Quand Notre Cousin Cogite !

Jean-Pierre Thaurenne

Description

Textes et mots d'humour mais pas que... !

En première partie des petits textes mêlant jeux de mots et situations absurdes mais la réflexion n'est jamais loin !

En seconde partie l'histoire du phare qui, à la réflexion, n'érige peut-être pas une bonne étoile dans la nuit.

Sujets

• Énigme
• Phare
• Forme
• Réflexion
• Santé
• Jeu de mots
• Humour

Informations

• Publié par: Nombre7 Editions
• Date de parution: 03 janvier 2020
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782368328743
• Langue: Français

Extrait

Quand Notre Cousin Cogite !






































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Jean-Pierre THAURENNE










Quand Notre Cousin Cogite !













E n préambule il me faut avertir de l’incohérence apparente de ce recueil qui pour moi est le reflet de nombre
de nos vies. Nos jours «   avec   » et nos jours «   sans   », nos jours où l’on surfe sur des vagues avec bonne humeur et d’autres où l’on prend la tasse.

Devinette :

Qu’est-ce qui est en première partie sur la planche et en deuxième une planche   ?
(réponse… : les pages suivantes   !)
















PREMIÈR E PARTI E :
Avec un peu d’humour…
« U n jour j’ai rencontré…
…une jeune fille en fleur. »

Cette phrase évoque pour vous un parfum de fraîcheur, de candeur   ; détrompez-vous la fleur était peut- être fanée, à l’image de celles qui séjournent si longtemps dans un vase qu’elles en deviennent vaseuses   !
Ceci pour vous inviter à la plus grande prudence lors de votre lecture. Considérez-vous devant un passage à niveau et méfiez-vous car un mot ou un sens peut en cacher un autre   !
Bel et bien vivan t   !


C onsidérez un homme entier, ni estropié ni estromain, jouissant de tous ses membres et facultés, vous pourrez affirmer à coup sûr qu’il est bel et bien vivant   !
Supposons un instant que, par habitude, notre homme se ronge les ongles. Beaucoup de nos semblables en font autant avec mesure mais lui, par contre, le fait sans limite, avec acharnement, sans retenue, avec gloutonnerie, à tel point qu’emporté dans son élan il mange ses doigts entièrement, un à un. Ainsi rongé il est, ma fois, bel et bien vivant   !
Agissant sans «   doigté   » son entourage lui fit observer sa démesure. Cette observation provoqua chez lui une lucidité soudaine et il prit conscience de son extrémité pour ses extrémités, il en résulta d’extrêmes conséquences… et les bras lui en tombèrent. Malgré son état il était pour autant bel et bien vivant   !
C’est regrettable pour cet homme mais mon histoire veut qu’il fût suffisamment en pleine forme pour ne pas rester les bras ballants et décida de tondre sa pelouse. Harnaché à sa tondeuse il coupa l’herbe sous les pieds mais par mauvais sort ses jambes y passèrent aussi. Notre homme sans bras ni jambes survécut à cet épisode. Ma fois il était toujours bel et bien vivant   !
Mais le sort s’acharna sur notre homme-tronc, il subit au fil du temps diverses ablations : pancréas, rate, foie, poumons, cœur, etc. Tout y passa petit à petit mais la science était là, toujours au rendez-vous pour pallier ces absences. La science par nature est à la tête du progrès et effectivement parvint à faire vivre cette tête, seule. Finalement tous ces appareils et systèmes, digestifs, respiratoires ou autre étaient heureusement remplacés par des machines et notre homme était toujours bel et bien vivant   !
Bien entendu ses activités étaient, elles aussi, réduites. Il devint impulsif, agissant toujours sur des coups de tête, aigris rejetant tous tête à tête avec ses «   anciens   » semblables, paranoïaques même, redoutant d’être une tête de Turc. Bref
il se renferma sur lui-même et seule la lecture lui permit de vivre dans de dignes conditions, la tête haute jusqu’au jour où, pour construire son avenir il lut avec intérêt l’histoire de Louis XVI mais à la page du 21 Janvier1793 il découvre la seule ...