Régénération
111 pages
Français

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Régénération , livre ebook

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Description

Varina est sceptique lorsqu’un garçon étrange nommé Chase, sorti d’on ne sait
où, vient lui raconter que sa vie est menacée. Mais quand son oncle est victime
d’une agression brutale, Chase est le seul vers qui elle peut se tourner. Elle a beau le trouver indéniablement séduisant, Varina ne croit guère à son histoire d'expériences génétiques bizarres. Il affirme qu'elle est un clone. Il prétend qu'elle est en danger. Il essaie de la convaincre de l’aider à mettre les autres en garde. Varina s’interroge sur ses véritables motifs — et elle commence à se demander si elle ne devrait pas s’interroger sur sa propre identité…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2012
Nombre de lectures 4
EAN13 9782896837403
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0124€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

UN PLAIDOYER DÉSESPÉRÉ UNE MISSION AUDACIEUSE
— Pas question, jamais de la vie, même pas dans un million d’années, ai-je déclaré fermement à Chase. Je ne vais pas, je répète, je ne vais à San Francisco avec toi.
— Tu ne peux plus reculer maintenant, Varina.
— C’est ce qu’on va voir.
— Sers-toi de ta tête, réfléchis un peu ! Ces gens sont des tueurs !
La frustration lui a empourpré le visage, et j’ai tressailli. Il y avait en Chase quelque chose de sauvage, de rude, une sorte de bouillonnement de violence.
J’ai reculé et j’ai saisi la poignée de la portière.
— Je n’ai pas demandé à être mêlée à tout ceci.
— Moi non plus.
Le regard angoissé, il a ajouté d’une voix basse :
— J’ai besoin que tu m’aides.





Copyright © 2000 Linda Joy Singleton Titre original anglais : Regeneration Copyright © 2012 Éditions AdA Inc. pour la traduction française Cette publication est publiée en accord avec Herman Agency, New York. Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet Traduction : Janine Renaud Révision linguistique : Féminin pluriel Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis Conception de la couverture : Paulo Salguiero Photo de la couverture : © Thinkstock Mise en pages : Matthieu Fortin ISBN papier 978-2-89667-729-0 ISBN PDF numérique 978-2-89683-739-7 ISBN ePub 978-2-89683-740-3 Première impression : 2012 Dépôt légal : 2012 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc. 1385, boul. Lionel-Boulet Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7 Téléphone : 450-929-0296 Télécopieur : 450-929-0220 www.ada-inc.com info@ada-inc.com Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC. Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition. Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com


À Verla Kay, une écrivaine de talent et une amie très chère.



REMERCIEMENTS
Un grand merci à :

Kate Emburg, pour ses précieux conseils sur l’intrigue.
Nina Emburg (maman !), qui adore entendre mes histoires.

Et à :

Edwin Emburg (papa !), spécialiste de l’informatique et webmestre de mon site,
http ://www.geocities.com/Athens/Acropolis/4815/



PROLOGUE

D ans la nuit noire, le yacht tanguait doucement sous le roulis des vagues. Le jeune garçon aux cheveux blancs comme du givre frissonnait, mais pas de froid. De frayeur.
— Je ne veux pas y aller.
Il s’agrippait à la main douce et chaude de la docteure Hart, sans comprendre pourquoi elle voulait tant qu’ils partent. Le yacht était son foyer. Il voulait y demeurer.
Mais la gentille docteure Hart insista :
— Il ne faut surtout pas que tu sois ici demain.
— Pourquoi pas ? C’est mon anniversaire.
— En effet. C’est aussi le jour de ton extermination. Moi seule peux l’empêcher.
Extermination ?
Le garçon qu’ils appelaient 611B comprenait ce mot. Il s’enorgueillissait d’avoir appris un tas de trucs à force d’écouter et d’observer les médecins dans le laboratoire, et pourtant, il était loin de tout comprendre. Il se souvenait des adorables souris blanches qu’il avait flattées un jour et qui n’étaient plus là le lendemain. « Exterminées », lui avait-on dit. Il savait bien que ce n’était pas une bonne chose. Mais comment pouvait-il être exterminé ? Et pourquoi ?
La docteure Hart traversait le couloir d’un pas rapide et se dirigeait vers l’escalier, tenant à la main un sac contenant les possessions du 611B.
— Plus de questions, s’il te plaît. Et parle doucement.
611B s’est tu, mais des questions continuaient de lui marteler la tête. Qui voulait l’exterminer ? Certainement pas le docteur James ; cheveux bruns, barbe duveteuse, bon joueur de pouce catcheur. Et pas la docteure Hart. Ce qui ne laissait entrevoir plus qu’une personne : le docteur Victor. De haute taille, intimidant, le docteur Victor ne plaisantait jamais, ne jouait pas au pouce catcheur et ne faisait jamais, jamais de câlins. Il n’avait même pas l’air d’aimer 611B ni les quatre bébés nommés 330G, 1025G, 831G et 229B.
Ils se trouvaient maintenant sur le pont et la docteure Hart entraînait 611B vers la rambarde où un petit hors-bord dansait sur l’océan. 611B eut un sursaut de colère en apercevant les quatre bébés dans le hors-bord avec le docteur James. Ces bébés geignards venaient avec eux ? Il ne voulait pas partager la docteure Hart et le docteur James. Ils étaient pour lui semblables aux vrais parents des histoires qu’ils lui lisaient. Pas les parents des bébés. Ses parents.
— Grimpe dans le bateau, Six, l’a pressé docteure Hart en regardant nerveusement par-dessus son épaule.
— Je crains d’avoir entendu du bruit…
— Je ne veux pas aller avec eux.
Il a montré du doigt les bébés qui dormaient paisiblement dans leur porte-bébé rembourré.
— Je reste.
— Non !
La docteure Hart l’a poussé et il est tombé dans les bras tendus du docteur James.
— Vite ! J’ai entendu du…
Il y a eu un cri et un éclair a déchiré la nuit. Docteur James a lâché 611B dans le bateau et a appelé docteure Hart qu’il nommait Jessica. Il y a eu une seconde déflagration, un coup de feu a deviné 611B, et soudain docteure Hart a poussé un cri et s’est écroulée dans les bras du docteur James. On aurait dit un pantin désarticulé.
Divers bruits ont éclaté simultanément. Le docteur James a lancé le moteur du bateau, une explosion s’est produite quelque part sur le yacht, et d’autres coups de feu ont déchiré l’obscurité.
Les bébés se sont éveillés et se sont mis à pleurer dans la brise saline.
611B a enroulé ses bras autour de lui, le regard fixé sur la poitrine ensanglantée de la docteure Hart. Puis, à l’instar des bébés, il s’est mis à pleurer.



CHAPITRE 1

Je me suis toujours doutée que j’étais différente, sans toutefois savoir à quel point je l’étais.
Mes premiers souvenirs sont une lumière blanche et éblouissante accompagnée de bips stridents. Oncle Jim m’a expliqué que j’étais née prématurément, que j’avais été très malade et que j’avais passé une bonne partie de mon enfance à l’hôpital. Puis, mes parents étaient morts tragiquement dans un accident ferroviaire, et j’avais de nouveau été malade. Retour à l’hôpital, à la lumière aveuglante et aux sonne-ries stridentes.
Mais lorsque je demandais à voir des articles sur l’accident ferroviaire, mon oncle détournait la conversation. Et lorsque je réclamais des photos de moi, bébé, pour composer l’arbre généa- logique demandé par le prof, il me répondait qu’il n’en avait aucune.
Je savais bien qu’il me dissimulait quelque chose.
Mais en ce matin de ma première journée en tant qu’étudiante de deuxième année au lycée Seymore, j’avais un sujet de préoccupation autrement plus pressant. Pendant la nuit, tel un démon haïssable, un bouton, bien gros et bien laid, avait poussé sur mon menton.
— Oh, non !
En me regardant, j’ai vu tout de suite que mes grands yeux vert jade et mes lèvres pleines ne faisaient pas le poids devant cet abominable bouton.
— Oncle Jim, me suis-je écriée en me détournant du miroir et en m’élançant en dehors de la salle de bain.
— Qu’est-ce qu’il y a, Varina ?
Mon oncle a posé sa tasse de café fumant et a caressé sa barbe poivre et sel bien taillée.
— La première journée d’école te donne les jetons ?
— Pire !
Je lui ai désigné mon ment

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