Tarzan l Invincible (cycle de Tarzan n° 14)
210 pages
Français

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Tarzan l'Invincible (cycle de Tarzan n° 14) , livre ebook

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Description

Paru sous forme de feuilleton en 1930 puis en livre en 1931, Tarzan the Invincible, est le quatorzième tome du monumental Cycle de Tarzan qui comprend pas moins de 26 tomes ! Sa première publication en français date de 1989.


Tarzan, seigneur des singes, règne sur une large partie de la jungle. Or, une bande d’aventuriers, qui se présentent comme des révolutionnaires — et dont les uns sont de sincères idéalistes, tandis que d’autres ne sont que de vulgaires profiteurs — ont envahi son domaine. Tarzan n’apprécie guère, encore moins lorsqu’il réalise que leur but est de s’emparer du trésor d’Opar pour financer une subversion qui, à l’échelle mondiale, doit leur apporter pouvoir et richesse. Aussi les poursuit-il jusqu’à Opar où il s’attend à être reçu à bras ouverts. Mais Lâ, la grande prêtresse du Dieu Flamboyant de l’antique cité d’Opar, une survivance de la légendaire Atlantide, a été déposée et jetée dans un sinistre cachot où Tarzan ne va pas tarder à être jeté à son tour. Lâ aime Tarzan depuis toujours, mais d’un amour sans espoir car il n’éprouve pour elle que respect et amitié, et, pour l’heure, son esprit est entièrement accaparé par l’idée d’empêcher les intrus de parvenir à leur fin. Il lui faut donc à tout prix s’évader et, après avoir réinstallé Lâ sur son trône, chasser les envahisseurs...


Edgar Rice Burroughs, né à Chicago (1875-1950), est connu aujourd’hui comme le créateur des aventures de Tarzan. Tout comme les œuvres de science-fiction de ce grand précurseur dans le genre planet opera (Cycle de Mars, de Vénus, de la Lune, de Pellucidar), le cycle de Tarzan mérite amplement d’être redécouvert.


Le quatorzième tome d’une série de 26 ! A redécouvrir dans sa version littérale et littéraire, au-delà des adaptations cinématographiques ou de BD plus ou moins fidèles.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 2
EAN13 9782366346244
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection SF












ISBN

Tous droits de traduction de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.
Conception, mise en page et maquette : © Eric Chaplain
Pour la présente édition : © PRNG EDITION S — 2021
PRNG Editions (Librairie des Régionalismes) :
48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 cressé
ISBN 978.2.36634.168.3 (papier)
ISBN 978.2.36634.624.4 (numérique : pdf/epub)
Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l’informatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N’hésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra d’améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.
Titre original : Tarzan the Invincible
TRADUIT PAR MARC BAUDOUX

Edgard Rice Burroughs


AUTEUR

edgar rice burroughs




TITRE

TARZAN L’INVINCIBLE (cycle de TARZAN n° 14 )






I. Le petit Nkima
J e ne suis ni historien, ni journaliste. En outre, je suis profondément convaincu que les auteurs de fiction doivent laisser certains sujets de côté, en particulier ceux qui ont trait à la politique et à la religion. Pourtant, il ne me paraît pas immoral d’emprunter à l’occasion une idée à l’une ou à l’autre, pourvu que la question soit traitée de manière à donner sans équivoque l’impression d’un récit d’imagination.
Si l’histoire que je vais vous raconter était parue dans les journaux de deux pays européens bien connus, elle aurait pu provoquer une nouvelle guerre mondiale, plus terrible que la dernière. Mais cela, je ne m’en soucie guère. Ce qui m’intéresse, c’est qu’il s’agit d’un bon sujet, particulièrement bien adapté à mes exigences et notamment au fait que Tarzan, seigneur des singes, est étroitement mêlé à un grand nombre de ses épisodes les plus palpitants.
Je n’ai pas l’intention de vous ennuyer avec de sèches informations politiques. Ne vous torturez donc pas inutilement les méninges en essayant de décoder les noms que j’ai pu inventer pour désigner certaines gens et certains lieux. De toute façon, il me semble préférable de les laisser dans l’ombre, pour le plus grand profit de la paix et du désarmement.
Prenez simplement cette histoire comme une nouvelle aventure de Tarzan qui, espérons-nous, vous amusera et vous délassera. Si vous y trouvez matière à réflexion, eh bien, tant mieux !
Sans nul doute, peu d’entre vous ont remarqué, et moins encore se souviennent d’avoir lu cette dépêche parue discrètement dans les journaux, il y a quelque temps : elle rapportait une rumeur selon laquelle les troupes coloniales françaises stationnées en Somalie, sur la côte nord-est de l’Afrique, avaient envahi une colonie italienne. À l’origine de cette nouvelle, il y a une histoire de conspiration, d’intrigues, d’aventures et d’amour. Une histoire de coquins et de sots, de braves gens et de belles femmes. Une histoire de bêtes de la forêt et de la jungle.
Si vous êtes peu nombreux à avoir lu cette information concernant l’invasion de la Somalie italienne, à la corne de l’Afrique, il est absolument certain qu’aucun de vous n’a entendu parler d’un incident navrant qui se produisit dans l’intérieur du continent, peu avant cette affaire. Que celui-ci ait un rapport quelconque avec les affaires internationales européennes ou, d’une manière générale, avec la destinée des nations, voilà qui vous semblera franchement impossible à croire, puisqu’il ne s’agissait que d’un tout petit cercopithèque fuyant dans les arbres en hurlant de terreur. C’était le petit Nkima, poursuivi par un grand méchant singe, beaucoup plus gros que lui.
Heureusement pour la paix de l’Europe et du monde, la vitesse du prédateur n’était pas en rapport avec ses mauvaises dispositions. Aussi Nkima lui échappa-t-il. Mais longtemps après que le vilain singe eut renoncé à sa chasse, la petite bête continuait à fuir à la cime des arbres, en criant de sa voix aiguë. Il est vrai que crier de peur et prendre la fuite étaient les deux activités principales du petit Nkima.
Ce fut peut-être la fatigue qui mit fin au sauve-qui-peut de Nkima, ou plus probablement une chenille ou un nid d’oiseau. Toujours est-il qu’il se remit à babiller et à ronchonner sur une branche flexible, loin au-dessus du sol de la jungle.
Le monde dans lequel le petit Nkima était né semblait en effet un monde bien terrible, et le pauvret passait une bonne partie de ses heures de veille à s’en plaindre – en quoi il ressemblait autant à un humain qu’à un simien. Le petit Nkima avait l’impression que le monde était peuplé de grandes créatures féroces qui aimaient manger du singe. Il y avait ainsi Numa, le lion, Sheeta, la panthère et Histah, le serpent. Un triumvirat qui enlevait toute sécurité au monde, du plus haut faîte à la combe la plus profonde. Et puis il y avait les grands anthropoïdes, d’autres de taille un peu plus modeste, et les babouins, et d’innombrables espèces de singes plus petits mais que Dieu avait tous faits plus corpulents que le petit Nkima et qui, tous, paraissaient lui en vouloir.
Prenez, par exemple, la grosse créature qui venait de le poursuivre. Le petit Nkima s’était contenté de lui lancer un bâton pendant qu’elle dormait, à la fourche d’un arbre. Et rien que pour cela, elle s’était mise aux trousses du petit Nkima, avec des intentions bien évidemment meurtrières. Je ne dis pas cela dans le but de susciter une réflexion sur Nkima. Toutefois il ne lui était, pas plus qu’à bien d’autres, jamais venu à l’esprit que, comme la beauté, le sens de l’humour peut parfois se révéler fatal.
Épiloguant sur les injustices de la vie, le petit Nkima était très triste. Mais il y avait une autre origine à sa tristesse, plus poignante encore, en qui brisait son petit cœur. Cela faisait des lunes et des lunes que son maître était parti. Certes, il l’avait laissé dans une jolie maison, très confortable, pleine de gens aimables qui le nourrissaient. Cependant le petit Nkima regrettait le grand Tarmangani, dont l’épaule nue était le seul refuge d’où il pouvait insulter le monde entier en toute impunité. Et cela faisait déjà longtemps, maintenant, que le petit Nkima bravait les dangers de la forêt et de la jungle pour retrouver son cher Tarzan.
Si l’on s’était avisé de mesurer les cœurs en quantité d’amour et de fidélité, plutôt qu’en poids et volume, on aurait reconnu au petit Nkima un cœur très grand. Si grand que la moyenne des êtres humains auraient pu y cacher le leur, voire y tenir eux-mêmes tout entiers. Depuis trop longtemps, ce cœur en miniature avait mal. Mais, par chance pour le petit Manu, son cerveau était ainsi fait qu’un rien le distrayait de son chagrin. Un papillon, un succulent asticot, et il n’en fallait pas davantage pour qu’il ne songe plus à son profond malheur. Et c’était bien ainsi, sans quoi il aurait pu se désespérer jusqu’à la mort.
Maintenant donc que ses rêveries mélancoliques l’avaient ramené à la contemplation de la perte dont il souffrait, son humeur changea tout à coup, parce qu’un souffle de brise apportait à ses oreilles délicates un bruit n’appartenant pas au nombre de ceux que répertoriait son instinct héréditaire. Il s’agissait d’un bruit discordant. Et qui donc apporte la discorde dans la jungle, comme partout où il entre ? Sinon l’homme. C’étaient des voix d’hommes que Nkima entendait.
Le petit singe se faufila en silence à travers les arbres, dans la direction d’où s’élevait le bruit. Puis, le brouhaha augmentant, il lui vint la preuve irréfutable et définitive de l’identité des trublions : cette odeur, que ni Nkima, ni aucune créature de la jungle ne pouvait confondre.
Ainsi que vous l’avez déjà remarqué, un chien, fût-il votre propre chien, ne vous reconnaît qu’à moitié quand il vous aperçoit ; il ne sera entièrement satisfait que lorsque le témoignage de ses yeux aura été confirmé par celui de son nez.
Ainsi de Nkima. Ses oreilles lui avaient suggéré la présence de l’homme, et maintenant ses narines lui confirmaient que l’homme était proche. À vrai dire, il ne considérait pas ces créatures comme des hommes, mais comme de grands singes. Il y avait là des Gomanganis, ou « grands singes noirs » c’est-à-dire des Africains. Cela, son nez le lui affirmait. Et puis, il y avait aussi des Tarmanganis. Ce terme, qui signifiait « grand singe blanc » dans le langage de Nkima, désignait les Européens.
Il aurait ardemment souhaité reconnaître le fumet familier de son cher Tarzan mais, hélas, celui-ci ne se trouvait pas dans la compagnie de ces étrangers. Pas besoin de voir pour savoir.
Le campement que regardait à présent

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