Versaces, les anges oubliés
345 pages
Français

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Versaces, les anges oubliés , livre ebook

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Description


Amour interdit et guerres des mondes, plongez dans un univers angélique.



Lorsque Naïs, vingt-deux ans, assiste à sa propre mort, le choc laisse rapidement place au soulagement.


La vie la déçoit depuis trop longtemps pour y rester attachée, mais sa rencontre avec son ange gardien risque de tout changer.


Jayden, l’ange qui lui a été envoyé pour la guider va vite relever autant de réponses que de questions. Mais derrière cette présence envoutante, il porte un lourd secret.


Et si les événements passés ne devaient rien au hasard ? Et si tout était déjà écrit d’avance ? Quand le destin s’en mêle, une seule possibilité s’offre à Naïs : accepter le rôle qui lui a été confié. Mais sera-t-elle prête à tout sacrifier ?



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 avril 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782957717002
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

-
Table des matières
Versaces,
Première partie
Naïs
Jayden
Naïs
Jayden
Naïs
Jayden
Naïs
Jayden
Notre Père
Naïs
Jayden
Gabriel
Naïs
Jayden
Naïs
Gabriel
Naïs
Notre père
Naïs
Jayden
Notre Père
Naïs
Lydie
Gabriel
Deuxième partie
Naïs
Jayden
Naïs
Lydie
Naïs
Gabriel
Jayden
Naïs
Notre Père
Naïs
Gabriel
Naïs
Jayden
Naïs
Lydie
Naïs
Jayden
Naïs
Naïs, l’humaine
Notre Père
Naïs
Jayden
Naïs
Gabriel
Naïs, l’humaine
Jeliel
Naïs
Jayden
Lydie
Naïs
Jayden
Naïs
Notre Père
Naïs
Jayden
Naïs
Troisième partie
Notre Père
Jayden
Naïs
Jayden
Naïs
Ninon
Naïs
Jayden
Naïs
Jayden
Naïs
Jayden
Naïs
Jayden
Naïs
Jayden
Quatrième partie
Naïs
Jayden
Naïs
Cinquième partie
Naïs
Bonus
Remerciements
Bibliographie
Biographie
Contact

 
 
Tous droits réservés
© 2021, Anaïs Mony
Réédition novembre 2023
8 place Pierre et Marie Curie
60530 Neuilly en thelle
Couverture et mise en page © ManyDesign
Images © Midjourney / Canva
Correctrice © Aki.
 
« Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle »
ISBN : 978-2-9577170-0-2
Existe en broché
Dépôt légal : Novembre 2023
 
 
 
 
 
 
 
Note de l’auteure  
Ce texte a été corrigé en utilisant l’orthographe rectifiée, merci d’en tenir compte.
 
 
 
 
Versaces,
les anges oubliés.
 
 
 
 
 
 
 
 
 Anaïs Mony
 
 
 
 
 
 
  
  
 
Première partie
 
Renaissance
 
Naïs
 
      Aujourd’hui, j’ai vingt-deux ans, et pour fêter cela, Alyssa, ma sœur, a organisé une soirée grandiose. Je suis persuadée qu’elle sera unique et changera le cours de ma vie. Une intuition. Une impression de nouveauté s’est immiscée en moi depuis un moment déjà, surtout depuis que lui est arrivé.
      Il est presque vingt heures et pour l’occasion, je me suis déguisée en femme fatale. Affublée d’une légère robe noire et d’un décolleté vertigineux, je me regarde dans ce miroir, qui n’a pas l’habitude de me voir ainsi. Rirait-il, s’il le pouvait   ? Pour une fois, je m’en moque.
      Ce soir, je serai une femme comme les autres, bien dans sa peau, dans sa tête. J’oublierai ce corps que je n’apprécie pas. Je nierai cette boule dans le fond de ma gorge. Je passerai outre toute cette gêne qui me colle. Je vêtirai ma carapace que je sors pour les grandes occasions. J’abaisserai ces murailles que j’ai érigées. Ce soir, cette nuit, je serai juste une femme de vingt-deux ans et non celle qui ne se sent pas à sa place dans ce monde.
      Mon reflet me renvoie l’image d’une personne que je ne connais pas. Ses cheveux bruns sont soyeux et lumineux. Son maquillage naturel met en valeur ses yeux vert émeraude. La naissance de sa poitrine est rehaussée par le joli lien en satin qui la maintient fermement. Ses fesses idéalement galbées. Pour finir, ses escarpins de douze centimètres lui allongent les jambes, un tantinet trop courtes. Elle ressemble à une femme, une vraie, sure d’elle, de son corps. Magnifique, parfaite, resplendissante.
      Puis, je la reconnais, je me reconnais, cette femme, c’est moi dans cette enveloppe charnelle.
      Je réalise difficilement que c’est moi que je regarde. Me mettant dans la peau d’une autre, je me sens plus à l’aise. Je m’admire, chose que je ne fais jamais, puis lâche cette reproduction de moi-même, lorsque la sonnette retentit.
      Je pense ouvrir à ma famille, mais suis surprise par la présence d’un livreur portant un énorme bouquet de roses rouges. Restant comme une empotée sur le seuil, il me demande   :
      —  Bonjour, c’est bien vous Naïs Egan   ?
      —  Euh, oui, c’est bien moi, pourquoi   ?
      Sans un mot, il me tend les magnifiques fleurs. Sans avoir le temps de le remercier, il s’en va.
      Pendant une demi-seconde, je suis bouche bée puis me ressaisis en remarquant une carte. En la retournant, je trouve cette inscription «   Ne sors pas ce soir, ma belle, je t’en prie   ».
      Je constate que ces quelques mots ne sont pas signés. Ils me font l’effet d’une douche froide. L ’appréhension d’être surveillée se transforme en une crainte qui s’immisce en moi. L’angoisse précédemment ressentie ne fait que s’accroitre. Une boule d’inquiétude se loge au fond de ma gorge, mes mains deviennent moites et je triture ce carton. Mille questions fourmillent dans mon esprit. De qui s’agit-il   ? Comment me connait-il   ? Qui est-il pour se permettre de m’appeler ma «   belle   »   ?        
      Réfléchissant à mes relations, je m’aperçois qu’à part Jeliel, mon ami de toujours, ma sœur et Romain, mon beau-frère, je ne côtoie personne en dehors du travail. Si seulement il pouvait s’agir de lui, cet homme qui me hante, mais ce serait surréaliste. Pas le temps de tergiverser plus longuement que j’entends les portes de l’ascenseur s’ouvrir, les voici. Encore sur le seuil, mon bouquet à la main, je les attends. Trois paires d’yeux étonnés me regardent, et sans me questionner, je leur dis, nerveuse   :
      —  Salut, vous avez vu, je crois que j’ai un admirateur secret   !
      —  Waouh, c’est top   ! Et tu penses à quelqu’un   ?
      —  Jeliel, calme-toi   ! Ce n’est qu’un bouquet. Et non, je ne sais pas de qui il s’agit.
      —  Il n’y a pas de carte ou de mot qui accompagne ces fleurs   ?
      Tout en haussant les épaules, je froisse le carton dans le creux de ma main, puis rétorque à ma sœur   :
      — Non, il n’y avait rien avec, c’est un mystère.
      —  Bizarre que tu reçoives ça et que tu ne saches pas de qui ça vient… Hé, ça ne serait pas ton fameux type de l’hôpital, celui dont tu nous parles sans arrêt   ?
      Je lève les yeux au ciel. Romain comprend que je ne souhaite pas aborder le sujet ce soir. Je les invite à rentrer le temps de prendre un verre. J’en profite pour jeter discrètement le morceau de papier à la poubelle. Je ne veux pas qu’ils pensent qu’un éventuel détraqué m’envoie de drôles de messages. Ils seraient affolés, paniqués. Je n’ai pas besoin de cela, je peux démêler ce mystère toute seule.
      Alyssa saisit les roses en prétextant la mise en eau. Je la regarde, amusée, chercher désespérément un indice. J ’attrape un vase et le lui tends   :
      —  Tu cherches quelque chose   ?
      —  Euh non, enfin si, vraiment, tu n’as rien eu de plus   ? C’est troublant de recevoir des fleurs et de ne pas connaitre l’expéditeur. Je m’inquiète pour toi, tu le sais   ?
      Je compris ce qu’elle sous-entend. Feignant l’ignorance, je lui pose la question :
      —  Pourquoi   ?
      —  Ce Jayden, à l’hôpital, il te perturbe, c’est évident. Tu en parles sans arrêt. Tu ne peux pas être amoureuse d’un homme qui n’est conscient que la moitié du temps, surtout lorsque tu n’es pas là   ! Il faut que tu arrêtes d’espérer, tu vas tomber de haut le jour où il comprendra que tu n’es pas faite pour lui. Tu seras dépitée, une fois de plus.
      — Écoute, Alyssa, moi ça ne me gêne pas. Ne te fais pas des nœuds au cerveau. Je vais très bien. Oui, il occupe mes pensées. Et non, je ne suis pas amoureuse, je suis juste curieuse.
      Elle lève les yeux, contrite, et abandonne pour le moment. Nous nous installons pour prendre l’apéritif sur mon canapé-lit. Vivant seule et recevant peu, mon studio me suffit amplement. Sa fonctionnalité prime sur son charme inexistant. L’avantage de cette petite pièce, c’est qu’on peut être en cuisine et profiter de ses invités.
      Les conversations sont identiques, redondantes. Ils m’infligent des questions concernant ma vie sexuelle utopique. Le sujet du moment est Jayden.
      —  Dis-nous, est-il enfin réveillé   ? T’a-t-il parlé   ? quémande Jeliel en lançant les offensives.
      —  Tu devrais prendre les devants   ! enchaine ma sœur.
      — Écoutez, je n’ai vraiment pas envie d’en discuter ce soir. C’est mon jour et je vous demande de ne plus prononcer son prénom, lâchè-je agacée.
      Tous, me jettent un œil peiné. Je sais qu’ils ne me veulent que du bien, pourtant, je reçois leurs réflexions en plein cœur. Pourquoi ne suis-je pas capable de me dénicher un homme correct   ?
       Il est presque vingt-et-une heures lorsque nous quittons l’appartement pour rejoindre le restaurant. En fermant la lourde porte de mon logement, je ressens un apaisement, une plénitude. Je ne me l’explique pas, c’est une sensation tenace, imprimée dans mon palpitant.
— C’est moi qui t’amène, dit Romain en prenant les clés de mon véhicule.
— Et pourquoi   ? Je sais parfaitement conduire   !
— Oui, mais c’est ton soir et je ferais ton chauffeur. 
— Si cela peut te faire plaisir, abdiquè -je.  
      Je profite d’être simple passagère dans ma propre voiture, pour laisser libre cours à mes pensées. Invariablement, c’est à lui que je songe, aux semaines qui défilent et se ressemblent depuis ce jour où Jayden m’a murmuré ces seuls mots. Me laissant comme réponse, ces interminables questions. Je me souviens de notre première rencontre, derrière mes paupières les images s’enchainent.
      Lorsque je me rends auprès de lui, pour effectuer ses soins, il dort, l’air serein. De temps en temps, il me prend l’envie de lui parler, de me confier. Je lui glisse un ou deux secrets souhaitant qu’il en fasse de même. Il ne m’entend pas, je le sais, pourtant, je m’évertue à espérer un son, un mot, un dialogue, une réponse…
      Frustrée par ce silence, j’attends inlassab

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