Moins par moins
106 pages
Français

Moins par moins , livre ebook

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106 pages
Français

Description

Ces deux pièces, (Moins par moins a été écrit en 1990, Petrus ou les Cheminées d'Alfortville en 1981), recèlent plusieurs points communs. Les personnages s'interrogent sur leur passé et leur devenir, sur leur identité, sur leurs origines. L'écriture est vive et alerte : le spectateur (ou le lecteur) a peu le temps de souffler tant les questionnements et les répliques fusent et le renvoient à ses propres interrogations.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2011
Nombre de lectures 18
EAN13 9782296473362
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0474€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

MOINS PAR MOINS suivi de PETRUS OU LES CHEMINÉES D’ALFORTVILLE
Collection « Théâtres » Déjà parusBernard MARTIN-FARGIER,Le voleur transfiguré,2011. Sylvie BOURGOUIN,Hafsa, 2011. Aurélie VAUTHRIN-LEDENT,Cerise à l’eau-de-vie, 2011. Mélanie RODRIGUES,News trottoir, 2011 Peter MULLER et Angélique PIRO,L’étrange mécanisme de la pensée. Livret conférence-spectacle, 2011. Dominique SABOURDIN-PERRIN,Les confesseurs de Dieu, 2011. Christophe PETIT,Vichy aux Antilles, 2011. Philippe CORVAL,Antigone ou le courage de la liberté, 2011.Philippe REGNICOLI et Frédéric REY,Al, 2011. Vincent ECREPONT,Les interrompus, 2011. Francy BRETHENOUX-SEGUIN,Assez, 2011. Bernard PROUST,Habeas corpus, 2011. Suzanne FOEZON, Sainte-Suzanne, pavillon 32, 2011. Geneviève BUONO,Mille et une nuits, 2011. Jean-Baptiste ARCAN,The Geneva project, 2011. José Pablo FEIMANN,Le crépuscule du Che. D’aprèsCuestiones con Ernesto Guevara durante la larga noche que precedio a su muerte, 2011. Alain LEFEVRE,Le Briquet du Roy d’Armes. Théâtre historique, 2011. Alain LEFEVRE,Les oiseaux méritent-ils l’arbre sur lequel ils se perchent ? Théâtre historique, 2011. © L’Harmattan, 2011 5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.f ISBN : 978-2-296-56429-9 EAN : 9782296564299
Varoujan
MOINS PAR MOINS suivi de PETRUS OU LES CHEMINÉES D’ALFORTVILLE Préface de Roland Monod
Du même auteur
THÉÂTRE Gallimard 1969: La ville en haut de la colline 1970: La caverne d’Adullam 1973: Viendra-t-il un autre été? 1974: Les Baracos 1976: Mort d’un oiseau de proie
Les Nouvelles littéraires 1978: Rue Mogador
Éditions Astrid 1980: Apsoss 1982: Thank you, Sirsuivi deLes Baigneuses de Californie, Le Quatrième muret deLa Vague
L’Avant-Scène 1982 : Baron, Baronne 1990: La Dame d’Onze heuressuivi deIncertain Croulle 1996: Émile (N° 1000)
L’Arche 1989: Dieu de vengeance (adaptation de Sholem Asch)
Actes Sud/Papiers 1986: Les Baigneuses de Californiesuivi deLe Brûlat 1986: Façades 2 1989: L’Ankousuivi dePapiers d’Arménie 1989: Les Filles de la voix 1991: Chacun pleure son Garabedsuivi deUn drôle de vent sous la terre
Littératures du monde (Pékin) 1993: Des Harengs rouges (traduit en chinois par Zhiming Shen)
Les Quatre Vents 1995: Des Harengs rouges
suite page 103
Préface
Moins par Moins
Sommaire
Création de Moins par Moins
Petrus ou les cheminées d’Alfortville
p. 7
p. 9
p. 50
p. 51
Redécouvrir Varoujan
C’est moins l’originalité d’un sujet que l’originalité de l’auteur qui fait la valeur d’une pièce. Et original (pour peu qu’on accorde à ce mot son sens premier), Varoujan l’est depuis quarante ans pour les amateurs de théâtre. Les commissions d’aide à la création du ministère de la Culture ne s’y trompèrent pas en leur temps. Leur appui renouvelé favorisa la création dans de grands théâtres nationaux ou sur des scènes d’avant-garde de nombreuses pièces de Jean-Jacques Varoujean – son nom de lettres d’abord francisé avant d’opter pour l’orthographe originelle de son seul prénom.
L’enfant d’Arménie né à Marseille en 1927 s’épanouit dans une culture européenne et l’enchantement de la littérature française. Il découvre le théâtre auprès de Pierre Fresnay et de François Périer au Théâtre de la Michodière à Paris, passant de la régie à l’écriture sur les encouragements de Fresnay. Longtemps conseiller littéraire pour Gallimard et journaliste critique de télévision (il a une famille de quatre enfants à élever), il s’accordera sur le tard, au prix d’une stricte économie et discipline de vie, la liberté nécessaire à sa quête.
Car Jean-Jacques Varoujean, nourri de Mozart, Molière,Kierkegaard, et jaloux du meilleur dialoguiste qu’il connaisse-l’homme de la rue - a longtemps tourné autour des mille et une manières de célébrer… la vie. Celle des autres. Vue d’ici. Conteur parfois tragique:Viendra-t-il un autre été?(Petit-Odéon),La Caverne d’Adullam(Poche-Montparnasse),Mort d’un oiseau de proie (Lucernaire); peintre subtil du quotidien :Façades, Les Baracos(Chaillot-Gémier); chantre virtuose de l’amour et de la création:La Tonnelle orange, De qui sont-ce les manches?, Les Baigneuses de Californie(que j’ai montées au Petit-Odéon), Varoujean a éprouvé aul des années et sous la pression de la génération de ses enfants - la troisième après l’exil des survivants du génocide - que son travail et ses dons devaient servir une cause plus personnelle et secrète, à laquelle il décida de se consacrer hors tout militantisme: «l’absolu pour un arménien, c’est d’être arménien» aimait-il à répéter. La reconnaissance du
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génocide viendra avec l’oubli. Le devoir de mémoire, de déchiffrement porte sur l’antérieur de chacun d’entre nous. Qu’étions-nous avant d’exister? «Rien » est peut-être trop vite dit. Peut-on se souvenir de ce qu’on n’a pas vécu? Qui parle en moi lorsque les mots me manquent? L’inquiétude poétique donne des antennes à celui qui recherchait ses racines.
S’ouvre alors le temps des pièces paraboles non sur le paradis perdu mais sur la patrie volée:Apsoss(Chêne Noir – Avignon),d’Arménie Papiers (Essaïon),Thank you, Sir, L’Ankou(que j’ai monté au CDN La Limousine de Limoges, puis au TEP). Ensuite, parallèlement, un foisonnant journal intime:Si c’est rond..., …C’est pas carré, 2015, La quadrature du siècle, De quoi je…, bottes de foin engrangées pour l’hiver où chercher l’épingle du «toun » (toi en arménien, c’est-à-dire lemoima d’avant naissance selon Jean-Jacques devenu Varoujan), l’avant et l’après-soi par lequel rejoindre l’éternité des siens. Les pièces se réduisent en durée, en distribution, en décor, deviennent comme des nouvelles (on peut penser à Tchékhov) où l’Arménie est toujours présente sans besoin d’être nommée.Eunga ou une poignée de lentillesa été lu par Maurice Bénichou chez Varoujan cinq jours avant sa mort en avril 2005. Philippe Ouzounian, son ls, en a donné depuis une prometteuse interprétation à la Maison d’Europe et d’Orient à l’occasion de la publication de la pièce.
Philippe Ouzounian et la Compagnie L’Echappée Belle s’attachent aujourd’hui à une autre de ces fables ultimes, plus elliptique encore, débridée, poétique, insolente, tendre, subversive comme une entrée de clowns:Moins par moins (ou Je pense donc j’en ai). Aidons-les à faire redécouvrir un auteur et une forme de théâtre coupablement délaissés.
Roland Monod- ex-inspecteur des spectacles au Ministère de la Culture, metteur en scène, comédien, président de la Maison Jean Vilar (Avignon) jusqu’en 2010.
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MOINS PAR MOINS1
1 Ce titre est celui choisi par la Compagnie L’Echappée Belle. Le titre initial de l’auteur est «Je pense donc j’en ai».
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