Itinérêves
62 pages
Français

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Itinérêves , livre ebook

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Description

Comme le funambule qui traverse le fil fragile de la vie, ce mousquetaire de la plume associe aussi bien la dérision, la nostalgie, la joie que l'humour dans cet ouvrage. Se jouant des sens et contre-sens, Patrick Le Gouas nous entraîne dans les facéties insoupçonnées du langage.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2010
Nombre de lectures 44
EAN13 9782296691575
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0424€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ITINEREVES
 
Jeux de langage
 
 
 
© L'Harmattan, 2010
5-7, rue de l'Ecole polytechnique, 75005 Paris
 
Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
 
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
 
ISBN: 978-2-296-10924-7
EAN: 9782296109247
Patrick Le Gouas
 
 
ITINEREVES
 
Jeux de langage
 
 
Préface de Marie José Lallart
 
 
L'Harmattan
 
PREFACE
 
 
Des contrepèteries, des calembours, des traits d'humour caustiques ou légers, voilà résumé notre artificier du langage..
 
Paradoxes, rires, amitiés, mais aussi solitude, Patrick, tu aimes faire rire car c'est un moment privilégié de communication, mais tu aimes aussi et surtout amener tes amis, tes rencontres fortuites, et toi-même, à l'acceptation de soi et des autres. Pour cela, tu utilisais la communication par les gestes, notamment par le théâtre, par le regard avec tes yeux transparents qui transpercent jusqu'à atteindre la vérité et naturellement par le langage et la voix. Mais ta voix ne se perd pas dans les lointains de l'air et de l'oubli, elle continue à ouvrir et fermer les portes.
 
Ton voyage actuel, plus long que les autres, dans la pirogue du temps demande au takariste de diriger son embarcation en notre direction et cette fois-ci en évitant les sauts, les pierres d'un fleuve qui n'est jamais le même, mais qui pourtant continue à transporter la lie de rêves que tu n'avais pu réaliser.
 
Que le diamant de ton cœur coupe le miroir de tous les chemins, d'un trait de lumière que tu as étranglé avec une tresse de jours consumés.
 
M arie J osé L allart
 
Ne prenez pas ces écrits à la lettre.
 
Les idées maîtresses sont souvent trompeuses.
 
C'est être encore bien vivant qu'être mort de peur.
 
Il parle de lui à la troisième personne, n'ayant jamais rencontré les deux premières.
 
J'ai essayé ton cœur, il me va comme un gant. Me donneras-tu ta main ?
 
L'histoire ne manque pas d'ères.
 
Mes lignes de la main sont remplies de fautes d'orthographe.
 
Si nous possédons les mêmes mots, nous n'avons pas les mêmes dictionnaires.
 
Après avoir vu la beauté du diable, Dieu inventa la jalousie.
 
Un rêve de dentiste : extraire une racine carrée.
 
Je seiche. Je jette l'encre.
 
Ma sœur, mon frère, mon fils, ma fille... L'église catholique est bien familière.
 
Vivre avec le monde n'est pas si difficile. Vivre avec le sien est une tout autre épreuve.
 
Polichinelle avait un secret dans le tiroir.
 
La rage de Pasteur était amplement justifiée.
 
Croire en Jésus oui, mais pour des clous !
 
Les êtres intelligents sont parfois si ennuyeux qu'ils me consolent de ma bêtise.
 
C'est sans doute parce que nous tombons chaque nuit dans le néant que l'idée de la mort nous est familière.
 
Quoi de plus vieux en nous que l'enfance.
 
Sans condition la liberté n'a plus de prix.
 
C'est à Venise que leur couple a pris l'eau.
 
La faim ignore le dégoût.
 
C'est incroyable le nombre de personnes qui partagent votre façon de voir, critiquant votre façon de vivre.
 
Rougir est la couleur de l'émoi.
 
Le pouvoir aiguise les dents de loup.
 
L'homme est un enfant que la femme responsabilise ou culpabilise, selon les cas.
 
Nous prêtons nos défauts aux autres, espérant qu'ils les garderont pour eux.
 
Pour son petit déjeuner, la terre attend son croissant de lune.
 
Je mourrai le dernier jour du moi.
 
Quand on sait ne rien faire, il faut continuer.
 
Épitaphe : enfin, plus de réveil-matin !
 
Pourquoi remettre à demain ce qui est déjà inutile aujourd'hui ?
 
Les Bègues se comprennent à demi-mot.
 
Une vipère est morte de s'être mordue la langue.
 
Tous les lieux de souffrances ont leurs salles d'attente.
 
Les Suisses ne manquent pas de coffres.
 
Tes faims de moi sont difficiles.
 
Il a paraît-il une gueule d'apôtre ! Je le vois mal finir.
 
Il était une petite fille qui prenait les plaques d'égout pour des tirelires.
 
C'est un Charlot dit-on ! Quel beau compliment !
 
Les chasseurs battent la campagne pour en découdre avec la nature.
 
Pour Joseph, être cocu n'est qu'une vue de l'esprit.
 
La femme est un sujet qui cherche son compliment.
 
MARX écrit en lettres capitales.
 
Ne pas y aller de main morte, c'est y aller de bon cœur.
 
Les immortels poussent en coupole.
 
Tous les dégoûts sont dans la nature.
 
La justice devrait être rendue par les enfants, innocents d'arrière-pensées.
 
Le cinéma nous vend du rêve. C'est bien triste d'avoir à acheter ce que nous possédons de mieux.
 
À vouloir tuer le temps, il s'est fait assassin.
 
De l'école, je n'ai retenu que les colles.
 
J'ai beaucoup de blancs dans mon passé, me confiait cet ami africain.
 
La peau, les os, la chair, le corps... Personne n'échappe à sa prison.
 
Il n'est jamais sorti de l'enfance. On lui en avait fermé toutes les portes.
 
Combien il nous en coûte de vous couvrir la peau des fesses.
 
Être dans la lune en rêvant de soleil.
 
De jour comme de nuit, l'humanité foule la terre aux pieds.
 
Est-ce parce que les anges n'ont pas de sexe, que nos mères nous appellent ainsi.
 
Un homme perdu s'est retrouvé rue des Morillons.
 
L'homme est un gland qui réveille en lui le cochon qui sommeille.
 
Un cocu se trompe.
 
Un homme de marbre est toujours très poli.
 
La vanité qui parle est obscène.
 
Tous les musiciens sont polygames.
 
Il y a deux sortes d'hommes ; les uns et les autres.
 
Don Juan ou l'histoire universelle d'un sado misogyne.
 
Il est des silences odieux qui donnent envie de tuer.
 
Un lecteur est un écrivain qui écrit le livre qu'il est en train de lire.
 
De concessions en concessions, l'homme s'enterre.
 
En peinture, seule la lumière existe.
 
Descartes avait bien une méthode dans son jeu.
 
Si les monuments aux morts pouvaient s'exprimer d'une seule voix ils hurleraient : Salauds !
 
Il l'a tuée à mots portants.
 
Méfiez-vous des gens qui vous ouvrent grand leurs bras. L'étouffement n'est pas loin.
 
Je l'aimais comme un fou. Je l'étais !
 
Le ciel nous laissera en paix quand nous cesserons de lever les yeux vers lui.
 
Nous avons tous nos propres jardins d'acclimatation.
 
Tout homme qui cherche le pouvoir doit commencer par frapper les esprits.

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