Me Revoilà !
225 pages
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Me Revoilà ! , livre ebook

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Description

Ce futur inquiétant... Évolution ou régression annoncée ?


Lhémion, survivant de l’Atlantide accompagné de la mystérieuse Mérès et leurs amies nous transportent dans un futur incertain où les dangers sont permanents. Arriveront-ils avec l’aide de leurs anciennes amazones à délivrer les résistants des griffes de leurs ennemis ?


Suivons-les sur les chemins émouvants de cette aventure où la science fiction se mélange parfois avec les légendes du passé et où le rêve est plus passionnant que la réalité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 novembre 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782368325407
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Merevoilà !
LaSAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires deproduction participant à la réalisation de cet ouvragene sauraient être tenus pour responsables de quelque manièreque ce soit, du contenu en général, de la portéedu contenu du texte, ni de la teneur de certains propos enparticulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ilsproduisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'unéditeur tiers, qui en endosse la pleine et entièreresponsabilité
Jean MariePérinet



Merevoilà !
Prologue


Cesaut dans un futur incertain pour le moins curieux, tout autant queces aventures épiques issues d’un monde mystérieuxvenu d’un temps inconnu des humains, s’étaitproduit au début d’un nouveau cycle de vie concernant matoute nouvelle existence. Ceux-ci, impossibles à imagineravant cette authentique naissance, marquèrent ma destinéed’une façon extraordinaire, beaucoup plus que jen’aurais pu l’admettre à cette époquecependant, malgré leurs approches souvent féeriques,elles étaient la plupart du temps étonnamment réellesmême si parfois elles paraissaient fantastiques etmerveilleuses. Les péripéties tellement insolites deces équipées, encore si proches dans ma mémoire,m’avaient soutenu dans ma quête inconsciente de melibérer des chaînes pesantes de mes existences passées.
Lorsqueje me remémore les circonstances qui m’ont amenéà les vivre, je me demande encore si elles sont issues de monesprit ou si elles viennent d’une époque lointaine oud’un futur indéfini, je ne saurais vraiment l’affirmer.Tout ce que je peux en dire c’est que j’étaisdevenu un homme nouveau, un être envahi par une infiniereconnaissance envers les entités m’ayant accompagnéet contribué ainsi à m’insuffler ces certitudesdevenues inébranlables et qui m’ont fortement aidédepuis cette nouvelle époque.
Monapparence physique avait aussi été transformée,bien malgré moi, je le confesse. J’étais devenuune jeune femme à l’esthétique remarquable, sansl’avoir souhaité un seul instant ni même imaginéauparavant. Cette mutation s’était produite pour lesnécessités de ma dernière aventure, pour laréussite d’une mission particulièrementdifficile. Une machine diabolique nommée par moi, la matriceen avait été la cause directe. Cet engin, d’uneétrange complexité totalement infernale, étaitutilisé couramment par les entités supérieurescélestes dont nous dépendions, moi et quelques autresprivilégiés. J’en fus profondémentbouleversé surtout que personne n’avait daigném’avertir auparavant des dangers encourus lors de mon passagesous ses fourches caudines. Qui aurait pu affirmer, avec unecertitude absolue, que ce changement de ma morphologie étaitfondamentalement utile ? Certainement pas moi ! Je n’étaisplus tout à fait maître de ma destinée quidépendait maintenant du bon vouloir d’une déesseénigmatique tout autant que dominatrice, mais capable deposséder une mansuétude infinie. Elle m’avaittroublé le cœur de façon irréversible.
Jel’admirais profondément, je l’aimais, je diraismême que je la vénérais. L’évocationde son nom avait fait trembler d’effroi des milliers d’êtreshumains à travers les siècles, mais il étaitdoux à mon oreille. Elle avait eu la bonté de m’adopteret se nommait Sekhmet. Très souvent, je n’en étaisplus tout à fait certain, ou certaine de qui j’étaisréellement, en conséquence de l’évolutionde mon apparence physique, mais je me refusais d’y penser.Cette considération fondamentale, chère àl’esprit des habitants de la terre n’avait plus aucuneincidence pour moi, comme pour toutes les existences vivantes surcette nouvelle planète. Nous étions devenus desénergies intelligentes en partie désincarnéespouvant nous adapter à toutes les circonstances possibles.Nous étions des entités si évoluées, quenous n’avions plus l’obligation de nous reproduire commele font tous les êtres terrestres. En fait nous étionsdevenus des personnes pacifiques à l’esprit en partiemodifié ayant une perception plus aigüe, plus affinéebref, des êtres infiniment bienveillants, désintéresséset généreux.
C’étaitune période bénie des Dieux pendant laquelle j’eusle ravissement de me retrouver projeté hors du temps et del’espace dans cette étonnante autant que mystérieusedimension parallèle. J’avais eu aussi la bonne fortunede me retrouver en compagnie des êtres les plus proches de moi,tous issus de mes univers passés. Ils étaient revenusdans mon présent et envoyés avec moi dans ce futurimpensable pour l’esprit de n’importe quel individunormal, même le plus évolué. Nous étionsparvenus dans un monde vierge, encore totalement ignoré deshumains, où la durée avait une valeur toute relative.Avec le temps, j’essayais d’effacer de ma mémoireun peu plus, chaque instant négatif de mon existence ancienne,concernant les jours, les mois et les années qui, pour ma plusgrande joie, inexorablement s’écoulaient sur laclepsydre de l’oubli.
Dansce monde authentique et tellement énigmatique, la plupart desprincipes fondamentaux régissant l’existence terrestreavaient perdu de son importance et notamment les notions de masculinet de féminin qui régentaient toutes nos viesantérieurement. Bien d’autres encore de ces habitudessouvent dépassées, qu’elles soient minimes oufondamentales étaient devenues le plus souvent obsolètes,ne revêtaient plus qu’une importance amoindrie et parfoismême, sans aucune signification.
Àl’instant où débute ce récit, j’avaisintégré ce pays en compagnie de quelques centainesd’êtres, tous plus ou moins originaires de mon mondeintérieur et dont certains faisaient partie intégrantede ma sphère d’existence. J’y étais sansdoute depuis quelques années, je pense, mais je n’enavais plus véritablement la notion et je m’en moquais.
Jeme prélassais, totalement détendu, le corps encoreprotégé des rayons des trois soleils dominant les cieuxpar les ramures des grands arbres environnants. Il étaitencore de très bonne heure en cette nouvelle journéeprometteuse de plénitude. La chaleur était encoresupportable et agréable grâce au zéphyr tempéréqui balayait l’éther, venant toujours d’un pointsitué en ligne droite du plus petit des trois astres du ciel.La notion de matin ou de soir n’avait plus vraiment designification, d’ailleurs nous ne nous en préoccupionsplus.
Jeme trouvais en compagnie de ma sœur jumelle, une magnifiquejeune femme que j’avais retrouvée fortuitement au coursd’une ancienne aventure, à une époque lointaine,sur la terre, oubliée dans la mémoire des humains.
Cettedélicieuse personne se nommait Corycia et était uneamazone, de par sa naissance, au sein d’une tribu de guerrièrescomme l’étaient toutes les femmes vivant en castes àcette époque. Paradoxalement, malgré le fait d’êtreune des plus irréductibles combattantes compte tenu du faitqu’elle était la sœur de la reine de sa tribu,elle avait acquis au fil du temps une sensibilitédéconcertante, contrastant grandement avec la violencenaturelle de ses coreligionnaires. Son nouveau romantisme et sadouceur retrouvée me chauffaient agréablement le cœuret je fondais régulièrement lorsqu’elle plongeaitson regard profond dans le mien.
Àl’instant où débute cette aventure, nousdevisions, alanguies, à moitié endormies, allongéesau pied d’un grand résineux qui avait éludomicile au faîte d’une petite colline dominant unedépression de terrain à l’Est d’un petitvillage rustique. Ces constructions avaient été érigéesrécemment, à l’identique de leur anciencampement, par les femmes que nous avions sauvées toutrécemment d’une élimination inéluctable etprogrammée. Cela s’était passé au coursdes dernières batailles épiques que nous avions menéescontre d’autres peuplades féminines aux mœursdépassées dont la férocité n’avaitd’égal que leur barbarie notoire.
Cetteopération destructive avait été instrumentaliséefort habilement par une entité maléfique, notrehabituelle ennemie, celle qui nous poursuivait, ma compagne et moi,depuis les origines des temps. Elle avait bien failli cette fois-ciréussir à nous exterminer complètement ;seules quelques centaines de nos protégées avaient pupréserver leur existence au prix du sacrifice des vies du plusgrand nombre. Contre toute attente, nous nous étions sortisindemnes de ce piège machiavélique grâce àl’intervention inopinée d’une entitésupérieure, chère aussi à mon cœur, quin’était autre que la mère de ma bien-aiméeMérès, la jeune fille qui avait affolé mes sensbien des siècles auparavant, au temps lointain d’uneancienne vie, perdue dans les mémoires et remontant auxderniers jours de survie d’un continent si rapidement disparu,notre inoubliable pays de l’Atlantide.
Lapremière fois où j’avais croisé son regardremontait à une période de ma jeunesse, au cours d’unede mes premières réincarnations anciennes. Je devaisavoir environ quatorze ans et je venais d’entrer dans ce templemystérieux dédié au dieu soleil qui faisait peurà tous les jeunes de mon âge. J’y étaiscensé étudier les textes sacrés régissantcette civilisation et acquérir, si possible, une sagesse àlaquelle je refusais de me conformer. Celui-ci était dirigépar une femme à la poigne de fer, mais ayant un sens trèspoussé de l’équité. Elle était mavéritable famille, mais je ne le savais pas encore. Lahmika,c’était son nom, m’impressionnait déjàfortement par son regard pénétrant et son immensefacilité à s’introduire dans nos esprits sans yêtre invitée. Il nous était impossible decontrecarrer une seule seconde sa puissante volonté. Elle mefaisait alors si peur que j’utilisais au début de maprésence dans ses murs, tous les subterfuges pour éviterde me trouver en sa présence. J’appris un peu plus tardqu’elle était une princesse royale dont la vie, toutautant que celle de Mérès était menacéeen permanence par un usurpateur félon et assassin de surcroit,qui s’était emparé du pouvoir.
Jem’étais trouvé, bien malgré moi,soudainement plongé dans une énigme dramatique qui sejouait en secret avec pour décor, cet impénétrabletemple dont le fonctionnement mystérieux à mes yeuxd’adolescent m’impressionnait alors si fortement

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