Le plaisir de jouer ensemble
279 pages
Français

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Le plaisir de jouer ensemble , livre ebook

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Description

La console Wii, comme la Xbox 360 Kinect et la Play Station Move bouleversent les modalités d'interaction des objets informatiques que nous utilisons. Dans nos salons, s'installe une console de jeux vidéo qui connecte une petite barre de caméras infrarouges à un accéléromètre pour venir capter les corps en mouvement. Le canapé est poussé et les meubles réorganisés le temps d'un moment entre amis. Avec ces interfaces tangibles apparaît donc le « touché » dans l'interaction homme-ordinateur et le plaisir de jouer ensemble.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2011
Nombre de lectures 135
EAN13 9782296801738
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le plaisir de jouer ensemble
Ouvrages du même auteur
Entre occasion et virtuosité,
Les aspects sociocognitifs de la recherche d’information sur Internet ,
Editions Le manuscrit, 2004.
© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-54241-9
EAN : 9782296542419
Emmanuelle Jacques
Le plaisir de jouer ensemble
Joueurs casuals et interfaces gestuelles de la Wii
L’Harmattan
Communication et Civilisation
Collection dirigée par Nicolas Pelissier
La collection Communication et Civilisation , créée en septembre 1996, s’est donné un double objectif. D’une part, promouvoir des recherches originales menées sur l’information et la communication en France, en publiant notamment les travaux de jeunes chercheurs dont les découvertes gagnent à connaître une diffusion plus large. D’autre part, valoriser les études portant sur l’internationalisation de la communication et ses interactions avec les cultures locales.
Information et communication sont ici envisagées dans leur acception la plus large, celle qui motive le statut d’interdiscipline des sciences qui les étudient. Que l’on se réfère à l’anthropologie, aux technosciences, à la philosophie ou à l’histoire, il s’agit de révéler la très grande diversité de l’approche communicationnelle des phénomènes humains.
Cependant, ni l’information, ni la communication ne doivent être envisagées comme des objets autonomes et autosuffisants.
Dernières parutions
Jean-Bernard CHEYMOL, La brièveté télévisuelle , 2011.
Audrey ALVÈS, Les Médiations de l’écrivain , 2011.
Laurent Charles BOYOMO-ASSALA et Jean-François TETU, Communication et modernité sociale, Questions Nord/Sud , 2010.
Lucienne CORNU, Parina HASSANALY et Nicolas PELISSIER, Information et nouvelles technologies en Méditerranée , 2010.
Gloria AWAD, Ontologie du journalisme , 2010.
Marc HIVER, Adorno et les industries culturelles. Communication, musiques et cinéma , 2010.
Françoise ALBERTINI & Nicolas PELISSIER (dir.), Les Sciences de l’Information et de la Communication à la rencontre des Cultural Studies, 2009.
Patrick AMEY, La parole à la télévision. Les dispositifs des talk-shows , 2009.
Le Code français de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (alinéa 1er de l’article L. 122-4) et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 425 et suivants du Code pénal.
Dédicace
« C’est, en un mot, que le bouillonnement soit à la source même de toute organisation ( organ : bouillonner d’ardeur). » [Morin, 1977, p. 270]
« L’ordre qui se déchire et se transforme, l’omniprésence du désordre, le surgissement de l’organisation suscitent des exigences fondamentales : toute théorie désormais doit porter la marque du désordre et de la désintégration, toute théorie doit relativiser le désordre, toute théorie doit nucléer le concept d’organisation. » [Morin, ibid, p. 280]
Je tiens à remercier en tout premier lieu Bernard Conein et Serge Proulx. Bernard Conein m’a accueillie dans son laboratoire de recherche à Nice dans un moment délicat et tout au long de ces années de recherche m’a dirigée avec beaucoup d’enthousiasme. Serge Proulx dirigea mon master en communication à l’UQAM au Québec ; continuer à travailler avec lui sur cette thèse fut un véritable plaisir. Ils ont su tous les deux me conseiller, être exigeants tout en restant bienveillants.
Je remercie Nicolas Auray et Nicolas Nova qui, lors de rencontres plus ou moins formelles, m’ont encouragée et soufflé des idées essentielles dans ma réflexion. Dans le même esprit, Marc Albinet m’a permis d’accéder aux concepteurs de son studio et les quelques rencontres que nous avons eues ensemble furent des moments riches et agréables.
Je n’oublierai pas les aides permanentes reçues du personnel administratif au SUFCO, service de formation continue de Montpellier 3 où je suis enseignante maintenant depuis 8 ans, et je remercie tous mes collègues qui ont su m’encourager et excuser mon absence parfois. Je tiens à remercier tout particulièrement Patrick Gilli, mon ancien directeur, qui n’a eu de cesse de m’encourager à finaliser cette thèse et à la soutenir et avec qui j’ai pu initier une filière du jeu vidéo. Et pour finir, je tiens à remercier la patience et la compréhension de Thierry, mon compagnon qui a su m’accompagner sur ce chemin sinueux de l’écriture d’une thèse et être un relecteur anonyme et pourtant si important.
Je remercie le département d’Arts plastiques de Montpellier 3 pour m’avoir accueillie et avoir permis à différents projets dans le jeu vidéo de se consolider, Valérie Arrault avec qui j’ai aimé travailler et partager mes idées.
Enfin, une pensée émue pour tous les étudiants en licence professionnelle de jeux vidéo et en arts plastiques avec qui j’ai partagé une salle, un café, un repas ou une console de jeux vidéo pendant ces années de recherche. Et qui furent les premiers à partager mes réflexions, mes doutes, mes questionnements.
Préface – Un corps en action dans le jeu
Cet ouvrage est le produit d’un long processus de recherche par essais et erreurs de la part de son auteure. Tout au long de ses années de recherche, Emmanuelle Jacques a fait preuve d’une cohérence remarquable quant au choix de ses objets et de ses approches de recherche. Le début de sa trajectoire de chercheure se situe au moment où, après une expérience de travail dans l’industrie du multimédia, elle entreprend à l’Université du Québec à Montréal, des études qui la conduiront, fin 2003, à l’obtention d’un premier diplôme de maîtrise en communication. Les travaux développés dans le cadre de son mémoire contenaient déjà en germe plusieurs pistes qu’elle continuera à creuser pour ses recherches de doctorat. Sa première enquête concernait l'usage pratique des moteurs de recherche.
Empruntant ses catégories d’analyse à la sociologie des usages et aux approches cognitives des interactions humains/machines ( human-computer interaction ), la chercheure avait réussi à rendre compte de manière fine et détaillée des pratiques de recherche d’information en ligne à partir d’un examen détaillé d’un important corpus de littérature spécialisée (sociologie, ergonomie, psychologie cognitive) tout en en s’appuyant sur son enquête de terrain.
La chercheure avait alors réussi à montrer que le processus de recherche d’information en ligne dépassait le strict cadre d’une recherche dite rationnelle.
Ce processus de découverte s’appuie sur des éléments liés au contexte quotidien de l’usager; en même temps, il fait appel à des éléments tels que le hasard, l’errance propre à la découverte, l’intuition, la créativité. En d’autres termes, un rapport poïétique aux sources informationnelles se construit au fur et à mesure de la progression d’une recherche individuelle spécifique. Dans son approche aux sources d’information, l’usager met en branle un processus dynamique de création authentique : il élabore des tactiques et des échafaudages sociocognitifs lui permettant de mieux cerner ce qu’il recherche en même temps que de découvrir ce qu’il ne cherche pas…
Déjà donc, dans ses premiers travaux, Emmanuelle Jacques insistait sur l’importance de traiter simultanément des intentions du concepteur du dispositif et des usages effectifs de l’usager. Cela afin de mettre en évidence les conditions de la coordination entre concepteur et usager. Or je dirais que c’est seulement maintenant, à travers cet ouvrage, qu’elle a réussi à traiter frontalement de cette dimension de la coordination entre concepteur et usager. De la même manière, l'auteure avait insisté jadis sur l’importance de traiter de l’usage défini dans l’épaisseur sociale du vécu quotidien de l’usager plutôt que de ne considérer, dans ses analyses, que les conditions de l’utilisation stricte de l’outil technique (c’est-à-dire le rapport direct de l’usager avec l’artefact).
Dans le présent ouvrage, avec sa démarche d’o

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