Mon vampire

Kerrelyn Sparks

Description

Rien sur cette Terre ne peut rendre ce vampire amoureux…
Connor Buchanan a eu besoin de ses 499 années d’existence pour en arriver à une conclusion absolument indéniable: il est bel et bien un bâtard au coeur insensible. Il a vu ses amis, de pauvres fous romantiques, tomber à pic dans le ravin de l’amour comme un troupeau de moutons étourdis. Ça n’allait cependant pas lui arriver. Il sait que l’amour ne mène à rien d’autre qu’à une éventuelle peine de coeur.
Sauf peut-être Marielle…
Marielle est un ange déchu qui a été bannie du Paradis pour cause de désobéissance. Coincée dans un corps de mortelle, elle découvre un protecteur en la personne de Connor, un vampire Écossais hanté par un sombre passé. Marielle espère guérir son coeur brisé et mériter ainsi le droit de rentrer à la maison, mais elle c’est alors qu’elle se met à éprouver ces… sentiments, prenant la forme d’un désir physique ardent tout aussi étrange que plaisant… pour un vampire ! Est-ce qu’il s’agit là de l’oeuvre d’un démon qui tenterait ainsi de l’attirer vers l’enfer, ou est-ce que cet ange a trouvé en cela la béatitude céleste?

Sujets

• Fiction
• Romance

Informations

• Publié par: Éditions AdA
• Date de parution: 07 janvier 2014
• Nombre de lectures: 121
• EAN13: 9782897330804
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

— Vous avez senti ça ?
Elle glissa sa main entre les siennes.
— J’ai d’abord pensé qu’il y avait quelque chose de bizarre à propos des poignées de main, mais je ne sentais rien, quand les autres tenaient la mienne. C’est très… curieux, vous ne pensez pas ?
— Marielle.
Il tressaillit quand elle posa sa main contre sa poitrine. Il pouvait sentir la douce rondeur de ses seins. Sa vision s’assombrit, virant au rouge.
Elle inclina la tête en le regardant avec curiosité.
— J’ai tenté de comprendre ce que c’était que cette réaction. Je pensais que ça pouvait être de la luxure, mais j’ai toujours pensé que les péchés étaient laids et destructeurs, en fin de compte. Ce n’est cependant pas ce que je ressens. Quel nom avez-vous pour ça ?
Il avala sa salive avec difficulté.
— C’est du désir. Un grand désir.
Ses yeux s’agrandirent avec étonnement.
— Oui. Voilà, c’est exactement ça.
Il agrippa sa nuque pour la tirer vers l’avant, puis s’arrêta lorsque sa bouche se trouva à moins d’un pouce de la sienne. Maudit enfer. Il s’était pourtant juré qu’il ne ferait jamais ça.
Elle retira sa main de sa nuque, puis entoura son cou de ses bras.
— Oui, répéta-t-elle.
Et il s’y abandonna sans retenue…
Copyright © 2011 Kerrelyn Sparks
Titre original anglais : Vampire Mine
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec HarperCollins Publishers
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Guillaume Labbé
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-078-1
ISBN PDF numérique 978-2-89733-079-8
ISBN ePub 978-2-89733-080-4
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Sparks, Kerrelyn

Mon vampire
Traduction de : Vampire mine.
Suite de : Mange, chasse, aime.
« Livre 10 ».
ISBN 978-2-89733-078-1
I. Labbé, Guillaume. II. Titre.

PS3619.P38V35214 2013 813’.6 C2013-940752-9
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com

À la douce mémoire de Caden Joshua Grajkowski,
ce petit ange parfait qui a été accueilli par le ciel
le 28 août 2009.
Remerciements
Je sais que je risque de paraître redondante dans les remercie-ments de chacun de mes livres en remerciant sans cesse le même groupe de gens, mais je suis vraiment touchée que ces mêmes personnes continuent ainsi à me soutenir et à surveiller mes arrières. Je suis tellement reconnaissante envers chacune de ces personnes ! Tout d’abord, je voudrais remercier mille fois ma chère amie et agente, Michelle Grajkowski. Elle m’accompagne depuis dix livres, maintenant, et elle a cru en moi bien avant que Roman ne perde une de ses canines. Merci également à Erika Tsang, qui a aimé le fait que Roman perde une canine et qui a été ma fabuleuse éditrice depuis ce temps. Merci à tout le personnel de Avon/HarperCollins, du secteur de l’édition, du marketing et des ventes à celui de la publicité et du graphisme, où Tom crée les couvertures les plus belles du milieu. Mes remerciements à mes partenaires et critiques, M.J., Sandy, et Vicky, qui veillent à ce que je demeure sensée (enfin, raisonnablement.) Merci à mon mari et à mes enfants — vous êtes toujours là pour moi. Et de nombreux remerciements à vous tous, mes lecteurs ! Merci de votre enthousiasme et de votre appui. C’est cela qui fait en sorte que la série Histoires de vampires en est rendue à dix tomes. Avec des lecteurs comme vous, les morts-vivants pourront vivre pour toujours !
Chapitre un
Après 499 années d’existence, Connor Buchanan en est arrivé à une conclusion absolument indéniable à propos de lui-même : il était bel et bien un vieux bâtard au cœur insensible.
Il se mit à marcher après avoir couru sur les vastes terres de Romatech pour faire sa ronde de sécurité. Il avait aimé filer comme un éclair à travers les arbres à la vitesse vampirique, la brise fraîche fouettant son visage et remplissant ses narines du parfum impétueux des bourgeons de feuilles et des fleurs. C’est alors qu’il avait compris pourquoi il accueillait ainsi l’arrivée de printemps. Ce n’était pas pour les températures plus chaudes. Pas non plus pour une promesse de renaissance et de renouvellement, puisqu’il resterait le même comme il l’avait toujours été pendant des siècles. Non. Pour être brutalement honnête avec lui-même, c’était les nuits plus courtes qu’il attendait avec impatience. Cela signifiait que les journées seraient plus longues et que son sommeil mortel durerait donc plus longtemps. Encore plus de temps à passer dans le néant le plus total. Pas de pensées. Pas de souvenirs. Pas de remords.
L’édifice principal des Industries Romatech apparut dans son champ de vision, et il ralentit encore davantage sa cadence, frappé par une répugnance soudaine à pénétrer de nouveau dans le complexe. Ces jours-ci, il préférait de plus en plus se retrouver seul.
Pourquoi se donner la peine de fraterniser avec des compagnons ? Y avait-il une seule conversation qu’il n’avait pas déjà eue au moins une douzaine de fois sinon plus ? Et s’il devait faire allusion au sombre désespoir qui menaçait de l’engloutir, il recevrait uniquement en échange des regards entendus des vampires tandis qu’ils lui offriraient leur diagnostic habituel. Il approchait de son 500 e anniversaire et apparemment, le fait d’arriver ainsi au demi-millénaire d’existence pouvait plonger la plupart des plus vaillants vampires dans une crise de la « quarantaine » ou de demi-vie comme chez les humains.
Foutaise . Roman et Angus étaient tous deux plus âgés que lui, et ils étaient satisfaits de leurs vies. Ils étaient mariés et heureux de l’être. Il repoussa cette pensée de son esprit. Il ne deviendrait pas la proie de cette forme de folie, peu importe de quel âge il s’approchait.
Il était bien à l’aise avec le fait d’être un vieux bâtard au cœur insensible. Il était doué, pour ce rôle. Il l’avait maîtrisé et perfectionné pendant des années. Il marcha à grands pas à travers un parterre de fleurs, piétinant les nouvelles fleurs sous ses pieds.
Il glissa sa carte d’identité dans la console de sécurité et appuya sa paume contre le scanneur à la porte de côté. Son ouïe ultrasensible détecta le faible clic du verrou de la serrure qui bougeait, et il ouvrit la porte avant de marcher dans le corridor en se traînant les pieds vers le bureau de la sécurité MacKay.
Ses pas résonnèrent dans le corridor désert. Personne ne venait à Romatech le samedi soir, à l’exception des gens qui assistaient à la messe à l’autre bout du complexe.
Il entra dans le bureau de la sécurité et examina le mur couvert d’écrans de contrôle. Pas une seule voiture dans le parc de stationnement. Personne dans les corridors. Une cafétéria déserte. Un cœur vide. Il chassa cette pensée dévoyée de son esprit et se concentra sur l’écran qui lui permettait de voir la chap