Les Ombres du Passé
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Les Ombres du Passé , livre ebook

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Description

LE SCEPTRE DE TOSCHK - TOME 4


L’heure approche...


Le Mal s’apprête à s’emparer de la magie la plus pure qui soit, pour la faire sienne à jamais.


L’obscurité, la lumière et l’humanité doivent s’unir pour maintenir l’équilibre des forces.


Les ombres du passé planent. Terrifiantes, elles menacent de faire flancher les plus courageux d’entre eux.


Un hurlement bestial gronde.


Et lorsqu’un Szárnyas risque d’obtenir un pouvoir bien plus fort qu’aucun n’a jamais connu, seront-ils prêts à affronter leurs pires démons pour l’empêcher d’agir ? Seront-ils capables de mettre leur propre salut en péril ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782492475009
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Ombres du passé
 
Le Sceptre de Toschk – Tome 4
 
Élodie François


 
 
 
 
 
 
  Du même auteur
 
Saga Romance Fantastique Le Sceptre de Toschk  
Tome 1 - D'un démon à un homme , juin 2020, autoédition 
 Tome 2 - La Prophétie des cinq sœurs , juin 2020, autoédition
Tome 3 - Cœurs et âmes , juillet 2020, autoédition
 Tome 4 - les Ombres du passé , janvier 2021, autoédition
 
  Romances contemporaines - Romance de Vie
  Ne jamais dire je t'aime , septembre 2020, autoédition
  Au rythme de son cœur , avril 2021, autoédition
  Love You, Forgive Me , juillet 2021, Collection , HarperCollins
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mentions Légales
Le Sceptre de Toschk – Tome 4
Élodie François
 
ISBN : 9782492475009
Couverture : Dragonfly Design
Source image: Adobe Stock
©Élodie François 2021
 
 
 
« Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »

 
 
 
 
 
« Death You bring death And destruction to all that you touch
Pay You must pay You must pay for your crimes against the earth
[…]
Yeah and beg You will beg You will beg for their lives and their souls
Yeah and burn You will burn You will burn in hell yeah You'll burn in hell You’ll burn in hell yeah You’ll burn in hell You’ll burn in hell Yeah you will burn for all your sins. »
 
Muse, Take a Bow
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lorsque l’enfant arrivera,
Un grand Mal le convoitera.
De la pureté de son essence,
Il voudra faire sa pitance.
Car si pure son âme sera,
Que tout puissant elle le rendra.
Alors la luminosité, l’obscurité et l’humanité s’allieront,
Et ensemble le Mal combattront.
 
Prologue
Szeged, Hongrie, fin 1896.
Comment était-il possible qu’un homme de sa trempe ait pu atterrir là ? Qu’avait-il pu se passer pour qu’il en arrive à un tel état de déchéance ?
Oh, il le savait parfaitement au fond de lui. Tout ceci n’était pas sa faute. Rien ne l’était jamais à vrai dire. Après tout, il avait agi comme il le devait, et ce qui s’était produit après son départ du royaume de Toschk n’était pas de son fait.
Avait-il manqué de prudence ? Certes pas. Il était conscient d’avoir peut-être un peu trop parlé, un peu trop exposé ce sceptre et sans aucun doute aussi parfois un peu trop bu. Mais pouvait-il pour autant s’en blâmer ? Non, probablement pas. C’était sans conteste lui la victime qui avait été détroussée comme le faible qu’il semblait être devenu.
Tout ceci était la faute de ce fichu bâton magique ! Mezarel l’avait maudit, c’était évident, sinon, comment pouvait-il justifier ce qui s’était passé ? Et surtout comment expliquer son incapacité à s’en servir ou même à s’en débarrasser une fois qu’il s’était rendu compte de son inutilité ?
Là était bien le problème : Fédor Chirkill n’était pas mage, n’était pas doté de magie et ne connaissait aucun sort ni aucune incantation. Il avait été le chef de la garde du royaume de Toschk. Mais cela, c’était bel et bien terminé. Le temps de sa superbe s’était achevé le jour où, par quelque folie que ce fût, sa décision avait été de quitter ces terres, en emportant cet objet qu’il pensait alors être la clé de tout.
Chirkill devait bien se l’avouer : il avait commis la plus grosse erreur de sa vie en faisant cela. Pour autant, il n’en endossait pas la responsabilité. Bien au contraire. Outre ce sceptre de malheur, c’était leur faute, à eux, à Zitrell, à Mezarel et surtout à ce soi-disant féroce Szárnyas !
À la simple évocation du souvenir de ce démon, il ne put s’empêcher de sourire.
Féroce, tu parles !
Ce Sebastian n’avait même pas été capable de se transformer ! Quant à se battre dignement ? Une belle blague ! Chirkill n’en avait fait qu’une bouchée. Le bougre lui avait bien laissé un souvenir qui lui avait défiguré le visage, mais cette cicatrice, il l’arborait fièrement, se targuant d’avoir pu à lui seul vaincre la bête, dont le corps pourrissait certainement encore sur le sol de la forêt de Toschk. Ce monstre avait eu ce qu’il méritait.
Et lui-même ? Avait-il finalement lui aussi eu ce qu’il méritait ? Ces derniers jours, Fédor se posait de plus en plus souvent la question… Était-il en train de payer pour le fait d’avoir abandonné son poste, d’avoir laissé le royaume livré à lui-même ? En évaluant sa condition actuelle, il était en droit de s’interroger…
Ancien chef de la garde royale et conseiller du roi Zitrell, il n’était guère plus qu’un vagabond. Il n’avait plus rien depuis que ces brigands l’avaient dépouillé. Il volait pour manger et vivait dans la rue, dormant sous les ponts quand le temps était maussade et à la belle étoile lorsque le ciel était dégagé.
Quand Fédor y songeait, la vie était étrange parfois : il n’y avait pas si longtemps, deux ou trois ans tout au plus, il vivait confortablement installé dans le bâtiment des gardes d’un château…
Non, vraiment, comment avait-il pu en arriver là ?
Il tapa d’un poing rageur sur le sol pavé avant de boire une rasade de vin à même le goulot. Chirkill ne lâchait plus la bouteille ces temps-ci, c’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour ne pas penser et se réchauffer. Mais ce soir, malgré l’alcool qui coulait dans ses veines, il ne pouvait s’empêcher de réfléchir à sa vie et à ce qu’elle était devenue. Le Szárnyas surtout occupait son esprit. Enfin, celui qui était censé être un Szárnyas.
— Tu parles ! cracha-t-il en faisant claquer sa langue sur son palais.
Il faisait nuit noire, il pleuvait, il avait froid. L’homme tira un peu plus cette vieille couverture qu’il avait empruntée Dieu seul savait où et descendit une nouvelle gorgée de vin.
Sur sa gauche, un bruit l’alerta. Aussitôt, il songea à la raison pour laquelle les souvenirs du démon lui étaient revenus en mémoire ce soir. Plus tôt dans la journée, alors qu’il était en train d’errer dans les rues de Szeged, il avait surpris une conversation entre des habitants et un commerçant. On avait retrouvé un corps le matin même. Un pauvre type avait été assassiné. Son cœur avait été arraché de sa poitrine. Aussitôt, Chirkill avait songé aux démons, aux Szárnyas. C’était ainsi qu’ils agissaient et, surtout, ainsi qu’ils tuaient : ils dévoraient le cœur de leurs victimes avant de se repaître de leur âme. Un frisson l’avait parcouru alors qu’il s’était demandé si le meurtrier de ce type pouvait être une de ces bêtes. Mais ce frisson n’avait rien eu à voir avec de la peur.
Fédor Chirkill n’avait jamais rien craint de toute sa vie. Il n’était pas fait ainsi. Non, cela n’était en rien un frisson de terreur. C’était plutôt le vestige d’un passé qu’il avait essayé d’oublier pour ne pas céder à la folie, qu’il avait tenté de noyer dans la boisson au cours de ces longues et rudes journées d’averses et de ces interminables nuits sans sommeil. Cela le ramenait inexorablement en arrière et lui faisait ouvrir les yeux sur le cuisant échec qu’était son existence, et cette vaine tentative d’accéder à une vie remplie de gloire, et baignée d’or et de richesse.
— Tu parles ! cracha-t-il pour la deuxième fois en moins de dix minutes.
Un nouveau bruit se fit entendre sur sa droite. Chirkill tourna la tête dans la direction d’où il provenait et se redressa quand il vit une ombre. Une ombre qui paraissait s’étirer à perte de vue à la lueur du seul lampadaire environnant. La pluie battante faisait un potin d’enfer sur les pavés et ne lui permettait pas de distinguer correctement ce qui se tenait là. En bon ancien chef de la garde royale de Toschk, il se leva pour mieux y voir. Ses mouvements étaient vacillants, bien moins assurés que du temps de sa grandeur et surtout très imbibés par l’alcool, et Chirkill tituba. Il se retint à la paroi contre laquelle il était adossé juste avant et plissa les yeux.
Dans sa main droite, il tenait sa bouteille de vin remplaçant son épée qui jadis ne le quittait jamais. Celle-ci, il l’avait abandonnée dans les bois de Toschk ce fameux soir pour cacher ce fichu sceptre dans son étui. Quelle idée stupide il avait alors eue ! Il aurait bien aimé l’avoir en ce moment même. Au lieu de cela, il devait se contenter d’une bouteille à moitié vide ou à moitié pleine, selon qu’on était optimiste ou non. Mais l’optimisme n’était pas le mot d’ordre ces temps-ci dans la bouche de Fédor Chirkill, alors quand il constata que la forme qui se tenait sur sa droite et qui était tapie dans l’ombre était celle d’une chose ailée, il comprit immédiatement ce qui l’attendait. Un Szárnyas… Enfin, il allait en voir un sous sa véritable apparence, et tant pis si cela sonnait vraisemblablement le glas pour lui !
Le démon avança dans la pénombre, grand, sombre, et à présent qu’il progressait vers l’ancien garde royal, celui-ci pouvait en apercevoir cette aura bleutée dont on lui avait tant parlé. C’était fascinant. La bête était énorme. Elle devait bien faire deux têtes de plus que lui et son physique… Seigneur, jamais il n’avait vu telle carrure ! Chaque muscle saillait et était parfaitement découpé. Et que dire de ses ailes ? À elles seules, elles symbolisaient tout le contraste que ce démon pouvait représenter : son corps était brut, viril et avait quelque chose d’effrayant ; ses ailes au contraire, étaient fines, délicates et membraneuses. Comment pouvaient-elles seulement supporter le poids de ce monstre lorsqu’il volait ? C’était presque inconcevable.
Tout à sa contemplation, Chirkill ne comprit pas tout de suite que le Szárnyas s’adressait à lui. Que venait-il de dire ?
— Quoi ? fit-il, comme s’il s’était agi d’une personne avec laquelle il était sur le poi

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