261
pages
Français
Ebooks
2013
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Ebook
2013
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Publié par
Date de parution
10 octobre 2013
Nombre de lectures
5
EAN13
9782894359044
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Publié par
Date de parution
10 octobre 2013
Nombre de lectures
5
EAN13
9782894359044
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
P REMIÈRE ÉPOQUE
T OME 1 : L A PIERRE DU DESTIN
T OME 2 : L ES TABLETTES DE MITRINOS
T OME 3 : L ’AUTEL DES SACRIFIÉS
T OME 4 : L ES BRUMES DE SHANDARÉE
D EUXIÈME ÉPOQUE
T OME 5 : L A DERNIÈRE CRISTALOMANCIENNE
T OME 6 : L E TESTAMENT DES ROIS
T OME 7 : L E CHEVALIER DE CRISTAL
T ROISIÈME ÉPOQUE
T OME 8 : L E RÈGNE DES SPIRALIENS
T OME 9 : E RMENAGGON
FREDRICK D’ANTERNY
Révision linguistique : Guy Permingeat
Infographie : Marie-Ève Boisvert, Éd. Michel Quintin
Illustration de la couverture : Boris Stoilov
Illustration des cartes : William Hamiau
Conversion au format ePub : Studio C1C4
La publication de cet ouvrage a été réalisée grâce au soutien financier du Conseil des Arts du Canada et de la SODEC.
De plus, les Éditions Michel Quintin reconnaissent l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour leurs activités d’édition.
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC
Tous droits de traduction et d’adaptation réservés pour tous les pays. Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre, par procédé mécanique ou électronique, y compris la microreproduction, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.
ISBN 978-2-89435-904-4 (version ePub)
ISBN 978-2-89435-672-2 (version imprimée)
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2013
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2013
© Copyright 2013
Éditions Michel Quintin
4770, rue Foster, Waterloo (Québec)
Canada J0E 2N0
Tél. : 450 539-3774
Téléc. : 450 539-4905
editionsmichelquintin.ca
Note de l’éditeur : Un index de tous les personnages ainsi qu’un tableau indiquant le cheminement de leurs âmes au fil des siècles se trouvent à la fin de ce volume.
Cryptorum
« Ouvrons les yeux. Le monde n’est pas seulement ce que nous en voyons. Il n’est pas non plus ce que l’on veut nous faire croire. Il est plus vaste, comme nous-mêmes. La lumière ne réside pas seulement dans le soleil. Elle est en nous et partout. Le reconnaître, c’est redécouvrir notre pouvoir créateur. La vie est comme nous la rêvons ou comme nous craignons qu’elle ne devienne. Le temps est arrivé de trouver le Monde en nous, et non plus de le chercher au-dehors comme des aveugles. Gaïa change. Si nous voulons la suivre dans les sphères de lumière, nous devons changer aussi. Sans cela, elle se défera de nous comme un homme se défait de ses vieux vêtements. »
Discours du Prince messager Torance devant les foules effrayées, dans les ruines sacrées d’ Orma-Doria .
S PHÈRE DE G AÏA
R ÉSUMÉ D ES TOMES PRÉCÉ D ENTS
T orance et Shanandra sont venus autrefois apporter aux peuples de la grande sphère de Gaïa les Préceptes de vie. Hélas, cette philosophie de lumière a été récupérée par les prêtres et transformée en une religion d’État destinée à contrôler les masses.
Des empires ont été érigés sur cette nouvelle foi. Après cinq cents ans de guerres et de luttes incessantes, agacé par la prétention des monarques et la bêtise des hommes, Mérinock, le Mage errant, a réintroduit ses fidèles messagers dans le monde physique.
Torance et Shanandra œuvrèrent sous les identités respectives d’Abralh et de Solena. Ceux-ci furent chargés de sauver ce qui restait des véritables enseignements. Ensemble, ils tentèrent de faire entendre raison aux rois et aux pontifes du Torancisme . Mais l’Âge d’or qu’ils ont instauré, vite renversé par l’humanité cupide manipulée par un groupe de mystiques appelés les Spiraliens , retombe rapidement dans l’obscurantisme. Au point que l’existence même d’Abralh, de Solena, des Fervents , du Grand Œuvre et de la noble quête d’Évernia sombre dans l’oubli et devient, au fil des siècles, un simple mythe.
À l’aube du XXIV e siècle après Torance, leur souvenir, présent dans la mémoire collective de l’humanité, ressurgit sous la forme de romans populaires et de films à grands budgets. Traqués par l’armée secrète des Spiraliens, les messagers, mais également le Prince messager Torance lui-même, préparent la grande offensive destinée à contrer l’instauration d’une suprématie mondiale nouvelle hautement militarisée, informatisée et biotechnologique.
Iloë Mildon, la fille d’une des richissimes familles de Spiraliens, se rend compte du danger et rompt avec les siens. Pourchassée, mais également conseillée dans ses rêves par Mérinock, elle rejoint le camp des messagers.
Ayant pris conscience de son ancienne identité, elle redevient Shanandra et retrouve le Prince messager Torance. Tous deux sont maintenant prêts à affronter la tempête des mondes et des âmes appelée Ermenaggon …
P RO L OGUE
Bloc Central de M é do, monastère de Gaumanche, an 2301 après Torance.
S uspendu entre ciel et terre, le monastère de Gaumanche était la principale destination touristique de la région. Depuis des siècles, l’endroit abritait une petite confrérie de moines farouchement indépendants ainsi qu’une des fresques les plus célèbres au monde. La fin de l’après-midi annonçait l’interruption des visites. Un à un, les groupes de touristes regagnaient la terrasse où les attendaient les lignes de téléférique.
Les cabines en acier regagnaient la terre ferme et la petite ville de Gaumanchaya , ses immeubles, ses hôtels et ses casinos. La descente durait une vingtaine de minutes. Le temps, pour chacun, de bien profiter des magnifiques paysages : pics dénudés, abîmes effrayants et désert infernal de rochers coupants barrés au sud par les majestueuses montagnes enneigées d’Évernia.
Les moines accueillaient toujours cette heure avec soulagement. Enfin, ils redevenaient les propriétaires de leur minuscule cité juchée au sommet d’une éminence rocheuse culminant à plus de cinq cents mètres du sol. Enfin, le silence revenait dans les petites cours, le long des sentiers, dans les jardins et les potagers.
Avec le départ des hordes d’étrangers, l’air lui-même redevenait plus léger et respirable. Les miasmes issus de leurs sombres pensées seraient promptement dissipés par les prières et les méditations des moines. Dire qu’en plus de leur travail quotidien, ces derniers devaient aussi nettoyer leur espace vital! Tout cela parce que la salle servant autrefois de réfectoire aux frères contenait la fresque dite de l’Ermenaggon, une murale peinte par un fresquier génial autant que mystérieux : un artiste itinérant du nom de Noemus Patrogle ayant vécu au VI e siècle.
Chaque année, près de quatre millions de visiteurs envahissaient le rocher et arpentaient les salles, les corridors, les cellules, les chemins de ronde et les jardins. Le supérieur de la congrégation avait bien prévenu les moines. L’argent manquait. Et Gaumanche possédait un trop fort potentiel d’intérêt touristique, culturel, mystique et scientifique pour demeurer éternellement en retrait du monde.
Après le départ du dernier funiculaire, les moines procédèrent selon leur habitude à un ultime recomptage pour arriver à cette bienheureuse conclusion : il ne restait plus qu’eux sur le rocher et dans cette énergie de paix et de joie sereine qu’ils tissaient patiemment jour après jour depuis des siècles; ce maillage de pensées lumineuses dont les millions de touristes venaient se repaître sans toujours le savoir ou le ressentir consciemment.
Ce soir-là, pourtant, les moines oublièrent deux individus cachés derrière un groupe de statues…
Le premier était de race noire. L’autre avait le teint clair d’un homme du nord et arborait des joues rouges et des yeux bleu vif. Ils attendirent que les frères moines se retirent dans la vaste salle de méditation, puis ils s’engouffrèrent dans les pièces du musée proprement dit.
Nul ne put savoir, par la suite, comment ils désactivèrent les systèmes de sécurité ultra-perfectionnés. Aucune des images captées par les caméras ne les montra à l’œuvre.
Parvenus dans l’ancien réfectoire, les inconnus installèrent deux petits modules de plastique noir devant la fresque murale. S’ils ne prirent pas la peine de la contempler