La Vie très active d'un ancien enfant de troupe

Bernard Faucher

Description

« Je crois sincèrement que ce que j'ai rencontré mérite, sans prétention, d'être connu ! Ne serait-ce que pour porter à la connaissance du lecteur les informations qui pourraient lui être utiles s'il trouvait dans son existence des situations similaires... » Après avoir fréquenté des écoles militaires, puis un bref passage à l'armée, Bernard Faucher intègre la fonction publique. Il détaille ensuite ses responsabilités au sein d'un syndicat, ainsi que son intérêt tardif pour la finance. Atteint de plusieurs graves maladies au fil de sa vie bien remplie, il parle en connaissance de cause du fonctionnement – et des dysfonctionnements – du milieu hospitalier. Concerné par l'avenir des jeunes générations, l'auteur livre ses réflexions sur divers sujets de société. Son ouvrage vise à donner des éléments de compréhension pour mieux appréhender les années futures avec optimisme.

Sujets

• Biographies
• Hôpital
• Société
• Jeunesse
• Mémoires
• Maladie
• Vie

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 02 mars 2018
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342159646
• Langue: Français

Extrait

Les événements subis par un ancien enfant de troupe
Comme il me l’a souvent été demandé et mon état de santé s’aggravant, je crois utile de faire connaître maintenant, avant que je ne puisse plus le faire, ce que j’ai découvert dans mes diverses et nombreuses activités ! Je crois sincèrement que ce que j’ai rencontré mérite, sans prétention, d’être connu ! Ne serait-ce que pour porter à la connaissance du lecteur les informations qui pourraient lui être utiles s’il trouvait dans son existence des situations similaires… Les situations que j’ai rencontrées m’ont effectivement permis :
-  de relever, dans les fonctions publiques fréquentées, des erreurs ou anomalies que, souvent, je me suis permis de critiquer ;
-  de juger le fonctionnement du syndicalisme auquel j’ai appartenu en qualité de responsable de section et de vice-président de l’AFOC ;
-  de connaître davantage aussi le monde politique, bien mal jugé actuellement, et surtout rejeté par l’électeur, si nous nous référons aux résultats des dernières élections !
 
Quant au monde de la santé, je l’ai malheureusement fréquenté puisque de très graves maladies qui m’ont été décelées m’ont rapproché des médecins, compétents ou incompétents ! Je n’en veux pas à ceux qui se sont trompés quand le bon diagnostic n’était pas trouvé ou quand les prescriptions étaient contre-indiquées et aggravaient mon état de santé ! Le bon conseil serait qu’elles soient surtout édictées après consultation du Vidal … Ce n’est pas toujours fait ! Je tiens en revanche à féliciter ceux qui, dernièrement, m’ont permis d’échapper, pour un œdème pulmonaire, à la « disparition » ! Je ne vais pas m’étendre davantage sur ces maladies qui se regroupent en quelques mots (tuberculose pulmonaire à vingt ans, psychisme défaillant à trente ans, hypertension variable et diabète depuis l’âge de cinquante ans avec perte de l’œil gauche et insuffisance rénale, apnées importantes traitées par machine, glaucomes aux deux yeux) Je clos ici cette énumération en disant qu’à quatre-vingt-six ans, je n’ai donc pas à me plaindre puisque je suis encore là, près de ma famille, surtout de mes trois arrière-petits-enfants !
Les remarques, très personnelles, que j’aurai l’occasion d’indiquer au fur et à mesure de l’écriture, s’entremêleront avec la description des situations ! Ce texte comprendra donc plusieurs chapitres : d’abord mon profil ; ensuite ma vie dans les écoles militaires préparatoires, ma courte carrière militaire, mon activité professionnelle, mes responsabilités syndicales et enfin mes occupations variées de retraité.
 
Mon profil
Je suis né en 1931 en Eure-et-Loir, d’un père et d’une mère originaires du Poitou ! Mon père, qui a perdu le sien à la bataille de Verdun, s’est engagé à 18 ans dans la marine et a poursuivi son activité militaire en 1937 à Alger dans les gardes mobiles ! Je suis un attaché principal de préfecture honoraire en retraite depuis 1992. Le dernier préfet qui m’a mis en retraite m’a remis après son discours une médaille gravée du ministère de l’Intérieur, sans doute pour ce que j’avais pu faire en Algérie…
C’est donc dans ce pays que débuta mon enseignement primaire. Après mutation, il s’est terminé à Sétif (département de Constantine.) Là, j’ai obtenu le DEPP, diplôme considéré à cette époque comme étant l’étape nécessaire pour entrer en sixième dans l’enseignement secondaire. Pour accéder aux services de gendarmerie, mon père a dû suivre à Pamiers (Ariège) un stage qui s’est éternisé, nous laissant ainsi longtemps sans nouvelles, d’autant que le débarquement en...