Les Chroniques oubliées d Hyperion - Tome2
208 pages
Français

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Les Chroniques oubliées d'Hyperion - Tome2 , livre ebook

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Description


Un bruissement d’ailes, un cri strident puis... le néant.


Embarqués à bord du Redoutable, Maxine, Gustavio, Soën et Abélard retrouvent le commandant et prince héritier Arsène de Valfort.


La tension, les rancœurs et les rapports de force sont de mise entre l’équipage Agadorien et les prisonniers Hypériens. Néanmoins, la cohabitation doit l’emporter : ce long voyage permettra peut-être d’atteindre le cinquième continent, lieu mystérieux qui semble détenir des réponses déterminantes pour l’avenir des quatre nations... et de Maxine.


La jeune femme développe des capacités étranges dont elle ignore la provenance, devra rester vigilante face à la magie et les rapaces qui ne sont jamais très loin d’elle...


Au gré des tempêtes, des relations diplomatiques tumultueuses, des attaques de monstres marins et de pirates... l’expédition s’annonce difficile.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 janvier 2022
Nombre de lectures 11
EAN13 9782490630981
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table of content Prologue 1 Max 13 Soën
L’Auteure
Lina est née le 1er juin 1980 à Béthune dans le Pas de Calais. Férue d’Histoire, elle a suivi un cursus universitaire d’histoire ancienne, spécialisée en religions et légendes antiques à l’Université d’Artois d’Arras. C’est lors de son passage sur les bancs de la fac qu’elle a découvert les écrits de Tolkien et Eddings mais elle s’est passionnée dès le lycée pour Gautier, Baudelaire, Poe, Stoker et Austen. Bercée par toutes ces histoires fantastiques et fantasy, elle se lance dans l’écriture de son premier univers fantasy. Puis plus tard, alors qu’elle s’est tournée vers l’enseignement, elle décide de se mettre à l’écriture des maîtres du Crépuscule. Un univers peuplé de maîtres vampires charismatiques sur fond de légende ancienne et de géopolitique vampirique. Ses amies conquises la pousse à tenter l’aventure Lina Déranor en maison d’édition.
Les Chroniques oubliées d’Hypérion est sa seconde aventure livresque mêlant fantasy militaire, magie et malédiction.
Aujourd’hui, son cœur balance entre fantastique et fantasy, le tout saupoudré d’une petite dose de romance. Ses univers sont toujours empreints de légendes ou de la marque de l’Histoire.
Lina Déranor
Les chroniques oubliées d’Hypério n

2 . Boréalis, le cinquième continent
INCEPTIO

Direction éditoriale : Guillaume Lemoust de Lafosse
Ophélie Pourias
© Inceptio Éditions, 2022
ISBN : 978-2-490630-97-4
Inceptio Éditions
3 allée des Lys
44540 Vritz
www.inceptioeditions.com
Organisation des nations-continents :
1er continent : Royaume d’Astoria
Roi Ramani
Nation du vautour
Couleur : Bleu et jaune
Arme de prédilection : double hache

2e continent : L’Empire d’Hypérion
Empereur Kunis
Nation de la harpie
Couleur : Noir et or
Arme de prédilection : Rapière

3e continent : Les terres d’Agador
Général de Valfort
Nation du faucon
Couleur : Blanc et noir
Arme de prédilection : Arc, épée

4e continent : Tribu de Mésonia
Chef de tribu Leïla
Nation du harfang des neiges
Couleur : Marron et blanc
Arme de prédilection : Arme de jet, javelot

5e continent : Boréalis
Reine Miraya
Caste des grands invocateurs.
Nation du condor
Couleur  : Turquoise et Or
Arme de prédilection  : Sabre et magie
Prologue

Le vent s’était levé et la pluie s’abattait sur les terres de la harpie sans discontinuer. Il était presque déroutant de voir que ce pays était perpétuellement battu par le mauvais temps. Le ciel grisâtre ne laissait pratiquement jamais la chance d’apercevoir un azur plus clément. Si je n’étais pas aussi prosaïque, j’aurais pu jurer que cette nation était maudite par une entité mystérieuse. Qu’auraient bien pu avoir fait les Hypériens pour mériter une telle colère ?
Les mains dans le dos, immobile, j’observais la résistance menée par les grands arbres du parc contre les bourrasques violentes d’un maître de l’air déchaîné. Mon regard se portait de temps en temps vers un horizon lointain que je ne pouvais pourtant pas apercevoir d’ici. Mes yeux espéraient trouver la voile d’un navire en partance pour une contrée inconnue sur des flots agités et peu enclin à apporter assistance même aux marins les plus chevronnés. Sans cesse depuis ces derniers jours, l’image d’une jeune femme en proie à une magie étrange et puissante me martelait l’esprit. Que s’était-il passé dans cette salle ? D’où lui venait cette aura magique et démesurée ? Nous avions, comme tous les peuples de ce côté-là de la mer, entendu parler de ces légendes anciennes concernant la force, le pouvoir et la protection que pouvait apporter l’esprit de certains animaux à quelques guerriers élus. Mais comme mes homologues, j’étais empereur et général de mes armées, je ne pouvais donner du crédit à de telles histoires. D’autant plus que durant ces années sur cette terre, je n’avais jamais pu le constater de mes yeux. Tout ceci ne devait être que des contes que l’on racontait aux enfants pour les endormir. La vérité était tout autre chose. Violence, guerre, cruauté, alliance, stratégie et traîtrise, voilà ce qu’était réellement notre monde. Être le plus fort pour pouvoir inspirer crainte et méfiance à son voisin belliqueux avant qu’il ne vous considère comme trop faible et s’empare de votre empire. C’est ce que mon père m’avait appris et son père avant lui. Et c’est ce que je tentais d’enseigner à mon fils, le futur empereur d’Agador.
Notre devoir était de protéger notre famille et notre peuple contre les convoitises des autres. Le faucon trônait aujourd’hui dans la salle du palais de Gloriana et avec un peu de chance, il le serait aussi à Vayolis, capitale d’Astoria. Battre avant d’être battu.
Pourtant en cet instant, le doute m’étreignit la poitrine. Je l’avais laissé partir par ces mers démontées pour découvrir et mesurer l’ampleur de la force de ce cinquième continent. Mon seul et unique fils héritier. Je le savais aguerri, fin stratège et bon combattant. Mais qu’en serait-il s’il ne revenait pas ? Séfriane ne me le pardonnerait jamais !
En partance sur un navire qui comptait à son bord les anciens compagnons qu’il avait trahis à ma demande, je n’étais plus tellement sûr que la finalité de cette mission-là en valait la peine. J’avais l’intuition que le prix à payer serait disproportionné.
Quelques coups contre la porte me sortirent du cocon infernal dans lequel je m’étais enfermé.
— Entrez ! annonçai-je sans autre forme de procès.
— Majesté ?
Je reconnus la voix de Léonard Astraldi, mon fidèle et loyal aide de camp depuis de nombreuses années.
— Léonard ! Quelles nouvelles m’apportez-vous ? m’enquis-je sans me retourner.
— Un messager astorien est venu nous annoncer que la totalité du territoire hypérien était occupée par nos armées.
— Tout ?
— Tout, Mon Général.
— Où est le roi Ramani ?
— Il est retourné sur ses terres… mais a laissé sa fille sur place à la tête d’une partie de son armée.
J’esquissai un sourire narquois. Bien sûr, l’alliance et la confiance qui va de pair avec avaient leurs limites.
— Qu’en est-il des recherches pour retrouver l’empereur Kunis et certains officiers et nobles de sa suite ?
— Elles sont toujours en cours… mais le froid et le ciel peu clément ne tournent pas à notre avantage.
— Certes. Faites tout de même poursuivre la prospection.
— Bien mon général.
Le son atténué de ses pas sur le luxueux tapis du bureau de l’empereur Kunis m’apprit qu’il allait sortir de la pièce. Je me retournai brusquement pour l’arrêter.
— Léonard ?
Il s’immobilisa la main sur la poignée dorée de la porte.
— Comment s’est passé l’embarquement de mon fils ? repris-je.
— Bien. Il a appareillé sur Le Redoutable , l’une de nos meilleures frégates. L’équipage et le capitaine Harmès lui sont dévolus et loyaux. Ce sont de très bons marins. Le capitaine a beaucoup d’expérience, et le prince a suivi une bonne formation. Quelques hommes parmi son propre bataillon personnel de cavaliers l’accompagnent.
Ces quelques nouvelles me rassurèrent quelque peu.
— Et pour les rebelles hypériens ? Pour ce lieutenant… Rochart ?
— Ils ont été mis aux fers dans les cales du bâtiment. Le lieutenant Rochart n’était toujours pas éveillé lorsqu’ils ont pris la marée.
Je passai distraitement la main sur ma barbe tout en me dirigeant vers le fauteuil et l’immense bureau trop luxueux et ouvragé à mon goût.
— Je ne suis pas sûr que tout ceci soit une bonne idée. J’aurais dû refuser.
— Si je peux me permettre Votre Majesté, le prince Arsène est un jeune homme compétent qui a la tête froide. Il saura mener à bien cette mission comme il l’a toujours fait au demeurant, et puis il s’est proposé de son propre chef.
— Je connais sa bravoure et sa loyauté envers notre nation. Néanmoins, je ne suis pas crédule. Sa proposition tendait autant à me rendre service qu’à sauver la tête de cette jeune officier. En avez-vous appris plus sur elle ou sa famille ?
— Elle est issue du peuple. Un père artisan et une mère qui les a abandonnés elle et son frère, le lieutenant de vaisseau Gustavio Rochart. Leurs états de service sont excellents et irréprochables. Engagés très jeunes, ils ont gravi les échelons. Lui dans la marine, elle parmi les voltigeurs. Elle est sortie major de la promotion des premiers grades. Son dossier la décrit comme une, voire la meilleure voltigeuse de son bataillon.
— Qui s’est occupé de sa formation ?
— Le commandant Auguste Marchiado, ancien voltigeur émérite… et votre fils, Arsène.
En tant que soldat, j’avais déjà entendu parler de ce Marchiado, loyal, aguerri. Quant à Arsène, je l’avais moi-même éduqué. Autant dire que cette jeune femme avait suivi les meilleurs enseignements.
— J’ai donc laissé mon fils embarquer avec une spécialiste de la voltige et des armes blanches.
— En réalité, nous avons su par le capitaine Félix Pavilars lui-même que les lieutenants Rochart et Hardy ainsi que le capitaine Dulac étaient membres de la confrérie des assassins de la harpie.
— Formidable ! tonnai-je en tapant du poing sur la surface plane du bureau.
Léonard baissa les yeux en signe de soumission.
— Que lui a-t-il pris de vouloir défendre cette officier rebelle à la langue aussi aiguisée qu’un poignard ?
— À ce que m’a relaté votre fils, ils étaient partenaires au sein de la confrérie. Arsène a sans doute trouvé en elle un alter ego féminin.
— J’aurais préféré qu’il le trouve en la princesse Juliana. Cela aurait arrangé mes affaires. Elle est pourtant une bonne guerrière et ses charmes sont indéniables ! Elle est de sang noble de surcroît. Pourquoi s’est-il amouraché de cette… paysanne ? fulminai-je, inquiet.
— Amouraché ? C’est au-delà de ça. D’après ce que j’ai pu observer et entendre, il me semble que votre fils serait prêt à beaucoup de choses pour elle. Il voit en cette jeune femme bien plus qu’une fille de basse extraction… même s’il ne s’en rend pas vraiment compte.
— Alors c’est pire que ce que j’imaginais ! déclarai-je, effrayé par la tournure des choses.
— Pas tout à fait.
— Comment ça

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