Petit guide pour orgueilleuse (légèrement) repentante
99 pages
Français

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Petit guide pour orgueilleuse (légèrement) repentante , livre ebook

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Description

Aux yeux d'Anne, ses copines constituent le centre de l'univers - si on fait abstraction de son nombril, évidemment ! Mais justement, elle rêve de revoir ses priorités et elle n'attend pour cela qu'une chose, que l'Homme se présente enfin. Le vrai, le bon. Idéaliste, vous dites ? Orgueilleuse, surtout…
Bien qu'Annie L'Italien se soit sagement rangée du côté d'une carrière (relativement) stable en communications interactives, elle a toujours caressé l'idée d'écrire un roman. Le rêve est devenu réalité avec le Petit guide pour orgueilleuse (légèrement) repentante, une comédie romantique aussi pétillante qu'un mimosa. Gageons que vous ne pourrez vous arrêter avant d'avoir vu le fond du verre.
Depuis quelques années déjà, Anne semble s'être installée dans un joyeux célibat. Toutefois, malgré une vie bien chargée, partagée entre le boulot qui prend trop de place, les séances de magasinage thérapeutique et les 5 à 7 avec ses précieuses copines, cette jeune trentenaire n'a pas complètement écarté l'idée de rencontrer un homme pour qui elle acceptera de perdre un peu de sa liberté. Mais l'homme en question se fait attendre. Ses quatre amies ont d'ailleurs diagnostiqué qu'il s'agissait là d'une conséquence directe de son excès d'orgueil, ce défaut qui l'aurait trop souvent empêchée d'oser/rigoler/pleurer/ chanter/vivre pleinement : pour son anniversaire, elles lui offrent donc une étonnante chasse au trésor qui l'amènera à sortir de sa zone de confort et, par la même occasion, à rencontrer un homme potentiellement intéressant. Un événement à la fois espéré et terriblement appréhendé par cette célibataire (pas tout à fait) endurcie. Osera-t-elle risquer le ridicule et s'ouvrir à l'inconnu ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 octobre 2012
Nombre de lectures 16
EAN13 9782764419021
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

De la même auteur
De la même auteure chez Québec Amérique
Toujours orgueilleuse, mais (à peine) plus repentante, coll. Tous Continents, 2009.
Petit guide pour orgueilleuse (légèrement) repentante, coll. Tous Continents, 2008.
ANNIE L’ITALIEN
Crédits
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

L’Italien, Annie
Petit guide pour orgueilleuse légèrement repentante
(Collection QA compact)
Publ. à l’origine dans la coll. : Tous continents. 2008.
ISBN 978-2-7644-0673-1 (Verdion imprimée)
ISBN 978-2-7644-1531-3 (PDF)
ISBN 978-2-7644-1902-1 (EPUB)

I. Titre.
PS8623.I89P47 2008c C843’.6 C2008-942014-4
PS9623.I89P47 2008c

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329, rue de la Commune Ouest, 3 e étage
Montréal (Québec) Canada H2Y 2E1
Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010

Dépôt légal : 4 e trimestre 2008
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada

Mise en pages : André Vallée — Atelier typo Jane
Révision linguistique : Céline Bouchard et Annie Pronovost
Conception graphique : Isabelle Lépine
Illustration en couverture : Roselyne Cazazian
Conversion en format ePub : Studio C1C4

Pour tout commentaire ou question technique au sujet de ce ePub: service@studioc1c4.com

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés

©2008 Éditions Québec Amérique inc.
www.quebec-amerique.com
Exergue
Qui va à la chasse perd la face
Montréal‚ jour -2
Une de mes copines soigne un retentissant cas d’épuisement professionnel. Son thérapeute lui a recommandé trois mois d’arrêt : le premier pour se reposer, le deuxième pour s’amuser et le troisième pour réfléchir à son avenir professionnel. Comme je n’ai pas trois mois à consacrer à un arrêt de travail, j’ai pensé expédier mon burnout autodiagnostiqué en trois semaines de vacances hivernales. J’ai passé la première chez moi à dormir et à végéter devant la télévision. J’entame ma deuxième semaine ce matin même, avec la ferme intention d’en profiter au maximum. Ça s’annonce bien d’ailleurs, j’ai rendez-vous pour un brunch de filles avec mes quatre meilleures amies.
Bonjour, je m’appelle Anne et je serai votre hôtesse pour la durée de ce récit
J’ai trente-cinq ans depuis hier. Je suis une passionnée réservée qui se cherche. J’aime la vie, ma famille, mes amis, mon chat (pas LES chats, MON chat). J’adore les surprises, les gestes spontanés. J’aurais voulu devenir actrice ou correspondante à l’étranger, pourtant je travaille sagement en communications. J’aime le pop-corn (mais pas le partager), les sushis et la bouffe en général. Si je ne surveillais pas mon poids, je mangerais sans arrêt. J’essaie d’être de plus en plus moi, pas seulement l’image que je veux projeter. J’aime la symétrie et les chiffres pairs, les orages et le vent. J’adore les gougounes 1 . Pour moi, la thérapie la plus efficace est le magasinage. J’aime écouter de la musique et m’imaginer que je suis l’interprète, mais dans la réalité je ne joue d’aucun d’instrument et je chante vraiment, vraiment très mal. Je déteste l’injustice, la condescendance, les poivrons verts et les oignons crus. Mon passé amoureux est peuplé de mecs qui portent des noms d’apôtres. J’en ai assez d’attendre que quelque chose d’excitant me tombe dessus, je veux croquer dans la vie à pleines dents et aller au bout de moi-même. Mais pour ça il faut de l’énergie, et j’en manque cruellement. OK, ce n’est peut-être pas un vrai burnout . Je suis juste… fatiguée.
Enfin, je suis visiblement centrée sur mon nombril, considérant ce charmant paragraphe de « je-me-moi » que je viens d’écrire. Vous allez devoir vous y faire, après tout, c’est mon histoire que vous lisez !
Prélude au brunch
Les copines que je dois rejoindre pour le brunch sont Bianca, Christine, Dominique et Esther, et elles constituent le centre de mon univers depuis plusieurs années. Bianca et moi allions à la même école secondaire. Ensuite, j’ai rencontré Dominique à l’université, où les pauses cigarettes qui s’éternisent et les romans de Michel Tremblay nous ont réunies. Esther était une habituée du bar que fréquentait Bianca et s’est rapidement jointe au trio. Christine, la plus récente recrue, est une ex-collègue à moi devenue tout naturellement l’amie de toutes.
Nous nous rapprochons et nous éloignons les unes des autres au rythme des saisons et des amours que nous vivons, nous retrouvant le plus souvent en groupe de deux ou trois. Les rencontres à cinq se font de plus en plus rares, mais elles conservent toute la chaleur et l’intimité des amitiés durables. Au fil des années, nous avons partagé nos moments de crises, existentielles ou réelles : les affres de la vie monoparentale de Dominique, les peines d’amour à répétition d’Esther, les épisodes d’angoisse de Christine, les aventures compliquées de Bianca, mon célibat chronique et, bien entendu, à tour de rôle, les nombreux effondrements de couples et les séparations. Nous avons aussi partagé les bons moments : promotions, naissance, déménagements et autres bonnes nouvelles méritent toujours une réunion de famille, question de ne pas s’en tenir qu’aux drames. Justement, le brunch d’aujourd’hui souligne deux événements positifs : mon anniversaire et le retour de voyage d’Esther.
Donc, le brunch
Presque toutes maniaques de ponctualité, nous nous pointons chez Esther en même temps, y compris Christine-la-retardataire-chronique, puisque je suis passée la prendre. Jusqu’à maintenant, c’est le seul truc que j’ai trouvé pour qu’elle soit à l’heure : je l’appelle en me levant, puis en partant de chez moi, puis en arrivant devant son appartement, puis aux cinq minutes jusqu’à ce qu’elle réponde et/ou sorte de chez elle.
L’appartement d’Esther est typiquement plateau-ien 2 : tout en longueur, plein de boiseries, chaleureux et croche. C’est souvent ici que nous nous retrouvons, en partie parce que nous nous y sentons bien et en partie parce que nos bars préférés sont à portée de jambes. Ce n’est pas particulièrement pratique pour Dominique, qui habite la campagne (OK, la Rive-Sud), ni pour Christine et moi qui habitons dans les bas-fonds, c’est-à-dire respectivement à Saint-Henri et Pointe-Saint-Charles, deux quartiers populaires (dans le sens de pauvres) mais en plein développement (dans le sens que les condos et les cafés se multiplient à vue d’œil pour attirer les Plateau-iens qui n’en peuvent plus de payer des loyers exorbitants).
Puisqu’il s’agit de notre quartier général, nous avons depuis longtemps pris nos habitudes, ce qui donne lieu à un rituel d’arrivée bien rodé : Esther nous accueille en faisant jouer la Compagnie Créole à plein volume, Christine s’empresse d’aller remplacer le CD par quelque chose de plus calme, généralement Tori Amos. Bianca attaque la vaisselle qui traîne immanquablement dans l’évier pendant que Dominique met la table. De mon côté, je fais le tour de l’appartement pour redresser les cadres et replacer les coussins, puis je remplace Tori Amos par Coltrane ou Ibrahim Ferrer. Tout ça ne dure que quelques minutes, le temps qu’Esther prépare ses traditionnels mimosas et nous appelle en hurlant « les biberons sont prêts ».
Pendant qu’Esther fait le service, nous nous extasions brièvement sur son bronzage, malgré un léger pincement au cœur généralisé. Ce voyage aux Bahamas, nous devions le faire toutes les cinq ensemble. Mais la vie étant ce qu’elle est, Christine voulait garder ses sous pour aller en Italie cet été, Dominique n’a pas pu trouver de gardienne pour son fiston et Bianca craignait qu’un troisième

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