LES Chevaliers d antarès
198 pages
Français

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LES Chevaliers d'antarès , livre ebook

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Description

La mort de Lizovyk permet enfin à Kharla et à Skaïe de rentrer à la forteresse, mais la petite Camryn acceptera-t-elle de les y suivre ? Le peuple d'Antarès acclame enfin sa nouvelle haute-reine qui, le jour de son couronnement, recevra une offre bien étrange de la part des mages noirs.
Les sorciers se rassemblent de plus en plus souvent dans la nouvelle forteresse de Carenza pour discuter de la possibilité de jouer un rôle actif sur le continent. Cependant, les motivations du nouveau venu ne sont pas claires et sèment le doute parmi eux…
Puisque tous les sortilèges d'un sorcier disparaissent en même temps que lui, Sappheiros est libéré de ses douleurs et recouvre enfin toute sa force mais il se retrouve alors devant un choix difficile. Les dieux fondateurs Hapaxe et Atalée découvrent enfin leurs descendants grâce à Patris. Accepteront-ils de participer aux combats à venir ?
Quels sont les plans d'Abélie, quelles autres ''surprises'' réserve-t-elle à Javad ?

Informations

Publié par
Date de parution 28 mars 2019
Nombre de lectures 59
EAN13 9782924442074
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Déjà parus dans la même collection :
Les Chevaliers d’Antarès, tome 1 – Descente aux enfers Les Chevaliers d’Antarès, tome 2 – Basilics Les Chevaliers d’Antarès, tome 3 – Manticores Les Chevaliers d’Antarès, tome 4 – Chimères Les Chevaliers d’Antarès, tome 5 – Salamandres Les Chevaliers d’Antarès, tome 6 – Les sorciers Les Chevaliers d’Antarès, tome 7 – Vent de trahison Les Chevaliers d’Antarès, tome 8 – Porteur d’espoir
À paraître en 2018 :
Les Chevaliers d’Antarès, tome 10 – La tourmente Les Chevaliers d’Antarès, tome 11 – Alliance Les Chevaliers d’Antarès, tome 12 – La prophétie

À ce jour, Anne Robillard a publié plus de soixante romans.
Parmi eux, les séries cultes Les Chevaliers d’Émeraude et Les héritiers d’Enkidiev , la mystérieuse série à succès A.N.G.E ., Qui est Terra Wilder ? , Capitaine Wilder , la série surnaturelle Les ailes d’Alexanne , la trilogie ésotérique Le retour de l’oiseau-tonnerre , la série rock’n roll Les cordes de cristal ainsi que plusieurs livres compagnons et BD.
Ses œuvres ont franchi les frontières du Québec et font la joie de lecteurs partout dans le monde.
Pour obtenir plus de détails sur ces autres parutions, n’hésitez pas à consulter son site officiel et sa boutique en ligne :
www.anne-robillard.com / www.parandar.com

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Robillard, Anne, auteur
Les Chevaliers d’Antarès / Anne Robillard.
Sommaire : t. 9. Justiciers.
ISBN 978-2-924442-62-3 (vol. 9)
I. Robillard, Anne, auteur. Justiciers. II. Titre.
PS8585.O325C42 2016 C843’.6 C2015-942610-3 PS9585.O325C42 2016
Wellan Inc.
C.P. 85059 – IGA
Mont-Saint-Hilaire, QC J3H 5W1
Courriel : info@anne-robillard.com
Illustration de la couverture et du titre : Aurélie Laget Illustration de la carte : Jean-Pierre Lapointe Mise en pages et typographie : Claudia Robillard Révision et correction d’épreuves : Annie Pronovost
Distribution : Prologue
1650, boul. Lionel-Bertrand
Boisbriand, QC J7H 1N7
Téléphone : 450 434-0306 / 1 800 363-2864
Télécopieur : 450 434-2627 / 1 800 361-8088
© 2018 Wellan Inc. Tous droits réservés
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2017 Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2017
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
— Blaise Pascal

RECONSTRUCTION
P our pouvoir sauver la galaxie de la destruction projetée par Tramail, Patris, le créateur de l’univers, avait demandé à ses enfants célestes de maintenir les planètes du système solaire d’Achéron dans leur orbite tandis qu’il affrontait le dieu barbare. Toutefois, Patris avait dû déplacer celle où se trouvait Alnilam pour lui épargner une fin atroce entre les tentacules du monstre.
La pérégrination de la planète l’avait entièrement déstabilisée pendant plusieurs heures, la jetant dans le chaos. Tous les continents avaient été secoués par des tremblements de terre de magnitude incroyable, des tempêtes violentes, des tsunamis et des vents dévastateurs. Heureusement, Lessien Idril était rapidement intervenue, sinon tout aurait été anéanti.
À Alnilam, la plupart des villes des treize royaumes avaient subi des dommages importants. Résilients, les habitants avaient quitté leur cachette dès que le sol avait cessé de trembler. Ils avaient rapidement formé des équipes et entrepris de se débarrasser des débris pour pouvoir commencer les travaux de reconstruction. Partout les ouvriers s’employaient à rétablir l’électricité et à réparer les conduites d’eau potable essentielles au retour à la normale de la vie sur le continent.
Afin d’informer promptement la population de ce qui s’était passé, les journalistes avaient convergé vers les centres scientifiques des grandes villes pour questionner les savants.
Les astronomes avaient aussitôt jeté le blâme sur un gigantesque orage magnétique, puisqu’ils avaient remarqué un mouvement inexpliqué du soleil et des étoiles durant la tempête. Quant à eux, les géologues étaient persuadés qu’un sursaut du magma terrestre était responsable de tous ces désastres. De leur côté, les prêtres clamaient dans les rues qu’il s’agissait d’un avertissement des dieux qui désiraient voir leurs sujets se repentir et retourner dans les temples pour les adorer.
Dans son laboratoire de la forteresse d’Antarès, Odranoel ne cacha pas sa surprise de voir arriver une meute de reporters. Vu leur nombre, il décida de les recevoir dans la grande salle de tir plutôt que dans son bureau. L’un d’entre eux lui fit immédiatement part des théories déjà avancées par les autres branches de la science.
– Quel est votre avis, monsieur Odranoel ? enchaîna un autre homme.
– D’abord, laissez-moi vous dire que je suis plutôt étonné que mes éminents collègues soient arrivés à de telles conclusions alors que toutes les données sur le phénomène ne sont même pas encore disponibles. Il pourrait y avoir tellement d’autres explications.
– Comme quoi ?
– Un dérèglement des pôles magnétiques, le passage d’un corps céleste à proximité de la planète, une explosion solaire, un déplacement de la croûte terrestre…
– La colère du ciel ?
– Je suis un savant, monsieur, répliqua Odranoel, outré. Je ne crois pas à ces sornettes. À mon avis, la cause de cette perturbation atmosphérique n’est pas d’origine surnaturelle.
– Pourrions-nous subir des répliques durant les prochains jours comme c’est le cas lors des séismes normaux ?
– Il est impossible de le prévoir tant que nous n’aurons pas compris exactement ce qui s’est passé. Pour le moment, vous devriez apaiser la population et lui assurer que la communauté scientifique travaille d’arrache-pied pour lui fournir des explications dans les plus brefs délais. Maintenant, messieurs, je vous prierais de nous laisser continuer à mener notre enquête.
Les journalistes quittèrent les laboratoires en finissant de griffonner sur leur bloc-notes. Dès que le dernier eut franchi la porte de la salle de tir, les apprentis se mirent à applaudir leur patron qui, selon eux, avait maîtrisé la situation comme un véritable politicien.
– Suffit, les avertit-il. Retournez à vos postes.
Alors que les jeunes gens se dispersaient, Odranoel se dirigea vers son bureau. Il voulait communiquer avec ses collègues de divers royaumes pour entendre leurs théories de vive voix. Alors qu’il marchait dans le couloir, il se demanda si Skaïe avait réussi à s’en tirer indemne dans le nord du pays. Ses perceptions si différentes des siennes lui auraient été d’un grand secours pour résoudre ce mystère.
Pendant ce temps, les habitants de la forteresse aidaient les employés de la voirie à ramasser les éclats de verre, de brique et de béton des grands immeubles couverts qui avaient été abîmés pendant la tourmente. D’autres équipes faisaient la même chose à l’extérieur, où le vent avait causé beaucoup plus de dommages. Des portes, des volets et même des lampadaires avaient été arrachés et projetés à l’autre bout de la grande cour. Des constables consultaient tous les groupes de volontaires pour recueillir des témoignages, car l’inspecteur Kennedy tenait à établir la chronologie la plus précise possible de la tempête en plus d’obtenir un tableau complet de l’étendue des dommages dans la cité qu’il protégeait depuis bien des années.
Après avoir parcouru la cité à pied, le chef de la police était retourné à son bureau pour y remettre de l’ordre. Puis il avait fait le tour des nombreuses salles de travail pour s’assurer que la station redevienne fonctionnelle dans les plus brefs délais. À sa grande satisfaction, ses hommes s’affairaient déjà à remplacer les appareils endommagés et à rebrancher les fils arrachés. Il avait aussi écouté les rapports de ses constables. Les stationarius ne fonctionnaient toujours pas, mais l’équipe technique de la forteresse avait annoncé à la population que le service serait rétabli avant la nuit.
L’électricité, quant à elle, revenait peu à peu d’un quartier à l’autre de la ville.
Lorsque ses constables commencèrent à lui remettre leurs rapports écrits à la main, Kennedy s’installa à une grande table pour les lire. Il exprima tout de suite son soulagement de constater qu’il n’y avait eu, miraculeusement, aucun mort. Les blessés étaient pour la plupart des gens qui s’étaient entêtés à attendre la diligence dans la cour alors qu’on les avait avertis que les palefreniers ne sortiraient pas les chevaux de l’écurie. Ceux qui s’étaient massés sur le grand boulevard pendant le séisme avaient eu plus de chance.
Les témoins s’entendaient pour dire que le tremblement de terre n’avait pas duré plus de six heures. Inexplicablement, tous les phénomènes atmosphériques avaient pris fin exactement au même moment. L’inspecteur avait étudié les sciences avant de choisir une carrière policière, mais il n’arrivait pas à comprendre comment c’était possible. « C’est comme si une main divine avait abaissé un levier pour mettre en branle la destruction du monde, puis qu’elle avait changé d’idée six heures plus tard… » raisonna-t-il.
L’inspecteur ne vit pas le temps passer, mais au début de la soirée, il fut contraint d’allumer sa lampe à l’huile d’urgence pour continuer à lire les rapports jusqu’à ce que les circuits électriques de l’immeuble de la police soient enfin rebranchés.
Un des constables lui apporta alors un sandwich et une chope de bière tiède en lui disant que c’était tout ce qu’il avait pu trouver dans le grand hall. Les fours ne fonctionnaient toujours pas. Kennedy s’en contenta. Il mangea en regardant par la fenêtre qui donnait sur l’avenue couverte et se réjouit de voir s’allumer une à une les devantures des boutiques. La sonnerie de son stationarius le fit sursauter. Il déposa son repas pour répondre.
– Monsieur Kennedy, ici Anabeth Dawkins, de la centrale électrique. Je veux simplement vous prévenir que nous n’avons trouvé qu’une surcharge magnétique sur nos circuits. Puisqu’ils se trouvent sous terre, rien n’a été arraché.
– Comment

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