour toujours si ce n’était de ce bandit meurtrier lancé à leurs trousses…

Sujets

• Fiction
• Romance

Informations

• Publié par: Éditions AdA
• Date de parution: 07 janvier 2014
• Nombre de lectures: 145
• EAN13: 9782896833979
• Langue: Français

Extrait

La voilà qu’elle entrait dans son champ de vision, et quelle vision il avait !
Elle avait des courbes. Des seins. Un petit derrière qu’un homme pouvait couvrir de ses mains. Des cheveux auburn bouffants sur ses épaules.
Elle ressemblait à ces vedettes de cinéma d’autrefois qu’étaient Marilyn Monroe et Ava Gardner, pour qui il avait adoré créer des vêtements. Des femmes concupiscentes aux silhouettes sensationnelles. Et voilà qu’il y avait une femme magnifique, juste là, devant lui, sa robe noire moulée sur sa taille de mannequin pulpeuse.
Il aperçut son nez coquin, légèrement redressé à son extrémité. La femme en question repoussa ses cheveux derrière son oreille. Elle avait de hautes et larges pommettes et sa mâchoire suivait une douce courbe.
« De quelle couleur étaient ses yeux ? » se demanda-t-il.
C’était une beauté naturelle. Un ange.
Elle retira quelques articles de sa bourse — un petit calepin et un stylo. Non. C’était un crayon. Elle écrivait quelque chose. Non. Elle dessinait. Il fut bouche bée. Elle reproduisait sa toute nouvelle robe, lui volant ainsi sa création.
Copyright © 2008 Kerrelyn Sparks
Titre original anglais : The undead next door
Copyright © 2011 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec HarperCollins Publishers
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Guillaume Labbé
Révision linguistique : Féminin Pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89667-286-8
ISBN numérique 978-2-89683-080-0
Première impression : 2011
Dépôt légal : 2011
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
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Z.I. des Bogues
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Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



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Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.
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Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Je désire exprimer ma gratitude à mon éditrice, Erika Tsang,
pour sa patience et ses conseils d’experte.
Les morts-vivants ont été très aimables envers nous.
Remerciements
Un autre livre achevé, et je suis encore plutôt saine d’esprit ! Je souhaite remercier tous ceux qui m’ont offert leur amour et leur soutien : mon mari, mes enfants, mes parents, et mes copines d’écriture — Vicky, MJ, Sandy et Vicky. Je remercie également mes collègues membres de la pasic , et des chapitres de la Romance Writers of America, basés à Houston. Je désire enfin remercier mes lecteurs et lectrices. Vos lettres et vos courriers électroniques sont des trésors que je conserve pour les moments où j’en ai le plus besoin. Je vous en remercie ! Puissiez-vous devenir des héros et des héroïnes dans la vraie vie !
Chapitre 1
Heather Lynn Westfield était au septième ciel. Qui aurait cru qu’un grand couturier de Paris ouvrirait une boutique raffinée au beau milieu de la région de Texas Hill ? Jean-Luc Écharpe avait dû ajouter quelque chose de bien fort dans son café, pour prendre une telle décision. Chose certaine, son café ne devait pas être du jus de chaussette, car dans son cas, ses chaussettes de soie brodées de son célèbre logo à la fleur de lys se détaillaient pour la modique somme de 200 $ la paire.
Heather voulait acheter quelque chose en souvenir de la grande ouverture de la boutique Le Chique Écharpe, mais les chaussettes étaient ce qu’il y avait de moins dispendieux sous ses yeux. Devait-elle se procurer une paire de chaussettes dont elle n’avait pas besoin, ou plutôt effectuer son prochain versement mensuel sur son Chevrolet 4 x 4 ? Elle poussa un petit grognement et replaça les chaussettes sur l’étagère de verre.
Une lumineuse solution de rechange agita ses neurones. Elle allait mettre la main sur un des hors-d’œuvre gratuits, le glisser dans un sac en plastique, lui accoler une étiquette Grande ouverture d’Écharpe et le conserver dans son congélateur pour l’éternité.
— Heather, pourquoi examines-tu ainsi des chaussettes pour hommes ?
Le regard perplexe de Sasha se transforma en un sourire entendu.
— Oh, je sais. Tu achètes quelque chose pour ton nouvel amant.
Heather éclata de rire en mettant le grappin sur une croquette de crabe du plateau d’un serveur qui passait près d’elle.
— Si seulement c’était le cas.
Elle n’avait jamais eu d’amant, et son ex-mari ne répondait même pas à cette définition. Elle enveloppa la croquette de crabe dans une serviette de papier, avant de glisser le tout dans sa petite bourse noire.
Des clientes se pavanaient du haut de leurs talons aiguilles, qui cliquaient sur le marbre gris, portant des robes dont le coût d’achat aurait été suffisant pour reconstruire La Nouvelle-Orléans. Heather espérait qu’elles ne pourraient pas deviner que sa robe de cocktail noire était une de ses créations maison.
Des foulards et des bourses créées par Écharpe étaient exposées sur les comptoirs de verre. Un élégant escalier en arc s’élevait jusqu’au deuxième étage. Les murs d’une partie de cet étage étaient couverts de miroirs. Des miroirs sans tain, d’après Heather. Au prix que coûtait la marchandise, il y avait probablement une armée de gardes de sécurité qui observaient les clients tels des faucons en chasse.
Les murs du rez-de-chaussée avaient été peints en gris pâle et s’enorgueillissaient d’une série de photographies en noir et blanc. Elle s’en approcha pour les regarder de plus près. Hou là ! La princesse Diana portant une tenue de soirée Écharpe. Marilyn Monroe vêtue d’une robe Écharpe. Cary Grant dans un smoking Écharpe. Ce type connaissait tout le monde.
— Quel âge a Écharpe ? demanda Heather à Sasha. Est-ce qu’il a plus de 70 ans ?
— Je ne sais pas. Je ne l’ai jamais rencontré.
Sasha pivota sur elle-même comme si elle déambulait sur un podium tout en jetant un coup d’œil autour d’elle pour voir qui la regardait.
— Tu ne l’as jamais rencontré ? Tu as pourtant été voir son défilé, à Paris, il y a quelques semaines.
Heather et sa vieille amie Sasha avaient toutes deux rêvé de carrières glorieuses dans le monde de la haute couture à partir du moment où elles s’étaient rendu compte que leurs poupées Barbie avaient des vêtements plus branchés que tous les citoyens de la petite ville de Schnitzelberg, au Texas. Heather était maintenant une institutrice, tandis que Sasha était devenue une mannequin bien en vue dans le monde de la mode. Heather parlait autant de la grande fierté qu’elle éprouvait envers son amie que de l’envie qu’elle ressentait malgré elle.
Sasha renifla par son nez rendu plus petit grâce à la chirurgie.
— Personne ne voit Écharpe, de nos jours. On dirait qu’il a disparu de la face de la terre. Certaines personnes disent qu’il a subi les conséquences de son propre génie et qu’il a perdu la tête.
Heather grimaça.
— C’est vraiment triste.
— Il a cessé d’organiser ses propres défilés et il ne se tracassera certainement pas pour une boutique comme celle-ci, située au milieu de nulle part. Il a des employés pour ça.
Sasha désigna du doigt un homme mince de l’autre côté de la pièce et chuchota à son amie.
— C’est Alberto Alberghini, l’assistant personnel d’Écharpe. Je me demande toutefois où il en est sur le plan personnel .
Heather jeta un coup d&