La légende kabyle du bélier blanc
266 pages
Français

La légende kabyle du bélier blanc , livre ebook

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266 pages
Français

Description

Dans le dernier tome de ce témoignage autobiographique, Mokrane est devenu un jeune homme honorable qui continue à rechercher son Esméralda. La guerre d'Algérie met un frein à sa relation avec deux jeunes filles. Il participe à la guerre en tant que supplétif de l'armée française. D'aventure en aventure, il finira enfin par rencontrer en rêve le bélier blanc kabyle, dont Fatima, sa mère, lui parlait souvent ! L'auteur, autodidacte, s'est installé en France en 1967.

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Informations

Publié par
Date de parution 08 mars 2017
Nombre de lectures 14
EAN13 9782140031434
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mouloud BEHICHE
La légende kabyle du bélier blanc
Témoignage autobiographique
Les impliqués Éd i t e u r
©Les Impliqués, 2017 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris ISBN : 978-2-343-11313-5 : 9782343113135EAN
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La légende kabyle du bélier blanc
Mouloud BEHICHE La légende kabyle du bélier blanc Témoignage autobiographique
Les Impliqués
Dédicace
« À ma famille éclatée, dispersée aux quatre vents ! » Mouloud BEHICHE À Fatima, ma mère qui me répétait sans cesse : « Une famille à disputes continuelles, s’engloutira tôt ou tard dans le sable du Désert ou bien se consumera dans les flammes de l’Enfer ! » Fatima AOURAGHE, épouse BEHICHE Autre dédicace spéciale : « En ce temps-là, ce fut une époque de plénitude et de fusion inter-ethnique ! Politique de l’homme, qu’en as-tu fait ? Tu as semé tes graines de haine et de mort ! » Mouloud BEHICHE Les années 1940/1950 : Remerciements et pensées sincères à titre posthume aux Constantinois, ci-après, cités : À madame et monsieur Charles FRANCINI, garagiste, rue Georges Clemenceau. À messieurs : Ferhat ABBAS, pharmacien, rue Georges Clemenceau, CATOIRE, spécialiste pneumologue, quartier Saint-Jean, DAUTHUILE,ophtalmologiste, place maréchal Foch, GUEDJ, chirurgien, clinique rue Georges Clemenceau, NARBONI, chirurgien-dentiste, rue Caraman,
Et à mon premier spécialiste traumatologiste, dont j’ignore le nom, rue Anatole France. EtCheikh hadj Mohamed-Tahar FERGANI, Cheikh Raymond Raoul LEYRIS– Tous deux : chanteurs – musiciens de Constantine (Musulman et Juif, unis en leur temps par la même fusion musicale !)« Qui par la sonorité de leur musique commune et leurs chants mélodieux m’ont permis de supporter une vie de misère physique et de torture morale ! » Les années 1950/1960 : Lors de mon séjour à l’Institut Calot de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) -- Amère Pierre-Henrietmère Estelle,qui au nom du Christ le Sauveur et par amour de la religion chrétienne m’ont aidé à supporter ma solitude ! --Au docteur Tersen,qui m’a si bien opéré, libérant ma hanche du mal que j’ai dû subir, par le fait de certaines turpitudes superstitieuses sous le couvert de la religion ! A mon père Larbi : Sur la photo, en nœud papillon, de son vivant dit ‘’BOURAYA’’, décédé à 95 ans Assise sur le tabouret : Ma première sœur Yamina, décédée à l’âge de 7 ans, d’une grippe infantile A gauche sur la photo :en tenue claire, un cousin. A ma grand-mère Ouahchia BENMENNI, de TENIET EL KHEMIS A mon oncle Naïmi MOKRANI, de MEDJANA, cousin germain de mon père A Jean AMROUCHE, poète et écrivain, de MOKA et d’IGHIL-ALI, autre cousin germain de mon père A ma deuxième sœur, Houria, mon aînée, décédée à 35 ans, à la suite d’une simple couche médicale Paix à leur âme éternelle ! Et à tous mes‘’morts’’j’ai connus que ‘’vivants’’, qui m’ont accompagné lors de ce long témoignage, parents proches ou amis, de Constantine ou de Kabylie ! Tanmirt = Merci !
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I. Une tête dure ? Plutôt la brûler que la guérir !
Rentré chez lui, bien après le terrible accident du bus, Mokrane fut prestement abordé par sa mère. Sous le feu roulant des questions maternelles, le garçon ne savait où donner de la tête. Fatima avait l’air d’être déjà au courant de l’évènement. Le fils lui demanda : — Maman, attends ! Laisse-moi te parler. Je ne t’ai rien dit encore et tu sembles tout savoir. Par quel miracle sais-tu ce qui vient d’arriver ? Je parie que tu es aussi au courant de la jeune fille, qui m’a donné du papier pour m’essuyer le derrière ! Après un silence, avec de la moquerie dans ses beaux yeux, la mère répondit : — Ceci est le secret de la femme, de toutes les femmes ! Tu t’imagines quoi ? Que nous‘‘autres’’ du sexe dit‘‘faible’’n’avons pas le droit à l’information ? Non, je plaisante. Tout ce que je viens de te dire, je l’ai su par Bahra la nounou de la Roumia que tu as vue dans la forêt. Cette brave femme travaille chez le garde-forestier. Elle m’a tout rapporté. Elle a même vu le car quitter la route et dévaler la pente. L’accident s’est passé il y a plus de six heures. Tu ne fais que rentrer. Entre toi et moi, tu as eu une sacrée chance. À ma prochaine sortie écouter jouer les gnaouas -(une confrérie musicale marocaine), je leur ferai un don lorsqu’ils viendront à la zaouia ; lorsque je m’y rends, je prie à chaque fois sidi Ahmed El Djilali, pour ta protection.
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