Les Fabuleuses Hallucinations de Théodore Simmons
330 pages
Français

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Les Fabuleuses Hallucinations de Théodore Simmons , livre ebook

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Description

Londres, dans les années 80. Théodore pense avoir des hallucinations lorsque Lana Blackwood, son amour de jeunesse qu’il pensait morte, entre dans son bar. Sa présence est pourtant bien réelle, tout comme l’existence du « Monde d’en bas ». Dans ce monde magique, Théodore libère accidentellement les pouvoirs du casque d’Ares, délivrant un monstre légendaire venu des profondeurs de l’océan. Infecté par son venin, il lui reste peu de temps avant de se transformer en bête sauvage incontrôlable.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782381240176
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LES FABULEUSES HALLUCINATIONS
DE THÉODORE SIMMONS
OLI ONDOR
LES FABULEUSES HALLUCINATIONS DE THÉODORE SIMMONS
Roman Fantastique
FABRIQUÉ EN FRANCE
ISBN : 978-2-38124-016-9
© Octobre 2020, YOUSTORY
Tous droits de reproduction, d’adaptation, de tradu ction, intégrale ou partielle, réservés pour tous pays. L’auteur est seul propriét aire des droits et responsable du contenu de ce livre.
Prologue
Un homme élégant avec une barbe bien fournie et un charisme qui s’imposait dans sa démarche.
D’un pas pressé, mais sûr de lui, il longe un long couloir en faisant résonner le bruit de ses talons qui frappent contre le sol. L’homme é tait tellement pressé qu’il donnait presque l’impression de courir. Il se retrouve face à deux immenses portes noires en bois avec un “O” gravé en lettre d’or dessus.
Il ouvre les portes battantes qui mènent sur le cou loir d’une bibliothèque, il longe les allées remplies de milliers de livres de toutes sor tes, tous poussiéreux ; ses talons continuent de résonner.
Au milieu de ces rangées de livres se trouve un esp ace de lecture avec six adolescents assis dans des fauteuils disposés en de mi-cercle devant un feu de cheminée. La bibliothèque semble ne pas avoir été u tilisée depuis des lustres, de la poussière sur les tables, des toiles d’araignées re couvrent la rangée des livres d’Alexandre Dumas.
Les jeunes gens ne comprenaient pas ce qu’ils faisa ient ici. À vrai dire, c’est à peine s’ils se connaissaient. Ils commencèrent à se quest ionner sur le pourquoi de leur présence. Lorsque, tout à coup, ils entendirent les mêmes bruits de talons qui approchent dans leur direction.
L’homme s’avance jusqu’à la cheminée et se tient dr oit devant les enfants avant de les nommer par leur nom.
L’homme :ton ?Jupiter, Vénus, Apollon, Neptune, Mercure, Plu… Plu
L’homme voit Pluton en train de dormir sur le faute uil.
Il s’apprête à crier pour le réveiller, il ouvre la bouche ; tout à coup, la tête de celui-ci se transforme littéralement en celle d’un lion. Un puissant rugissement qui sort de sa gueule réveille Pluton, qui, surpris, évacue involo ntairement un pet aigu droit sur Apollon, qui tourne de l’œil.
Apollon :Oh mon Dieu, mais tu es pourri de l’intérieur, dit-il en se tenant le nez.
Pluton :, Pourri ? Si tu essayes de me flatter… c’est réussi dit-il avec un sourire sadique
Tout le monde le regarde avec étonnement et incompr éhension. L’homme se tient la tête d’épuisement.
Jupiter est un jeune homme brun très propre sur lui, il a cette lumière qui se dégage de lui quand il vous regarde. Comme s’il s’inspirai t de chacun de vos mots, il vous donne de l’espoir, et donne l’impression de croire profondément en vous ; c’est un fascinateur.
Vuté, par ses yeux noisette quiénus est une jeune femme brune, elle incarne la bea font ressortir son teint hâlé. Avec son sourire, el le pouvait faire disparaître vos peurs, vos craintes, vos problèmes, et rendre votre vie pl us belle par un simple pincement de
lèvres.
Apollon, lui, est fort, costaud, fier, il incarne la force de caractère. Il est presque plus large d’épaules que le fauteuil dans lequel il est assis, il donne l’impression d’être constamment en train de penser à quelque chose, de divaguer.
N, calme et inoffensive, maiseptune, elle, est une jolie blonde qui paraît douce quelque chose de sombre dans son regard renferme un violent torrent. Elle est imprévisible, et rêve d’aventure.
Mercure est une rebelle, une rouquine qui serre les dents, elle le démontre à sa posture voûtée, les coudes sur les genoux, impatien te de savoir ce qu’ils font ici. C’est une fille d’action, qui n’attend que le conflit.
Pement le plus particulier de tous. Illuton est un blond au regard diabolique, il est sur a quelque chose qui le différencie des autres. Chac un d’entre eux dégage plus ou moins cette bienveillance, mais pas lui… Il est le seul allongé avec beaucoup d’aisance, rêveur, en train de croquer une pomme ro uge avec ses dents d’une blancheur inégalable.
Neptune :Monsieur, qu’est-ce que nous faisons ici ?
Pluton :Tu ne vois donc pas qu’on est là pour être punis d e nos péchés ?dit-il avec un grand sourire.
Tous les autres le regardent avec indifférence.
L’Homme :e avec vous.Vous êtes ici, car j’aimerais partager quelque chos
Jupiter :Qu’en est-il ?
L’homme se dirige vers la cheminée et appuie sur un bouton dissimulé dans l’œil de la moulure d’un ange . Instantanément, une porte s’ ouvre au-dessus de la cheminée, laissant apparaître une étagère secrète qui contena it quelques livres avec des couvertures assez épaisses et des disques vinyle da ns leur pochette couvertes de poussières.
Il saisit le premier livre de la rangée, et se reto urne face aux enfants. Ces derniers observent tous le livre avec attention.
Ils peuvent lire distinctement sur la couverture :
“Les Fabuleuses hallucinations de Théodore Simmons. “
Vénus :Monsieur, qu’est-ce que c’est ?
L’Homme :Il s’agit probablement de l’histoire la plus import ante depuis la création des temps. Asseyez-vous confortablement dans votre fauteuil, je vais vous raconter l’histoire… de Théodore Simmons.
L’homme sort un disque vinyle de l’étagère secrète, couvert de poussière ; il souffle dessus, sort le disque et le pose sur un phonograph e à côté de la cheminée. Le saphir se pose sur le disque, qui commence à tourner. De l a poussière s’expulse de la trompe pour laisser sortir les douces notes duLac des SignesdeTchaïkovski.
Apollon :Qu’est-ce que cette plaisante mélodie, monsieur ?
L’homme :On appelle ça du “Classique“.
Vénus :C’est apaisant.
L’homme :C’est simplement le calme qui annonce la tempête.
Les fabuleuses hallucinations de Théodore Simmons
Oli Ondor
L’Homme :is sûr qu’il dirait :Si Théodore pouvait parler en ce moment même, je su
“Je m’appelle Théodore Simmons, et je suis sur le p oint de mourir. “ À vrai dire, Théodore est même en train de s’interroger alors qu ’il cri de douleur… Il se demande qui a bien pu lui tirer une balle en plein torse, a lors qu’il tombe à pic d’une falaise de plus de cent mètres avec des guirlandes de Noël aut our du cou. La mer frappe tellement fort les rochers en bas de la falaise qu’ on n’entend presque pas le tonnerre qui gronde au-dessus de sa tête.
Mais comment a-t-il fait pour se retrouver dans cet te situation assez “incommodante“ le jour de Noël me demanderez-vous ?
Eh bien, je pense que nous en sommes tous au même p oint, Théodore se demande comment tout ceci apu bien lui arriver. Il se rappelle l’armequi vient de lui exploser le torse, un revolver avec un symbolegravé sur la crosse un 666 qui se superposaient pointant de leurs queues l’Est, l’Ouest et le Nord. Il est fou de rage, et tente de se débattre tandis qu’il se dirige droit vers des roch ers. Mais plus il tombe et plus le temps lui semble long.
Il sent le vent frais caresser chaque partie de son corps et il reste fasciné par ses cheveux longs qu’il voit flotter et danser dans les airs devant ses yeux.
Cette douleur au torse lui donne l’impression que c e dernier a été perforé par un harpon. À vrai dire, la seule chose dont Théodore s e rappelle est une arme de poing avec une danseuse dessinée sur le cross de l’arme q ui vient de l’abattre.
Tandis que Théodore flotte dans les airs, il commen ce à accepter son sort, et tente, malgré la douleur, de trouver au fond de lui tout l ’amour, toute l’amitié, tout le plaisir, et toute la joie qu’il a pour mourir en paix.
Mais une mélodie trotte dans sa tête et ne cesse de rappeler comment tout a commencé quelques jours auparavant.
L’Homme sort de l’étagère secrète un disque vinyle et se dirige vers un lecteur encore poussiéreux, et place le 33 tours sous le sa phir. Il appuie sur le bouton, et le vinyle commence à tourner et joueJourney - Any Way you want it.
L’homme :Croyez-moi les enfants, je vous jouerai chacun des morceaux qu’il y a dans ce fabuleux livre.
Chapitre 1 : Se fier aux palpitations d’un cœur qui s’emballe
Le décompte qui approchait de Noël ne se comptait p lus que sur les doigts d’une main. La ville de Londres mettait du Whisky dans so n thé, elle était en folie depuis des mois, en attendant de sortir le sapin et les guirla ndes. Depuis des semaines, la neige tombait en abondance sur les toits de la ville et b loquait presque toutes les routes, chemins et ponts. Les Londoniens ne cessaient d’inv estir les rues et les pubs en masse, en se battant, dansant, chantant en groupe o u pas.
Chaque soir était comme un feu d’artifices qui marq uait la décennie… Celle des années quatre-vingts. La ville perdait de plus en p lus la notion de la réalité, ce qui rendait les bars et les pubs les endroits les plus appréciés et les plus rentables de la fantasmagorique cité de Londres.
Cette “adoration“ de la fête positionnaient les bar mans comme des Rockstars, et chaque établissement cherchait à rendre chaque soir ée de plus en plus phénoménale, en créant des thèmes plus excentriques chaque nuit.
À cette époque, pendant la journée, les Londoniens subissaient leurs ivresses de la nuit passée à leur travail ou au chaud dans leur li t.
Le soleil qui se camouflait derrière les nuages com mençait à se coucher pour laisser apparaître la froideur de la nuit, et la neige cont inuait de tomber en masse jusqu’à bloquer la rue qui défilait devant la baie panorami que du Ten Bells, le pub où travaillait Théodore. Ce pub était le point central entre plusi eurs zones culturelles, les riches se mêlaient aux pauvres, les excentriques aux musicien s renommés, les artistes torturés aux hommes d’affaires et leurs mauvaises manières ; c’est ce qui faisait la richesse et l’authenticité du Ten Bells.
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