Les Fées Mères du Temps Opus 3
101 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les Fées Mères du Temps Opus 3 , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
101 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Vivre l'instant présent, et Advienne Que Pourra


L’Empereur de Kamloops, Lucindor, a pris place sur le trône du Royaume de Laurentides, et grâce à ses armées, a envahi le Royaume de Gaspésie. Lucindor a proclamé l’interdiction des écrits dans tout son empire pour endiguer toute rébellion. Avec l’appui de ses Chevaliers Noirs et de la brume maléfique de la Contrée de King, il fait régner la terreur sur toutes ses terres. Mais alors qu’il lutte pour s’approprier le pouvoir de la Source Genèse des Âmes, les destinées se réveillent aux différents coins de ce monde pour sauver les Fées Mères du Temps...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 mai 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782368326985
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LesFées Mères du Temps
OpusIII :

LeTemps des Destinées
La SAS 2C4L — NOMBRE7,ainsi que tous les prestataires de production participant à laréalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pourresponsables de quelque manière que ce soit, du contenu engénéral, de la portée du contenu du texte, ni dela teneur de certains propos en particulier, contenus dans cetouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demandeet pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui enendosse la pleine et entière responsabilité.
David Petit-Laurent



LesFées Mères du Temps
OpusIII :

LeTemps des Destinées

Épisode1  « La flamme de l’espoir »11
Épisode2  « Que souffle l’espoir »29
Épisode3  « La révolte de l’espoir »45
Épisode4  « Le crépuscule du Mal »61
Épisode5  « Terres brûlées »79
Épisode6  « Les vents de la colère »91
Épisode7  « La source des destinées »109
Épisode8  « Le Temps des Rêves »127
Épisode9  « Notre Destinée, ici et maintenant »139
Épisode10  « Le Sanctuaire des Destinées »155
Épisode11  « La Guerre des Destinées »173
Épisode12  « Le Temps des Destinées »185
Postfaceet Remerciements205
Le Temps des Destinées

L’Empereurde Kamloops, Lucindor, a pris place sur le trône du Royaume deLaurentides, et grâce à ses armées, a envahi leRoyaume de Gaspésie.

Lucindora proclamé l’interdiction des écrits dans toutson empire pour endiguer toute rébellion. Avec l’appuide ses Chevaliers Noirs et de la brume maléfique de la Contréede King, il fait régner la terreur sur toutes ses terres.

Maisalors qu’il lutte pour s’approprier le pouvoir de laSource Genèse des Âmes, les destinées seréveillent aux différents coins de ce monde pour sauverles Fées Mères du Temps…
Épisode1  « La flamme de l’espoir »

Le Royaume deLaurentides avait connu le temps de la grandeur, du rayonnement, dela paix, et de l’espoir. Mais c’était il y a bienlongtemps, ce n’était même plus un souvenir. Lesannées avaient fait leur œuvre, soufflant sur ce passéglorieux, le faisant disparaître comme une couche de poussières’évaporant dans la lumière, fines particules sedésagrégeant dans un faisceau amnésiant. Pluspersonne ne se souvenait de l’ancienne gloire de ce Royaume, dutemps où sa capitale dorée rayonnait au bord est desMontagnes d’Elodin, où les Reines louaient, du haut deleur trône, le pouvoir divin des Fées Mères duTemps. Qui connaissait le nom de Caroante, la Fée du passé Ou Cadispero, la Fée du futur ? Et que dire de FéeMère, celle du présent, ou Eterna, celle de l’éternité…elles avaient sombré dans l’oubli, enfermées aufond d’un puits scellé par la main du démon.Prier les Fées était devenu un crime puni de la peinede mort. La religion qu’elles véhiculaient étaitdésormais bannie depuis près de six siècles.Plus personne n’avait osé en parler, l’obligeant às’éteindre dans le néant de l’oubli. Toutesles icônes les représentant furent détruites parl’armée, et le souvenir des Fées s’effaçaà mesure que le temps accomplissait son œuvre. Alors,lentement, le Royaume de Laurentides perdit son âme, son peuples’inclina, non sans une rage contenue, devant l’empereurde Kamloops, Lucindor, devenu maître de Laurentides, et s’enremit à sa volonté, oubliant ainsi la sienne. Lucindorne s’accapara pas non seulement ce Royaume qui constituaittoute la partie est de ce monde, mais il prit aussi possession de laCité d’Or, sanctuaire des Fées caché dansles abîmes des Montagnes d’Elodin. Grâce aux ondesde ce temple divin couplé avec le pouvoir de la Source Genèsedes Âmes qui y coulait, son corps put jouir d’uneimmortalité aussi extraordinaire que terrifiante pour lepeuple. Les laurentiens craignaient leur maître, ils ne sefaisaient aucune illusion sur la pitié qui n’existaitpoint dans son noir regard, et redoutait plus que tout le courroux desa Garde rapprochée, les Chevaliers Noirs. Lucindor avaitbanni les Fées, mais aussi l’écriture. Etquiconque contrevenait à ces ordres impériaux se voyaittuer, sans une once de procès, par la lame d’un de sesdix Chevaliers. Lorsque son règne avait commencé,l’armée s’était chargée d’exécuterles sentences, car les rebelles étaient nombreux. Mais au fildu temps, les révoltés se faisant plus rares, lesChevaliers Noirs, se déplaçant en deux groupes de cinq,furent les seuls bourreaux des ordres impériaux, l’arméene procédant qu’aux arrestations. Ils n’étaientcertes que dix, mais leurs montures possédaient une tellevélocité, une telle force qu’ils avalaient lesdistances si rapidement que les condamnés avaient àpeine le temps de prier les Fées, dernière rébellionpossible. Mais ce que redoutaient le plus les condamnés, cen’était pas tant l’exécution en elle-même,mais ce qu’il advenait de leur dépouille. Si le peuplene rendait plus gloire aux Fées, il n’en conservait pasmoins la croyance au voyage de l’âme se ressourçantdans la Source Genèse des Âmes et reprenant ensuite viedans une nouvelle enveloppe charnelle. Pour se faire, il fallaitalors que le corps soit brûlé et les cendres verséesdans un des fleuves de ce monde. L’ordre de Lucindor étaitd’enterrer le corps des rebelles, annihilant ainsi toutepossibilité de réincarnation. Les Chevaliers Noirs,après avoir exécuté la sentence irrévocable,récupéraient les dépouilles pour les enterrerdans un lieu tenu secret.
Ainsi étaitdevenu le Royaume de Laurentides, une vaste terre réduite ausilence. La terreur avait pris la place de la liberté et cettedernière était devenue aussi illusoire que de voir uneprière être exaucée par les Fées. Lalignée de Laurentides avait disparu, et plus aucun habitant duRoyaume n’osait espérer revoir un jour une Reine prendreplace sur le trône. Mais alors que Laurentides déclinaitdans son froid crépuscule, une dernière lueur d’espoirscintillait dans l’horizon, imperceptible pour l’âmequi n’avait plus la foi, mais chaleureuse et étincelantepour celle qui voulait encore y croire. Lucindor n’étaitpas encore le maître de la Source Genèse des Âmes,les Fées Mères du Temps n’avaient pas encoredisparu de ce monde et, dans cet hiver naissant, elles allaientbientôt lancer leurs dernières forces dans la bataille.Avec le printemps en mire, elles ne demandaient qu’àfaire résonner les cloches de l’espoir, pour rendre l’herbe plus verte, la lumière plus éclatante …

***

Afinerte étaitl’une des cités les plus à l’est du Royaumede Laurentides, seule Mestoren, plus au nord et cachée par lesBois de Vents Couverts, poussait plus loin les limites du Royaume.C’était une ville portuaire qui était traverséepar le fleuve de Laurentides (le bras est du fleuve) et qui donnaitsur la mer orientale. Afinerte était loin de ses annéesfastes, du temps où le commerce des produits de la mer étaitflorissant et inondait les marchés de la capitale. Ce n’étaitplus une ville grouillante de bateaux, de pêcheurs, decommerçants, la terreur instaurée par Lucindor avaitfait chuter le nombre d’habitants. Ces derniers qui, jusqu’àl’arrivée de l’empereur, étaient des bonsvivants, n’étaient désormais plus que dessurvivants. La pêche dans la mer orientale n’étaitplus un art de vivre, mais un besoin primaire pour subsister dans cestemps troubles. Le règne de Lucindor avait donc fait changerle climat de la ville, le côté gaillard et remuant quiagitait les ruelles jadis bondées avait laissé place auquotidien casanier, routinier. Seuls quelques étalages depoissons, aux abords du port, rappelaient de quoi vivait la cité.
L’hiver avaitcommencé à poindre dans le ciel. Les nuages étaient,depuis quelques jours, plus épais, plus gris, le soleilpeinait à les traverser pour atteindre les rivages. Latempérature restait agréable, la mer adoucissant l’air,mais les vents soufflaient plus intensément, remuant les eauxet les bateaux qui y voguaient. Charlaine était assise sur laplage, les pieds nus dans le sable, jouant avec ses orteils et lesgrains ambrés. Elle scrutait l’horizon qui s’enfonçaitdans une froide obscurité. Quelques bateaux rentraient deleurs pêches quotidiennes, aucun n’avait ouvert lesvoiles pour naviguer et pêcher de nuit. Non pas que la pêchey était mauvaise sous le regard des deux lunes, mais la peurparalysait les pêcheurs, ils redoutaient qu’un maléficede l’empereur ne leur tende un piège la nuit tombée.Déjà que plus aucun n’osait s’aventurerloin des rives du continent, alors tenter une expédition denuit était devenue presque blasphématoire. Charlaineallait sur ses quinze ans, mais elle était déjàusée par les vents, blasée de ce quotidien qui nelaissait transparaître aucun espoir d’un meilleurlendemain. Une mèche de ses cheveux roux teintant sur le blonden fonction de l’éclat du soleil passa devant ses yeuxd’un bleu terne, presque dénué de lumière.Elle chassa d’un revers de la main cette mèche rebelle,en expirant bruyamment. Elle esquissa un léger sourire enpensant que dans ce monde, seuls ses longs cheveux semblaient défierl’ordre établi. Elle avait beau les brosser chaquematin, à la moindre invitation du vent, ils se désorganisaientdans un mélange savoureux et charmant. Eldon, qui arrivaitdans son dos, appréciait la vue de cette chevelure oscillantentre le roux et le blond, et craquait encore plus devant les tâchesde rousseur qui étoilaient les pommettes de la jeune fille. Ils’assit à ses côtés sans prononcer un mot,juste en lui souriant timidement, puis, dans un mimétismesilencieux, fit voyager son regard dans le crépuscule quicaressait l’horizon. Après quelques instants, ils’aperçut que Charlaine avait ôté seschaussures, ce qui lui fit un prétexte pour prendre laparole :
Tu ne redoutes pas de prendrefroid en restant les pieds nus dans le sable ?
J’aime sentir ses grainsglisser sous ma peau, et l’hiver n’est pas encorearrivé, je profite des dernières douceurs del’automne.
J’espère que l’hiverne sera pas trop rude, les anciens disent qu’il sera plussévère car les lunes sont en retraits.
Si cela est ta seule espérancedu quotidien…
Charlaine dit cettephrase sans aucune joie, presque avec dédain. E

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents