Les ombres sinistres
239 pages
Français

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Les ombres sinistres , livre ebook

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Description

Ce sont les Années folles, et San Francisco est le nid d’accueil du commerce de l’alcool illégal, de la lubricité et de la magie noire. L’archéologue Lowe Magnusson a dans ses valises quelque chose que tout le monde convoite. L’amulette djed, un artefact égyptien inestimable, qui lui garantit un paiement alléchant de la part de l’un des hommes les plus prospères de San Francisco. Toutefois, lorsque le beau Suédois fait la connaissance de la flle très collet monté de son mécène, ce qu’il considérait jusqu’alors comme de l’argent facilement gagné devient incroyablement compliqué…Maudite par ses esprits mortels, des compagnons qui ne la quittent jamais, la conservatrice de musée Hadley Bacall doit garder son calme pour tenir à distance ces spectres dangereux et les empêcher de se déchaîner contre quoi que ce soit… ou qui que ce soit. Le problème, c’est que Lowe est en train de la rendre folle, mais son père a besoin de l’artefact qu’il transporte. Bien que Hadley ressente le pouvoir de l’amulette, elle n’a aucune idée de la destruction — ou du désir — que l’objet est sur le point de semer.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juin 2016
Nombre de lectures 21
EAN13 9782897670252
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Éloges pour Les esprits amers
« J’étais gagnée d’avance grâce à l’alcool, à la lubricité et à la magie noire. Un cadre ingénieux, des personnages à la langue délicieusement incisive, une chimie incandescente et un humour à la fois subtil et sarcastique font de cette lecture un réel plaisir. Je brûlais d’impatience de faire la connaissance de chaque nouveau personnage. Ce récit est la rencontre de Boardwalk Empire et des Chasseurs de fantômes , mais c’est encore meilleur que les deux émissions à sensations fortes combinées. »
— Molly Harper, auteure américaine de la série à succès Jane Jameson
« J’ai adoré ce livre ! Bennett livre une histoire d’amour torride et pourtant pâmante, imprégnée de mystères qui vous gardent en haleine jusqu’à la fin, et avec pour cadre le monde rafraîchissant et très décontracté de San Francisco à l’ère du jazz. Je suis impatiente de lire la suite ! »
— Kristen Callihan, auteure de Tout feu tout flamme
« Des personnages complexes, à la fois brillants et romantiques… Attendez-vous à ce que les auteurs et les passionnés d’histoires d’amour historiques sautent à pieds joints sur le train en marche des Esprits amers pour se laisser conduire par le récit merveilleusement construit de Bennett. »
— Publishers Weekly
« Absolument exquis… Un mélange d’intrigue, d’activité paranormale et de romance dont le résultat est merveilleusement rafraîchissant… Les dialogues vifs de Bennett, souvent francs et amusants, de même que ses charmants personnages et son décor détaillé, captiveront complètement les lecteurs de récits romantiques. »
— Booklist
« Le mélange de sexe torride, de danger redoutable et de mystères paranormaux fait de ce récit une lecture fantastique ! »
— RT Book Reviews


Copyright © 2014 Jenn Bennett
Titre original anglais : Grim Shadows
Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Penguin Random House Company
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Noémie Grenier
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas, Audrey Faulkner
Conception de la couverture : Aleta Rafton
Montage de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89767-023-8
ISBN PDF numérique 978-2-89767-024-5
ISBN ePub 978-2-89767-025-2
Première impression : 2016
Dépôt légal : 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Bennett, Jenn
[Grim Shadows. Français]
Les ombres sinistres
(Un roman des années folles ; 2)
Traduction de : Grim Shadows.
ISBN 978-2-89767-023-8
I. Grenier, Noémie. II. Titre. III. Titre : Grim Shadows. Français.
PS3602.E494G7414 2016 813’.6C2015-942233-7
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com


Ce livre est dédié à la fillette de dix ans que j’étais, qui avait décidé que ses ambitions précoces de devenir infirmière ne convenaient pas très bien à son aversion pour le sang, et que, par conséquent, la profession d’égyptologue représentait le deuxième choix de carrière de ses rêves. Je crois qu’elle serait heureuse de savoir que j’ai finalement choisi d’être écrivaine.


Remerciements
J’ai beaucoup d’affection et de reconnaissance pour mon agente extraordinaire, Laura Bradford, de même que pour ma réviseure adorable, Leis Pederson. Un grand merci à mon agente publicitaire, Jessica Brock, et à Aleta Rafton, pour sa magnifique couverture. Je tiens également à remercier le service artistique de Berkley pour sa superbe mise en page.
La création de cet humble récit a nécessité beaucoup de recherche, et je n’aurais pas réussi à l’écrire sans l’aide des institutions et personnes suivantes : San Francisco Chronicle , le M. H. de Young Memorial Museum, le musée égyptien du Caire, le British Museum à Londres, la Bancroft Library à la UC Berkley, Mark Bittner (auteur du livre fascinant The Wild Parrots of Telegraph Hill ), le San Francisco Cable Car Museum, la Jewish Home of San Francisco, le restaurant de fruits de mer et de cuisine italienne Alioto du quartier Fisherman’s Wharf, la James Leary Flood Mansion, le projet CinemaTour, le projet communautaire Shaping San Francisco et le Western Neighborhoods Project of San Francisco.
Merci à mon brillant mari, non seulement de tolérer mon angoisse d’auteure, mais aussi de m’aider et m’encourager dans mes projets d’écriture. Enfin, un gros merci à mes lecteurs pour me suivre hors des sentiers battus, vers le jardin secret des histoires d’amour historiques insolites. La rédaction de ce livre a été un plaisir absolu. Si le lire vous procure ne serait-ce que la moitié du plaisir que j’ai éprouvé à l’écrire, sachez que je serai une auteure comblée !


Chapitre 1
Janvier 1928
Lowe Magnusson regarda autour de lui dans le hall désolé de l’Union Pacific Depot. Un jeune couple qu’il avait remarqué dans le train passait le bref arrêt de début de soirée à feuilleter des magazines devant le kiosque à journaux. Une poignée de voyageurs flânaient sur des bancs. Aucun signe des deux malfrats, mais ce n’était qu’une question de temps. Il serait plus facile de le tuer dans un coin sombre d’une gare de campagne qu’au milieu d’un wagon fumant bondé.
Satisfait d’être en sécurité, du moins temporairement, Lowe fit glisser un billet de banque vers l’autre côté de la fenêtre du guichet de la billetterie. Ce n’était pas un gros billet, mais il avait suffisamment de valeur pour faire écarquiller les yeux d’un billettiste rustaud de Salt Lake City. Assurément.
— Écoutez, dit-il d’une voix beaucoup plus calme. Vous savez aussi bien que moi qu’il vous reste des billets de première classe pour le deuxième train vers San Francisco. Il part à vingt heures. Si nous attendons que votre superviseur revienne de sa pause du dîner, je l’aurai raté. Ce n’est pas comme si je vous demandais un nouveau billet. Je désire simplement passer d’un train à l’autre.
Le jeune commis soupira bruyamment.
— Je suis désolé, monsieur. Comme je l’ai expliqué, je n’ai pas l’autorisation d’échanger des billets. Pourquoi ne pouvez-vous pas simplement attendre le départ de votre train ? Une heure de plus ou de moins ne fait pas une grande différence au bout du compte. Il partira peut-être même plus tôt si on charge les fournitures assez vite, et à part quelques arrêts supplémentaires, ils vont tous les deux au même endroit.
Oui, mais l’autre train ne transportait pas de malfrats armés de revolvers.
Lorsqu’il avait d’abord remarqué les hommes qui l’avaient pris en filature, Lowe avait cru que le manque de sommeil jouait des tours à son esprit. Après tout, il n’avait pas eu une bonne nuit de sommeil depuis Le Caire. Une réaction à un empoisonnement alimentaire avait transformé le passage habituellement tolérable d’Alexandrie à Athènes en un véritable cauchemar éveillé. Et juste au moment où il passait être tiré d’affaire, il avait passé un voyage d’une semaine maudit par les tempêtes, de l’Angleterre à Baltimore, à étreindre la toilette et son oreiller tour à tour, priant pour que la mort l’emporte.
Mais semblait-il que Dieu n’avait pas terminé de le punir. Alors qu’il avait enduré trois nuits de sommeil agité dans le pire voyage en train de sa vie et qu’il se trouvait alors à moins d’un jour de voyage de son foyer, des hommes armés le traquaient.
Mais où, pardi, était donc passée sa chance ?
À ce moment précis, tout ce qu’il voulait, c’était d’embrasser le sol asphalté de San Francisco, se laisser tomber dans son lit de plumes ridiculement luxueux (gracieuseté de la fortune de contrebande toujours croissante de son frère) et dormir pendant une semaine. Un bol de chaudrée de palourdes serait chouette. Se prélasser dans un bain chaud pendant deux heures aussi. Peut-être qu’un petit harem de femmes désirables réchaufferaient ses draps — « il faut voir grand », disait-il toujours. Enfin, s’il pouvait éviter de se faire atteindre par balle ou de se faire voler pendant les dernières heures de ce voyage infernal, il se contenterait de dix heures de sommeil ininterrompu et d’un repas maison.
Le commis regarda du coin de l’œil sa cravate desserrée et sa barbe de trois jours.
— Nous n’aurions même pas le temps de trouver vos bagages et de les transférer avant le départ, monsieur.
— Vous n’avez qu’à les envoyer à mon adresse à San Francisco.
Lowe plaça à contrecœur un autre billet par-dessus le premier. Merde. Il n’avait plus que quarante dollars dans son portefeuille. C’était absurde, vraiment. Un artefact précieux qu’il protégeait contre sa vie maudite depuis deux mois se trouvait dans la sacoche qu’il portait en bandoulière, et tout ce qu’il possédait en son nom était quarante malheur

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