Métro Boulot Dodo
73 pages
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Métro Boulot Dodo , livre ebook

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Description

La vie d’une femme n’est pas toujours simple. Jongler entre le travail, la maison, le mari, les enfants, les ami-e-s, ça peut mener rapidement à des situations plutôt rocambolesques, souvent drôles, parfois touchantes mais toujours marquantes. Et quand l’auteure se pose des questions existentielles, le lecteur ou la lectrice sourit, avant de se dire que, finalement, elle n’est pas si loin de la vérité. Si la lecture de ces anecdotes peut provoquer des éclats de rire, elles nous renvoient surtout inexorablement à un quotidien où chacun-e d’entre nous se reconnaîtra ici ou là.Aurore Baie est une trentenaire qui vit à Paris. Elle partage sa vie entre son boulot de journaliste, sa famille et son compte Facebook. Elle écrit également des nouvelles. Retrouvez-la sur son blog histoiresdedeuxdos.wordpress.com.Ce livre est rédigé en écriture inclusive.Si vous n’aimez pas rire, n’achetez pas ce livre

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 juin 2018
Nombre de lectures 12
EAN13 9791093167619
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0495€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Métro
Boulot
Dodo
Métro
Boulot
Dodo
 
 
 
Tous droits réservés
©Estelas Éditions
4B Rte de Laure, 11800 Trèbes France
estelas.editions@gmail.com
www.estelaseditions.com
 
ISBN : 9791093167619
 
« Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »
 
Aurore Baie
 
 
 
Métro, Boulot, Dodo
Tranches de vie et souvent de rire
 
 
 
 
Table des matières
 
Table des matières
Préface
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Remerciements

 
 
 
 
 
Pour mon Poilu et mes deux drôles de Numéros, qui alimentent la plupart de ces chroniques et me soutiennent chaque jour, quoi que j’entreprenne.
 
 
 
 
Toutes les anecdotes décrites dans ce livre se sont réellement produites.
Malheureusement.
 
 
 
 
 
Préface
 
 
 
Journaliste de métier, les sujets sur lesquels je travaille ne sont pas toujours passionnants. Alors je me suis créé une petite bulle, un blog de nouvelles.
Ce qui était au début un truc confidentiel, un petit jardin secret ouvert aux potes, est devenu rapidement un parc public assez fréquenté, où des inconnu-e-s se posaient pour lire à l’ombre de mes feuilles noircies de mots.
 
Mon compte Facebook a, du coup, changé radicalement de physionomie. C’est devenu un terrain d’étude des comportements femmes-hommes. Tous les sujets y sont abordés, en toute bienveillance, et j’anime une petite communauté d’internautes qui lisent mes bafouilles souvent à côté de la machine à café, pendant leur pause. Elles-ils interviennent, échangent, et c’est souvent passionnant.
Néanmoins, je suis devenue rapidement l’objet de fantasme, la jolie petite nana qui écrit des choses parfois un peu légères. Je ne pouvais pas être douée de réflexion, exprimer un avis politique tranché, avoir des coups de mou, des coups de gueule.
Je me souviens qu’un homme un jour s’est offusqué parce que j’ai osé écrire sur mon mur que le type qui avait installé le distributeur de papier toilette au-dessus du radiateur, à mon boulot, était un génie. Je pétais l’image bien proprette qu’il s’était créé de moi. Je n’étais qu’une fille qui allait faire pipi de temps en temps. Qu’une mère de famille de deux sacrés Numéros, affublée d’un Poilu de mari. Beaucoup moins sexy, d’un coup, mais redoutablement plus réelle.
 
Je me suis alors appliquée à lui démontrer, ainsi qu’aux autres internautes, qu’on pouvait être une femme avec plusieurs facettes. Être mère et avoir une sexualité. Avoir 35 ans et danser sur du Britney Spears avec les copines comme à 16 ans. Avoir des convictions politiques et parfois se complaire dans le futile. Aimer être coquette et porter des joggings le dimanche. S’épiler… ou pas. Depuis, je partage, entre autres, des petites anecdotes sur mon mur, pour montrer toutes mes facettes. Je refuse d’avoir honte de l’une d’entre elles. Parce que sans une seule des pièces, le puzzle est incomplet.
On m’a jugée parfois indécente, mégalo, féminazi. Les trolls ont pensé que je courais aux compliments ou que je desservais la cause féministe. Après une petite pause dans mes publications, j’ai posté un texte qui pourrait vous servir, à vous qui tenez entre les mains cet ouvrage sans grande prétention et qui vous apprêtez à découvrir ces chroniques. Une sorte de mise en garde, comme un panneau « chien méchant » sur une clôture. Vous ne pourrez plus dire que vous n’étiez pas prévenu-e.
 
«  Je n’étais pas si mal, loin de Facebook. J'ai redécouvert la lecture. J'ai fait du sport (enfin, j'ai ressorti Wii fit, quoi). J'ai cuisiné une pintade. J'ai foutu des raclées à mes enfants au baby-foot. J'ai regardé les nuages entre deux averses. J'ai réessayé des robes d'hiver et conclu que j'avais l'air d'avoir au moins un an de moins. J'ai rigolé comme une hyène avec une copine et une bouteille de rosé griotte jusqu'à 3 heures du matin, enveloppée dans mon manteau, dans le jardin, en résistant parce qu'on est toujours en été. J'ai acheté le dernier album des Foo Fighters et fait de l' air guitar avec Numéro 2, mais je réussis mieux le jeté de cheveux que lui qui est rasé.
J'ai confirmé ce que je savais déjà : rien, ni personne, ne mérite qu'on se chagrine. La vie peut être parfois suffisamment amère toute seule.
Honnêtement, je n'étais pas sûre de revenir. Mais toutes vos petites attentions m’ont attendrie et rappelé pourquoi j’étais ici. Oui, j'aime ce que je fais. Ça m'amuse, ça me fait réfléchir, et j'apprends énormément sur la nature humaine. J'y ai rencontré des ami-e-s, des confident-e-s. Les plus proches ont bien sûr d'autres moyens de me contacter. Mais c'est quand même plus pratique de vous avoir tou-te-s ici. Alors je reviens. Maintenant, je préviens juste, pour les nouveaux et nouvelles arrivant-e-s, et les ancien-ne-s qui pourraient l'avoir oublié.
 
Ici, c'est mon espace, mon appartement virtuel, mon chez-moi que je décore avec amour et passion. Lecteur-trice, tu y trouveras le salon des anecdotes sur ma vie perso. Comment la vie et les gens qui en font partie me font tourner en bourrique. Regarde, par exemple, sur la table basse, il y a encore le jour où j'ai perdu en pleine rue la culotte mise sur le collant pour éviter qu'il descende.
À droite, tu as la cuisine des liens en tout genre, où je transfère ce que je trouve sur le Net, que ce soit le nail art vulve ou un article intitulé «  le trouple, l'avenir du couple  ? »
Dans la salle de bains, tu auras toutes les questions que je me pose lors de mes ablutions (je réfléchis beaucoup en faisant trempette). Les fameuses questions à la con d'Aurore : est-ce que les pingouins ont des genoux ? Est-ce que le nombre de partenaires influe sur la sexualité ? Alors oui, parfois, mes questions peuvent paraître stupides, naïves. Je me suis faite pas mal asticotée là-dessus dernièrement, ce qui a causé en partie mon ras-le-bol. Mais… je reçois aussi des mp de personnes qui me remercient parce que mes questions à la con, ça leur fait du bien. Ça lève des tabous, on se sent moins seul-e. C'est avant tout pour elles-eux que je reviens.
Et puis, il y a ma chambre, où sont prises la plupart de mes photos, devant ma TSF et mon lit rarement fait. J'ai envie de partager avec vous ce petit moment parfait de ma vie qui m'aura arraché un sourire.
Parfois, je me sens juste jolie, et j'ai envie de vous le montrer : regardez cette femme qui avance en âge, qui a le ventre mou après deux grossesses et de la cellulite, des kilos en trop parce que le gras, c'est la vie, aucun muscle parce que ni le temps ni l'envie de faire du sport une fois la journée de 36 heures écoulée, qui a des cernes… ET QUI S'EN FOUT.
« Toi aussi oublie tes complexes. Fais comme moi. Vis »
Ce message, je l'envoie à toutes celles qui passent ici. Et à moi, pour les nombreux jours où je l'oublie.
Ça fait du bien, ça ne porte pas à conséquence. Et ça vous rappelle que derrière l'écran, ce n’est pas une société, un journal. Pas un robot. Pas une (ton ?) employée. Mais une femme. En chair, en os et en sang, une femme en sentiments. Donc tes remarques sur mon physique ou mes peluches d'enfants, si tu as juste envie de troller, tu te les gardes.
Alors, nouvel-le ami-e, saches que si tu entres chez moi, il faut t'attendre à ce que ce soit le bordel. Qu'il y a certains jours, tu ne trouveras pas ce que tu étais venu-e chercher, et que le sujet ou le support du jour ne te ressemble pas. Normal, parce que ça me ressemble À MOI, et ce n’est pas grave, hein. Si tu me trouves trop égocentri

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