Chroniques

Jean-Raoul Fournier

Description

L'écrivain devra sans cesse se méfier de son pire ennemi: le silence. Le silence, source de renoncement, source d'abdication... Et ce précepte, Jean-Raoul Fournier de l'appliquer et de l'illustrer à travers ces Chroniques où, pêle-mêle, se croisent réflexions littéraires et historiques, billets sur l'actualité et considérations morales, plongées en soi et vues sur l'art... Ironique ou ouvertement critique, emporté ou nostalgique, amusé ou résigné, ce volume nous fait pénétrer plus que jamais l'intimité d'un auteur prolixe et nous dévoile un regard pluriel – tantôt interrogatif, tantôt dubitatif – sur le monde et l'homme... Un texte placé sous le signe de la liberté de pensée, qui invite lui-même à une lecture libre, comme à une sorte de flânerie littéraire, au gré de laquelle vous vous arrêterez pour réfléchir, rêver, contempler, prendre parti... ou pas...

Sujets

• Liberté
• Témoignage
• Humour
• Maladie

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 12 décembre 2013
• Nombre de lectures: 51
• EAN13: 9782342016840
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Chroniques

Jean-Raoul Fournier Chroniques

Publibook

Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0118963.000.R.P.2013.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2013

Retrouvez l’auteur sur son site Internet : http://jean-raoul-fournier.publibook.com

Notes

Je suis devenu véritablement moine le jour où j’ai dé- couvert que ce n’est pas moi qui prie, mais Dieu qui prie en moi. Prier, c’est entrer dans la prière que Dieu fait con- tinuellement en moi. L’Esprit Saint vient en moi adresser la prière du Christ à son Père. Or l’Esprit, c’est le souffle de Dieu. La prière, c’est donc Dieu qui vient respirer, afin que je respire de sa propre respiration. Prier, c’est respirer Dieu.

Dom Denis Huerre, OSB

* * * Je suis pleinement conscient que je joue depuis mainte- nant un an une partie délicate, fort délicate et difficile… mais je ne suis pas vraiment le maître de mon destin… D’autres forces et qui m’échappent me guident et me for- cent à accepter un destin que je dois affronter avec courage et un certain optimisme… il est de ces voiles qui ne se déchirent point…

Septembre 2012

* * * On continue un peu de partout dans le monde, mais plus particulièrement aux États-Unis et en Russie et aussi, hélas, dans quelques pays pauvres (comme l’Inde, par exemple) et dont les dirigeants politiques devraient avoir la sagesse élémentaire de mieux gérer et plus intelligem- ment leur argent, oui, on continue d’investir des sommes pharaoniques, fabuleuses dans l’étude du monde spatial…

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Ces sommes monstrueuses seraient mieux et plus sage- ment investies dans l’entretien, la préservation de notre environnement sur une planète qui s’appelle, je crois, la Terre… Nous avons la chance inouïe, incroyable, extraordinaire de vivre sur la plus belle planète qui puisse exister dans le système interplanétaire et, au lieu de s’en occuper, au lieu de l’embellir, de la préserver de toutes les façons possibles et imaginables, on fait tout pour lui nuire et on ne fait rien pour la sauvegarder… Que nous importe de dépenser des sommes fabuleuses, des milliards de dollars, pour voir ce qui se passe sur Mars, sur Vénus ou Saturne, ces planètes perdues dans des mondes glaciaux et sombres, situées à des millions de ki- lomètres de notre bonne et souriante Terre… alors que nous vivons au milieu des plus beaux décors naturels qui soient, des rivières, des mers, des océans, des lacs, des étangs, des prairies, des sables infinis, des volcans, des montagnes, une terre qui nous offre les plus belles fleurs du monde, les plus beaux couchers et levers de soleil, les plus beaux ciels qui soient, les plus belles nuits, les plus beaux matins du monde ? Oui, ces sommes gigantesques que dépensent tous ces pays, riches et pauvres, seraient un million de fois plus sagement investies dans la préservation, l’embellissement, la sauvegarde de notre environnement (qui se détériore de jour en jour)… Non, je ne veux pas aller dans la Lune, ni sur Mars, ni sur Vénus, ni sur Mercure… Laissez-moi, je vous prie, regarder ce cardinal écarlate posé sur la branche neigeuse du sapin, là, dans mon jardin…

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Septembre 2012