Les Voies de Brume - Episode 5
15 pages
Français

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Les Voies de Brume - Episode 5 , livre ebook

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Description

Les Voies de Brume est une série littéraire se déroulant en 14 épisodes.


Le clan Bèdefer, mené par l’impulsif Séraphin, est prêt à tout pour faire ses preuves. Chasseurs de primes aux tempéraments bien trempés, ils sillonnent les cités autonomes et acceptent n’importe quel contrat tant que la récompense est belle. Leur arrogance les mènera jusqu’à la prestigieuse, mais non moins nébuleuse, ville d’Evianor. Contraints d’accepter une mission périlleuse, ils traverseront désert et forêt envoutée.


Mais derrière le voile, les apparences sont autres...


Et le clan paiera cher cette leçon.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782490630813
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

HÉLÈNE BESSE
 
 
 
 
 
 
LES VOIES DE BRUME
ÉPISODE 5
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Direction éditoriale :
Guillaume Lemoust de Lafosse
 
© Inceptio Éditions, 2021
 
Couverture : Eva Lemoust de Lafosse
 
Inceptio Éditions
13 rue de l’Espérance
La Pouëze
49370 ERDRE EN ANJOU
 
www.inceptioeditions.com


RAPPEL DES PERSONNAGES
Séraphin : Chef du clan Bèdefer
Diwan : Être sombre au service du clan Bèdefer
Martin : Tireur d’élite
Ellias : Ingénieur, inventeur et conducteur
Abélard : Apprenti d’Ellias
Célestin : Homme à tout faire et frère d’Abélard
Théophane : Marchand
Le Maître : Haut dignitaire d’Evianor
 
 
 
EPISODE 5
MAUVAISE MAIN
Les fers entravant ses poignets, le garçon se tenait assis sur le banc crasseux et branlant de sa geôle. Le visage, où violaçait gentiment un fantastique œil au beurre noir, était baissé vers le sol. Les poings serrés dont les jointures ensanglantées attestaient de la vigueur du combat. Une douleur au côté droit le fit tousser et il cracha un filet rougeâtre. Il grimaça. La raclée avait été mémorable, mais il pouvait s’enorgueillir d’avoir distribué quelques horions bien placés. Son père aurait été fier de lui ; sa mère, mortifiée. Il leva la tête vers la minuscule lucarne où d’épais barreaux laissaient à peine rentrer quelques rayons du soleil couchant. Sa cellule puait l’urine et le mauvais vin. Son village natal était bien loin en cet instant et il lui manqua presque. Après tout, c’était son premier séjour en prison et il ne comprenait pas comment ceux qui y restaient plusieurs années faisaient pour ne pas devenir complètement fous. Il espérait qu’on viendrait bientôt le sortir de là. Lorsque le soldat l’avait jeté au fond de son trou, il lui avait conseillé fortement de réfléchir à ses actes. C’était chose faite, et depuis plusieurs heures déjà. Il avait appelé, mais personne n’avait répondu. Certainement avait-on mieux à faire ? Certainement méritait-il de méditer encore un peu ? Pourtant, il avait beau retourner la situation dans tous les sens, il ne percevait toujours pas les autres choix qui s’étaient offerts à lui.
Lorsqu’ils étaient revenus sur les quais avec Célestin, une troupe de soldats avait pris d’assaut leur train. Il se souvenait s’être élancé vers les indésirables, la rage au ventre. De quel droit fouillaient-ils ainsi ce qui ne leur appartenait pas ? Sur quel ordre ? Il avait à peine senti les doigts de son frère sur son avant-bras et son cri d’avertissement n’avait pas eu plus de consistance que le murmure du vent. Le sang martelant à ses oreilles, il avait fondu sur le premier soldat venu et l’avait repoussé violemment en arrière puis s’était rué dans la locomotive où plusieurs hommes solidement bâtis brisaient le sol à grands coups de hache. Plusieurs belles entailles saignaient le bois et laissaient voir les pierres des voies. Ab se souvenait avoir hurlé puis tout était devenu confus. Seul contre trois, il n’avait pas fait long feu et s’était vite retrouvé à terre, des bottes lui écrasant le visage, les doigts, cognant ses jambes et son estomac. Il avait alors perçu le cri de Célestin, le choc du coup qu’il reçut, et son frère le rejoignit, face contre terre, les mains attachées dans le dos. On avait fini par les redresser et ils avaient assisté impuissant au sac du train. Abélard serra les poings si forts qu’il sentit ses jointures craquer. Séraphin serait furieux. Comment lui expliquerait-il qu’il avait laissé le train sans surveillance et que des hommes, des gardes sans doute au vu...

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