Les Naömis , livre ebook

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Quand une équipe de chercheur explore l'Amazonie, elle ne tarde pas à être confrontée à la réalité des légendes locales. Ici, mieux vaut ne pas nuire à la nature, au risque de susciter la colère des mystérieux Naömis...


Cette nouvelle fait partie de l'anthologie Vampire malgré lui

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Nombre de lectures

9

EAN13

9782919550579

Langue

Français

LesNaömis
AnthologieVampire Malgré luidirigée par Marianne Stern Jean Vigne
Éditions du Petit Caveau - Collection Sang de Brume
Avertissement
Salutations sanguinaires à tous ! Je suis Van Crypting, la mascotte des éditions du Petit Caveau. Si vous lisez cette histoire avec un Kindle, n'hésitez pas à activer les polices/fontes de l'éditeur (dans le menu des polices). Cette nouvelle a été publiée dans l'anthologieVampire malgré lui. Nous la reproposons aujourd'hui à l'unité et sans D RM sur la plupart des boutiques. La couverture est celle du recueil original. Si vous rencontrez un problème, et que vous ne pouv ez pas le résoudre par vos propres moyens, n’hésitez pas à no us contacter par mail (numerique@editionsdupetitcaveau.com) ou sur l e forum en indiquant le modèle de votre appareil. Nous nous ch argerons de trouver la solution pour vous, d'autant plus si vou s êtes AB-, un cru si rare !
L eessnaömis
Elle s’étire, prise d’un réveil difficile. Un sommei l trop long, dont elle aimerait ne jamais sortir... et pourtant, l’he ure de la chasse a sonné. La nuit étoilée laisse échapper ses traditio nnelles sonorités animales dont elle connaît chaque détail. Des piège s qu’il faut savoir éviter. Ne pas se faire repérer, chercher sa proie et l’agresser d’un coup et d’un seul, voilà son but. L’humidité naissa nte est un bon moteur, l’étincelle nécessaire pour quitter son abri. Elle lâche son promontoire rocheux, s’allonge pour prendre son envol. Rares sont ceux en cet endroit à pouvoir la défier, une fois dans les airs. Qui, parmi ces viles créatures terrestres , pourrait l’affronter ? Ses sens aiguisés accentuent cette divine sensation de ne faire qu’un avec le monde. Une empathie dont la source prend naissance dans les profondeurs d’époques oubliées. Le courant aérien est fort, de quoi la porter plus loin, plus vite. C’est bien... Divin... Soudain, son instinct l’alerte d’une odeur singuliè re, en bas, juste en dessous. Une forme chaude, douce promesse d’un m oment savoureux... Enfin, elle tient sa victime... ne rest e plus qu’à la rejoindre. Certaines essaient de se défendre, il fa ut parfois fuir, mais celle-ci ne résistera pas, elle le sait déjà. D’un mouvement lent, elle se pose sur ce corps éten du au sol. Une malheureuse créature morte, pour avoir fait la mauv aise rencontre, au mauvais moment. Qu’importe, ses chairs encore tiède s, bien que ravagées, promettent la joie d’un nectar inégalé. L a victime est sans doute pleine d’un sang vigoureux, seule matière à même de la repaître. La source même de toute vie... Elle plante ses dents dans le cuir épais, le perce et aspire goulûment ce qui vient. Le flot est faible, volé par un autre prédateur bien trop gourmand, dommage... Elle devra poursuivre sa chasse, afin de trouver une proie plus convenable. La nuit risque d’être longue, elle doit éviter le lever du soleil sous peine de dangers plus grands. Sous peine de souffrance... De mort. Un bruit derrière elle alerte ses sens. Elle veut p rendre la fuite, s’éloigner de cette masse sombre. C’est le choc, violent, douloureux. Un second coup, le noir l’appelle, maudite obscurit é qu’elle n’a jamais cessé de côtoyer.
— Arrêtez, monsieur Bukler, ça suffit ! L’homme observe la Lady, armé de son éternel sourire moqueur : — Quoi, vous faites également dans la défense des animaux ?
— C’est mon métier, monsieur Bukler, ne l’oubliez pas ! Bâton encore en main, l’individu se penche et attrape par une aile la petite créature, avant de commenter d’un air triomphant : — Une chauve-souris, miss Parker, et pas n’importe laquelle… — Je sais reconnaître une chauve-souris, monsieur Bukler. — Ah oui, et celle-ci, vous la connaissez ? La jeune femme, l’air indigné, rétorque, le regard fier : — Une chauve-souris vampire, de la sous-famille Des modontinae. Pour qui me prenez-vous, monsieur Bukler ? Pour une petite bourgeoise maniérée, serait tenté d e répliquer le gaillard. Sa cliente observe le rustre, grand molosse aux épaules larges et à la gouaille tout aussi prononcée. Un...
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