Max le chat et l affaire du rasoir paranormal
53 pages
Français

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Max le chat et l'affaire du rasoir paranormal , livre ebook

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Description

Max le chat, félin et détective hors pair, mène l'enquête sur un fait divers particulièrement troublant. Des dialogues, des scènes à rebondissements, une énigme policière qu'il va tenter de résoudre avec son assistante, sa maîtresse et protectrice de toujours, madame de Challe. Meurtres sordides et phénomènes étranges sont là pour vous rappeler que les choses ne sont pas aussi simples qu’elles paraissent.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 novembre 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312005553
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Max le chat et l’affaire du rasoir paranormal
Jean-Jacques Blanc
Max le chat et l’affaire du rasoir paranormal








Les éditions du net 70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
Car si personne n’ose affirmer sérieusement croire
En ces phénomènes paranormaux, peu s’aventurent
À les nier fermement !






















© Les Éditions du Net, 2012 ISBN : 978-2-312-00555-3
À mon fils Pascal
1
Madame de Challe, repose, sa tasse de thé sur le plateau en argent. Ouvre le journal et parcours les faits divers.
Mon cher Max, voilà une affaire qui devrait vous intéresser ?
Max un gros chat gris à œil émeraude bougonne dans sa corbeille. Son assistante semble trouver un malin plaisir à décortiquer le journal à cette heure matinale. Avec l’espoir de découvrir l’affaire extraordinaire qui va révolutionner les chroniques justicières du moment !
(Un jeune bûcheron qui se rendait sur les lieux de son travail. À découvert a lauré d’une clairière. Le corps d’une jeune fille égorgée par un rasoir. La gendarmerie locale n’a trouvé aucun indice susceptible d’orienter les recherches. Le seul élément : La jeune victime reste une inconnue dans la région !)
Max. Une première analyse ?
Max s’étire, lape un peu d’eau fraîche, saute sur la table, parcours l’article de presse.
C’est le rasoir qui vous intrigue ?
Max, laisse sa patte sur le mot rasoir.
Max. Un assassin un peu professionnel ne laisserait pas l’arme du crime sur le site ?
Pour Max, L’assassin pris de panique a oublié l’arme du crime. La présence du rasoir n’a rien de mystérieux !
Max. Pensez-vous suivre cette affaire ?
Pour toutes réponses. Max. S’éclissent par une porte-fenêtre et quitte la bibliothèque.
Vous semblez de méchantes humeurs ce matin ?
L’assistante vient de rejoindre Max dans la grande serre aux fleurs exotiques.
L’affaire de la jeune fille, assassinée reste trop banale pour vous ?
Manifestement, Max. Semble plus intéressé par les orchidées de la serre que par les paroles incitatives de son assistante !
Max ! La pauvre enfant était aussi enceinte !
Max pousse un miaulement caractéristique. Qui avertit madame de Challe ? Qu’il entre en communication télépathique avec son cerveau !
Madame de Challe. Ne me dites pas encore que l’état de la jeune fille assassinée reste une information de votre clairvoyance ?
Max. Vous savez pertinemment que je me trompe rarement !
– Vos intuitions provoquent aussi parfois des catastrophes !
– Max. J’ai besoin de cette affaire pour écrire mon prochain roman !
– Madame de Challe. Vous avez un château confortable, un parc immense, propice à la promenade. Une serre magnifique, où poussent les plus belles espèces exotiques. Voltaire a l’écrit : cultivons notre jardin. Restons tranquilles à nos âges. L’aventure d’une nouvelle enquête ne peut que nous apporter que du désagrément !
– Max, je suis désolé de vous le dire. Vous me décevez !
– Madame de Challe. Les plus grands détectives d’histoires policières finissent toujours par prendre une retraite bien méritée !
– Max. Est si ce meurtre était un défi ?
– Un défi ? À qui ? À quoi ?
– Max, ne soyez pas modeste.
– Madame de Challe. Vous n’êtes pas raisonnable !
– Max. Une petite dernière rien que pour un plaisir intellectuel ?
Max. Se frottent les moustaches. Il reste indécis. Une nouvelle enquête, pour lubrifier ces petites cellules grises d’« autre part. Madame de Challe. Manque singulièrement d’imagination, il faut le dire. Sans énigme à résoudre aucune histoire à écrire !
– Madame de Challe !
– Max ?
– J’ai besoin de plus d’informations sur cette affaire pour prendre une décision !
– Faire une revue des faits divers dans la presse ?
– Madame de Challe, il nous faut croiser toutes les informations. Pour bien les cibler, deux mots clés : Meurtres et Disparitions.
– Max, je commence à collecter des informations tout de suite.
– Madame de Challe, utilisez Internet pour trouver de quoi nous loger au plus près de la forêt où a eu lieu le crime !
– Autre chose ? Max.
– Laissez-moi encore un moment.
Max. Chemine lentement dans les allées du parc aux arbres centenaires. Les massifs de roses en sommeillent de novembre. Le ciel mélancolique et triste comme un concerto de Brahms. Max. Pensaient en avoir fini avec les enquêtes. Malheureusement, Madame de Challe. Allait remettre cette horreur de chapeau vert à plume de faisan. Passez ces gants de chevreau rouge pour conduire la vieille Rolls Royce blanche. Une montagne de valise, dans le coffre arrière. Le pire pour Max restait les aléas de la logistique alimentaire. S’il n’était pas un petit-bourgeois de la gamelle, il restait des limites qu’un chat de sa notoriété ne pouvait plus franchir : les cuisines hasardeuses ?
2
La vieille Rolls Royce illuminait de ces phares une ligne de sapins de chaque côté de la petite route qui conduisait à l’auberge des trois canards. Une forte pluie formait comme rideau qui gênait la visibilité. Il était presque dix heures du soir quand madame de Challe stoppa enfin la voiture devant l’auberge.
– Max. Nous voilà au bout du monde !
Les faisceaux des phares se reflètent sur des fenêtres sans lumière. L’auberge semble déserte et silencieuse.
– Madame de Challe ?
L’aubergiste venait de surgir de la nuit, muni d’un immense parapluie !
– Monsieur Weber ?
– Bonsoir madame Challe.
– Votre auberge semble bien silencieux monsieur Weber !
– Le restaurant est fermé !
– Je n’espère pas pour les pensionnaires ?
– Naturellement.
– Une tasse de thé aussi serait la bienvenue.
– Madame de Challe. Je vous ai réservé la meilleure chambre de l’auberge.
Madame de Challe, observe, l’aubergiste en veste de chasse et tablier de cuisine. Qui s’agite autour des bagages dans le coffre de la voiture !
– Madame de Challe, la chambre nº 5 aux premiers étages.
– Je monte, ce voyage m’a épuisé !
– Vous voyagez avec un chat ?
– Max et moi formons un vieux couple, vous savez !
– Veuve ?
– Voyez-vous ? J’avais un caractère trop rude pour épouser un gentleman. Je suis resté vieille fille !
Le silence à l’intérieur de l’auberge reste impressionnant.
– Sans être indiscret, madame de Challe, quel intérêt vous conduit dans ces régions des Ardennes ? La saison des champions est passée depuis longtemps et la chasse du sanglier ne doit pas être votre sport favori ?
– Pour être clair monsieur Weber. Il m’arrive d’écrire des romans policiers pour cette raison. Il me faut parfois un peu d’isolement.
– Madame de Challe, en cette saison mon auberge ressemble à une île perdue dans un océan de sapins !
– Monsieur, Weber est vous veufs ?
– Pour mon malheur. Ma femme est morte d’un cancer du sein !
– Monsieur Weber. Vous semblez être un homme solide.
– Je termine les bagages, je vous apporte votre thé.
– Je pense aussi avoir besoin d’un peu de jambon haché pour Max, est-ce possible ?
– Vous semblez prendre le plus grand soin de votre chat ?
– Max. Un des plus fin limés du monde !
– Max fait partie de vos personnages de roman ?
– Monsieur Weber. Au risque de me répéter, je vous dis que Max est un authentique détective !
– Je vous crois volontiers, madame de Challe.
Weber poursuit :
– Madame de Challe. Je vous trouve très vieille France même si vos bagages et votre voiture sont très British ! Cependant, je suis très heureux de vous recevoir dans mon auberge.
– Un grand merci pour votre chaleureux accueille, monsieur, Weber !
Une demi-heure plus tard. L’aubergiste frappe à la porte de la chambre.
– Votre thé, Madame de Challe.
– Je vous remercie monsieur Weber.
L’aubergiste trouve, madame de Challe, en robe chambre devant un ordinateur portable. Sur le lit, une carte d’état-major grande ouverte !
– On se croirait presque ici dans un poste de commandement militaire ?
L’aubergiste consulte la carte. Un cercle rouge délimite la clairière ?
– Vous être venue pour le meurtre de

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