Vers Zarmina
234 pages
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Vers Zarmina , livre ebook

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Description

L’inspiration pour ce récit est due à l’astronome Steve Vogt qui annonça vers 2010 la découverte d’une exoplanète qui lui semblait compatible avec la vie humaine et qu’il nomma du prénom de sa femme. Pour se rendre aussi loin, le seul véhicule disponible était la science-fiction.
Le récit s’étend sur deux cent soixante-cinq ans. Avec le soutien constant de l’équipe au sol, dix générations de terriens courageux, aimants, persévérants, vont franchir les 20 années-lumière, survivre sur la fameuse planète, et installer progressivement une colonie viable.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 janvier 2021
Nombre de lectures 2
EAN13 9782897754303
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Henri Bélanger
 
 
 
 
 
Vers Zarmina
 
 
 
 
 
Conception de la page couverture : © Les Éditions de l’Apothéose
Vaisseau et autoportrait : Henri Bélanger
 
 
 
Sauf à des fins de citation, toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur ou de l’éditeur .
 
 
 
Distributeur : Distribulivre   www.distribulivre.com   Tél. : 1-450-887-2182 Télécopieur : 1-450-915-2224
 
© Les Éditions de l’Apothéose Lanoraie ( Québec) J 0K 1E0 Canada apotheose@bell.net www.leseditionsdelapotheose.com
 
Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021 Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2021
 
ISBN  : 978-2-89775-404-4
ISBN epub : 978-2-89775-430-3
 
Imprimé au Canada
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements à Louise pour l’ambiance créative qui émane de sa présence
 
 
 
Ceci est un ouvrage de fiction, les lieux terrestres sont réels, les personnages et leurs aventures sont fictifs. 
Prologue
 
 
En 1976, dans la petite ville de Cho Min, en Chine, un savant avait mis au point un appareil qui permettait de réduire par un facteur de vingt-cinq la taille des êtres vivants et des objets placés dans l’appareil. Jusqu’à maintenant, l’invention avait été gardée secrète. Grâce à cette innovation, la bourgade s’était progressivement taillé une niche très pointue dans le domaine des nanotechnologies.
En 2025, les dernières observations astrologiques identifient plusieurs exoplanètes et évaluent leurs critères de compatibilité avec la vie des humains. La planète visée dans notre aventure n’a pas encore été officiellement reconnue à cause de l’imprécision des données disponibles. Certains astronomes prétendent qu’il s’agit plutôt du reflet d’une planète plus grosse dans le même système solaire. L’existence de Gliese-581g (nommée Zarmina) découlerait de l’hypothèse que la grosse planète Gleise-581d aurait une orbite circulaire. La non-existence de Zarmina s’accorde avec l’hypothèse que l’orbite de Gleise-581d serait elliptique prononcée. Zarmina est à 20,3 années-lumière de la Terre.
Si la non-existence de Zarmina était constatée au cours du trajet, l’exoplanète de dépannage serait Gleise-667Cd, une planète voisine à raison de plusieurs années-lumière, et dont l’existence est elle aussi contestée. Sa masse serait presque sept fois celle de la Terre, donc la gravité serait très difficile à supporter. Ces systèmes planétaires sont situés dans la constellation de la Balance.
L’expédition est audacieuse. Les défis colossaux. Mais la fiction procure des ressources additionnelles pour compenser la science et les avancées techniques qu’elle doit toujours devancer quelque peu, en acceptant le risque d’erreurs.
Zarmina est le nom de l’épouse de l’astronome Steve Vogt, qui en revendique la découverte, et qui a donné ce nom à la planète Gliese-581g. Les planètes de l’étoile GLIESE-581 sont baptisées b, c, etc. à mesure de leur découverte. Gliese-581g est la dernière arrivée. Ce serait la quatrième planète de son système solaire en termes de distance à son étoile. Le premier nom de cette étoile, avant 1850, était HO Librae, d’après la nomenclature de l’époque, désignant sa localisation dans la constellation de la Balance et l’ordre de sa découverte.
C’est cette planète qui a été choisie comme destination, avec toute la liberté que requiert la fiction. Je souhaite au lecteur un bon voyage.
 
 
 
 
DÉBUT DE L’AVENTURE
 
 
Le professeur Motodo 1 avait à cette occasion repris sa taille normale. Il enseignait toujours à l’université de Cho Min. De temps en temps, il assistait à des colloques internationaux en sciences physiques. Récemment, il s’était rendu sur l’île Sriharikota en Inde avec d’autres savants Chinois. Là se trouve le plus important site de lancement du pays. L’Inde et la Chine s’activaient depuis plusieurs années dans les lancements de satellites de communication. Les deux pays désiraient maintenant s’unir pour développer leur indépendance technique par rapport à leurs prédécesseurs : les États-Unis, la Russie, l’Europe et le Japon. Aussi, un des organisateurs du colloque termina la rencontre en exhortant les participants de lui communiquer toute idée, concept, méthode ou autre pouvant potentiellement donner un avantage stratégique à leurs deux pays dans la course à l’espace.
De retour, Motodo discuta avec une assistante de recherche qui s’intéressait passionnément à cette question. Elle avait des idées très personnelles à ce sujet. Motodo la connaissait depuis longtemps. Elle avait passablement voyagé. Elle avait à son actif un tour du monde très particulier. Selon elle, il était possible de rendre les randonnées spatiales beaucoup plus économiques.
— Ton idée a plein de bon sens. Mais elle ne sera pas facile à avaler pour notre collègue indien.
— Il faut le rencontrer, dit la femme. Je t’accompagnerai.
Malgré ses réticences, le savant indien accepta la rencontre sans trop de mal.
Deux semaines plus tard, le professeur Motodo, qui portait très bien ses soixante-dix-huit ans, se présenta au bureau de Zanista Poril. Après les brèves présentations, il demanda à Poril de fermer son bureau à clé, ce qui fut accepté.
— Je vais vous montrer… mais je vous demande une confidentialité absolue.
— D’accord.
Motodo sortit un boîtier de la grosseur d’un étui à lunettes. Une femme de huit centimètres de hauteur se dressa devant Poril. Celui-ci rajustait fébrilement ses lunettes.
— Ça alors, comment est-ce possible ? Et quel est le rapport avec la course à l’espace ?
Mietsa, la femme en question, 2 prit la parole :
— Le rapport, c’est que nous pouvons fournir un équipage beaucoup plus léger.
— En effet, répondit Zanista Poril, ça change tout.
Ainsi débuta un projet très confidentiel, déguisé pour le moment en vol non habité. Zanista voulait un engin sécuritaire contre les radiations. Il prévoyait toutes sortes de dispositifs pour les « souris » qu’il voulait lancer dans l’espace, comme une rotation pour créer une gravitation artificielle, de l’eau et de la nourriture en libre-service, etc., du moins c’est ce qu’il disait à ses techniciens.
Le savant prévoyait au moins quinze ans pour développer et construire le vaisseau.
La construction de l’habitacle se ferait par les petites personnes à Cho Min.
 
 
 
 
DÉBUT DE LA FORMATION DES COSMONAUTES
 
 
Zanista Poril avait réuni des entraîneurs ayant l’expérience de missions indiennes antérieures dans une villa près de Bangalore. Un groupe de six personnes seulement fut mis dans le secret. Dans douze mois, ils devaient présenter à Poril le programme détaillé devant s’étendre sur six ans. À partir du dépôt de ce rapport, Zanista Poril aurait une autre année pour choisir un site, rassembler les équipements et engager le personnel supplémentaire qui serait nécessaire pour l’entraînement proprement dit.
Dans un premier temps, Zanista choisit quatre candidats indiens, deux hommes et deux femmes, âgés de trente à trente-trois ans. Ces quatre volontaires durent se rendre à Cho Min, dans le laboratoire du professeur Motodo, pour les besoins de l’emploi. Ils se joignirent à Mietsa et son mari Kizo pour suivre le programme établi. Les sept premières années furent consacrées à l’étude du vaisseau, à mesure de sa conception et aux programmes des ordinateurs jusqu’à ce que tous ces appareils et équipements leur deviennent familiers. Après quelques années, ils faisaient partie intégrante de l’équipe de conception. À la fin, deux des Indiens furent éliminés, mais poursuivirent un entraînement parallèle, en tant qu’équipage de réserve. Le duo retenu était un couple d’I ndiens mariés, Xéna et Ushi.
Parallèlement, Poril cherchait, autant en Inde qu’en Chine, des étudiants prometteurs qui pourraient se joindre à l’équipe finale. Il avait arrêté son choix sur deux universitaires et deux techniciens de haut niveau. Dès leur dix-huit ans, ils s’étaient joints pe

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