Destination d Angers
121 pages
Français

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Description

Cette histoire très peu romancée est inspirée de faits réels, ce n'estpas une fiction il s'agit d'un hommage rendu par Maurice(Momo) à Mimi (Josiane), qui n'est plus de ce monde.Leur rencontre fût un pari improbable pour la suite de leurrelation.Du 10è arrondissement de Paris à l'Inde, au Népal et à laThaïlande où leurs pas les conduire. C'est leur histoire, celle dessituations qu'ils ont surmontées ensemble. Ce roman comportedes passages poignants, mais l'humour n'y est pas absent.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 octobre 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782375040034
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Maurizio Pierangeli Destination d’Angers
A Mimi dont le souvenir et le beau sourire a embelli ma vie.
Introduction
J’ai rencontré le couple Josiane et Maurizio alias Mimi et Momo en Thaïlande sur l’île de Ko Samui. J’ai trouvé que leurs sympathiques diminutifs s’accordaient bien avec eux. Je les ai retrouvés à Angers en 2014 où ils m’ont raconté leur histoire et leurs périples en Asie. J’ai décidé d’écrire leurs aventures dans ce roman dont ils sont les acteurs au premier plan, je m’efface pour leur céder la place.
Le jour du déménagement, le 14 avril 2014
J’étais seule dans ma cuisine, Momo était parti voir le syndic à cause d’une odeur nauséabonde inondant toute la cage d’escalier. Je venais de ranger des affaires, j’allais me faire un toast quand soudain, le sol se dérobe sous moi. J’ai dû rester une heure et demie à deux heures étendue dans la cuisine sans pouvoir me relever. Quand Momo arriva, il se précipita vers moi et s’aperçut que mon bras gauche et ma jambe gauche ne répondaient plus. Il me dit : « C’est un AVC ». Il faut que j’appelle au plus vite le SAMU. Je refuse et lui demande de m’asseoir sur le fauteuil, je ne voulais pas aller à l’hôpital, j’appréhendais, j’avais un pressentiment. Une demi-heure après le SAMU arrive et me conduit aux soins intensifs du CHU. « Il faut faire vite » me dit Momo car le facteur temps est déterminant dans le cas des A.V.C (Accident Vasculaire Cérébral).
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Notre rencontre (vue par Mimi)
J’ai rencontré Momo début 81 (j’avais 32 ans, lui 35 ans), au métro Château Landon, Paris 10è. J’ai tout de suite été séduite, brun d’allure sportive avec un blouson de cuir noir et une écharpe multicolore. Il était un peu typé. J’appris qu’il était d’origine italienne, ce qui me séduit car j’aimais beaucoup l’Italie et le cinéma italien. Il m’a conseillé de l’appeler Momo, diminutif de Maurizio (Maurice en Italien). Moi, par jeu, je lui ai demandé de m’appeler Mimi. Notre première Sortie fût une randonnée pédestre à Fontainebleau à la dame Jouanne, ce qui allait décider de la suite de nos relations. Au détour d’un rocher, je le perds de vue, je reviens sur mes pas à plusieurs reprises, rien, pas même un sosie, Momo a disparu. Je me rends à un bar buvette où je rencontre un couple, je leur raconte mon étrange mésaventure, l’épouse me dit : « Dites-moi comment avez-vous fait pour perdre votre compagnon ? Cela m’intéresse », nous rions ensemble, ensuite, ils me proposent de me raccompagner en voiture sur Paris. J’étais anxieuse car j’avais avec moi tout l’argent et lui les clés du studio.
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Dans quel état, vais-je le retrouver ? Sera-t-il en colère, tendu ? Ronchon et fatigué ? Après 40 km de marche en forêt… Arrivée au studio, n’ayant pas les clés, ses voisins me proposent de l’attendre chez eux en partageant leur repas. Momo arrive vers minuit, il était fatigué mais ses sympathiques voisins l’ont invité dans la bonne humeur. Plus détendu, il nous raconte son aventure : « Seul, démuni d’argent, je me rends à la gendarmerie de Fontainebleau et je leur expose mon histoire, je devais avoir l’air sincère car ils m’ont donné un laisser-passer pour voyager dans le train gratuitement...j’arrive à la gare, plus de train, il me faut gagner Melun où il y a des correspondances pour Paris… Le chauffeur qui m’a pris en stop avait une tête de détrousseur de grands chemins, mais comme j’étais démuni, j’étais rassuré. Les apparences sont trompeuses, il riait de mon histoire de fille escamotée par un rocher ! Il était très affable comme quoi les apparences… ». Ensemble avec les voisins nous avons ri de de son extravagante histoire (de celle qui lui avait fait les pieds et usé ses semelles…). Ce qui n’empêche pas que nous nous posions la même question : la disparition 7
J’appris par la suite que Momo possédait l’art de disparaître, un art « para –anormal ». Néanmoins, malgré l’évènement de Fontainebleau, nos relations se sont raffermies.
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Notre rencontre (vue par Momo)
Suite à une annonce sur le journal « Anti Rouille » disparu depuis, Josiane me téléphona. On se fixa un rendez-vous au Métro Château Landon proche de mon studio et de la Gare de l’Est où Josiane prenait un train de banlieue pour Villemonble. Sa voix et son rire au téléphone étaient très agréables, aussi étais-je impatient de la rencontrer. Signe de reconnaissance, elle porterait un long manteau couleur sable, et moi un blouson de cuir noir (sans l’aigle sur le dos) quand je l’ai vue avec ses longs cheveux blonds, son port altier et son élégance, je me suis dit : « Encore une snob ! ». Ah les aprioris… Mais au fur et à mesure de nos discussions la glace s’est brisée de mon côté. Elle me raconta une anecdote sur son patron (celui-ci était Suisse Allemand, son père était très fortuné, mais lui était primesautier et très taquin). « Mon patron est venu vers moi la main fermée en me disant : Savez-vous que l’on a rasé la dame de fer ? Et il ouvre sa main en me disant : voici ses poils ! C’était une poignée de trombones, suivi d’un gros clin d’œil ». Nous avons ri, Mimi ne manquait pas d’humour.
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« Puisque votre patron à l’air facétieux, vous pourriez lui dire : près de Paris, il y a l’Auberge du Cheval Blanc, j’y ai rencontré l’écuyère à café ou Athée c’est selon… ». « Je n’y manquerais pas ! » me dit-elle. Pour notre première rencontre, le contact fût prometteur. C’était une jeune femme souriante qui ne manquait pas d’humour ni de tempérament. Ce fût bientôt son anniversaire (le 8 février), je lui offris un livre de René Fallet « La soupe aux choux ». Elle prit le livre en me disant : « Encore un livre de cuisine ! », elle maniait bien l’ironie. Elle avait aussi le sens artistique, elle me montra ses dessins, c’était plutôt talentueux, elle était douée. Comme le courant passait bien, je l’invitais pour un week-end à Fontainebleau, une randonnée en forêt à la dame Jouanne. A l’époque, j’étais locataire d’un petit studio près du canal saint Martin. C’était avantageux car il était soumis à la loi de 1948. La Loi 1948 : Le propriétaire ne peut pas augmenter librement son loyer. Celui-ci est plafonné en fonction de sa surface et de son niveau de confort.
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