LE Quebec en plein air

Paul Larue, Pierre Bélec

Description

UNE HISTOIRE
Au fil des ans, les Québécois se sont dotés d’un immense domaine plein air : camps, bases, pourvoiries, réserves, parcs, routes verte ou bleue, sentiers pour la marche, le ski, la raquette…
UN PLAIDOYER
Les bienfaits d’un Québec en plein air ; une clé pour la santé, le tourisme et le développement durable.
DES SOUVENIRS
Rappel d’un temps où on ne se faisait pas prier pour aller jouer dehors.
DES COUPS DE CŒUR
Une vingtaine de propositions palpitantes pour s’initier au plein air en famille.
DES PHOTOS
Un cahier photo en couleur révélant la grande variété des destinations « nature » du Québec.
La nature pour tous
Adolescents, dans le Montréal de 1950, nous rêvions de lacs, de montagnes et de plages sablonneuses. Nous savions que ce paradis existait, mais comme la plupart des jeunes de familles modestes, nous n’y avions pas accès, si ce n’est en de rares occasions.
Depuis, on a aboli les clubs privés de chasse et de pêche, multiplié les camps de vacances, ouvert des bases de plein air, formé et fédéré des clubs de toutes sortes, cartographié les rivières canotables, tracé des pistes de ski de fond, réaménagé des parcs. Nous avons bénéficié ainsi d’une meilleure qualité de vie et d’une meilleure santé.
Beaucoup de Québécois se sont mis à regarder le pays avec des yeux neufs : ils l’ont admiré et ils y ont trouvé des saveurs nouvelles et des occasions d’affaires.
Ce livre est un appel à poursuivre cette exploration et à multiplier les découvertes, à aller plus loin que les générations qui vous ont précédés. Ce pays est à vous. Découvrez-le, aimez-le, protégez-le, tirez-en de meilleurs outils de développement.

Sujets

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Informations

• Publié par: Québec Amérique
• Date de parution: 06 avril 2016
• Nombre de lectures: 7
• EAN13: 9782764431221
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 15 Mo

Extrait

Projet dirigé par Marie-Anne Legault, éditrice

Adjointe à l'édition : Jacinthe Moffet
Conception graphique : Sara Tétreault
Mise en pages : Interscript
Révision linguistique : Isabelle Pauzé
En couverture : © pchoui / iStockphoto.com, © Musée du ski des Laurentides, © Guy Charbonneau, © Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade et © Guy Charbonneau
Conversion en ePub : Marylène Plante-Germain

Québec Amérique
329, rue de la Commune Ouest, 3 e étage
Montréal (Québec) H2Y 2E1
Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.
Nous remercions le Conseil des arts du Canada de son soutien. L’an dernier, le Conseil a investi 157 millions de dollars pour mettre de l’art dans la vie des Canadiennes et des Canadiens de tout le pays.
Nous tenons également à remercier la SODEC pour son appui financier. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.



Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Larue, Paul
Le Québec en plein air
ISBN 978-2-7644-2975-4 (Version imprimée)
ISBN 978-2-7644-3121-4 (PDF)
ISBN 978-2-7644-3122-1 (ePub)
1. Plein air - Québec (Province). 2. Larue, Paul - Anecdotes. 3. Bélec, Pierre - Anecdotes. I. Bélec, Pierre. II. Cardinal, François. III. Titre.
GV191.46.Q8L37 2016 796.509714 C2016-940374-2

Dépôt légal, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2016
Dépôt légal, Bibliothèque et Archives du Canada, 2016

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés

© Éditions Québec Amérique inc., 2016.
quebec-amerique.com




Plein air...
L’expression évoque un vent frais qui pénètre les poumons, puis se transforme en énergie.
« Quand je l’ai entendue pour la première fois, à l’âge de 13 ans, de la bouche d’un professeur que j’admirais, elle me semblait intégrer toutes les valeurs auxquelles j’adhérais : autonomie, audace, force, droiture, vérité. »
Pierre Bélec
« Ma grande sœur Huguette a prononcé ces deux mots en rentrant de la Palestre Nationale, à la veille d’un stage au camp-école Trois-Saumons. À l’époque, je n’ai pas fait le lien avec les activités que je chérissais : patiner, skier au parc La Fontaine ou au mont Royal. C’est beaucoup plus tard que l’expression a pris tout son sens pour moi, lors d’un stage en France, à la découverte des centres UCPA (Union des centres de plein air), en quête d’idées pour la toute nouvelle base de plein air le P’tit Bonheur dont on nous avait confié la direction, à mon épouse Denise et à moi. »
Paul Larue
À Denise, France, Martine, Anick, Hélène et Laurence.


PRÉFACE DE FRANÇOIS CARDINAL
J’ai fait beaucoup de plein air dans ma vie. Mais c’est davantage le plein air qui m’a fait.
Si je travaille dans un quotidien, aujourd’hui, c’est que le journalisme d’aventure m’a permis de faire mes premières armes dans le métier. Si je me suis spécialisé dans les questions d’environnement et d’écologie urbaine, c’est que la pratique du plein air m’a sensibilisé à ces enjeux. Si j’ai écrit un livre sur les enfants et la nature, c’est que j’ai été animateur scout pendant des années.
Et pourtant, pas de trace de plein air dans mon enfance. Pas de sorties de camping avec les parents, pas de randonnées avec la famille, pas de ski de fond avec des mitaines de laine.
Mon intérêt pour la chose s’est développé plus tard, en côtoyant de véritables amoureux de la nature. Mes animateurs louveteaux, qui m’ont appris à jouer dans le bois. Mes amis de cégep, qui m’ont amené en camping en faisant du pouce sur la 20. Mes collègues chez Azimut, Blacks et La Cordée, qui m’ont donné envie d’essayer tout ce « matos » technique qu’on vendait dans ces boutiques de plein air.
Bref, la passion est venue sur le tard. Mais elle est surtout venue des autres, qui m’ont donné envie de jouer dehors.
Paul Larue et Pierre Bélec sont de cette espèce. Ces gens qui aiment profiter de la nature, qui la pagayent, la pédalent, la marchent, la grimpent, la skient. Des gens qui se passionnent pour le plein air… mais surtout, qui ont pour passion de partager cet amour du plein air.
Le livre que vous avez entre les mains est en ce sens une longue déclaration d’amour. Une déclaration qui prend tantôt la forme du récit, tantôt du livre d’histoire, du guide, du manuel, de l’essai.
L’un nous a légué une auberge mythique, l’autre continue inlassablement de planter des arbres, les deux ont en commun d’avoir une connaissance remarquable du plein air, particulièrement du Québec en plein air.
Les auteurs nous font ainsi parcourir la province, de long en large, d’hier à aujourd’hui, des coureurs des bois aux porteurs de Gore-Tex.
Ils déboulonnent des mythes (non, la raquette n’est pas née au Canada).
Ils nous racontent les exploits de nos ancêtres (en plus d’avoir fondé l’enseignement du français à Montréal, Marguerite Bourgeoys était toute une exploratrice, même à un âge avancé).
Ils nous rappellent qu’avant l’auto, le canot était le véhicule de prédilection ici-bas (et que Samuel de Champlain était un canoteur célèbre, bien avant Pierre Elliott Trudeau).
Ils nous apprennent pourquoi le ski, dont l’origine remonte à la préhistoire, est arrivé si tard au Québec (indice : pas génial pour traverser d’épaisses forêts).
Ils nous enseignent que le Québec a dû attendre la visite d’un Anglais pour découvrir la singularité de ses parois de glace (beaucoup plus accessibles aux citadins qu’ailleurs dans le monde).
Ils nous font découvrir le prêtre rédemptoriste qui a donné ses lettres de noblesse au cyclotourisme (il avait compris que le vélo permet de s’imprégner des paysages, pas juste de les traverser).
Bref, Paul Larue et Pierre Bélec nous font faire un tour d’horizon d’un Québec fou de plein air, un exercice aussi nécessaire que fascinant, tant pour les initiés que les profanes, tant pour les profesionnels que les parents, les enseignants, les élus…
Aujourd’hui, j’avoue être davantage « pleinairiste » que réel pratiquant de plein air. Je promeus le contact avec la nature plus que je le pratique, bien franchement, pour toutes sortes de raisons, bonnes et mauvaises.
Mais en fermant ce livre, je n’avais qu’une chose en tête : profiter à plein du grand air.
François Cardinal Chroniqueur à La Presse , auteur de Perdus sans la nature


PRÉSENTATION
La nature pour tous
Adolescents, dans le Montréal de 1950, nous rêvions de lacs, de montagnes et de plages sablonneuses. Nous savions que ce paradis existait, mais comme la plupart des jeunes de familles modestes, nous n’y avions pas accès, si ce n’est en de rares occasions.
Depuis, on a aboli les clubs privés de chasse et de pêche, multiplié les camps de vacances, ouvert des bases de plein air, formé et fédéré des clubs de toutes sortes, cartographié les rivières canotables, tracé des pistes de ski de fond, réaménagé des parcs. Nous avons bénéficié ainsi d’une meilleure qualité de vie et d’une meilleure santé.
Beaucoup de Québécois se sont mis à regarder le pays avec des yeux neufs : ils l’ont admiré et ils y ont trouvé des saveurs nouvelles et des occasions d’affaires.
Ce livre est un appel à poursuivre cette exploration et à multiplier les découvertes, à aller plus loin que les générations qui vous ont précédés. Ce pays est à vous. Découvrez-le, aimez-le, protégez-le, tirez-en de meilleurs outils de développement.
Pour qui ce livre ?
Nous avons écrit ce livre comme un legs aux nouvelles générations, pour partager les convictions qui nous animent et témoigner du travail fait ici depuis un siècle, par un groupe de plus en plus considérable de personnes engagées envers le bien-être de leurs semblables. Ce livre n’est pas un autre « comment faire », mais plutôt un recueil de « pourquoi ». Nous souhaitons qu’il intéresse les parents, qui ont à conseiller et à guider leurs enfants dans le choix d’activités de loisir. Pour des adultes de tout âge, nous souhaitons qu’il soit une invitation à varier leur menu d’activités et à tenter de nouvelles aventures ; nos « coups de cœur » vont dans ce sens. Notre ouvrage intéressera celles et ceux qui ont contribué au mouvement de promotion et de valorisation du plein air au Québec, employés, guides, animateurs de camps de vacances, de clubs, professeurs, employés de parcs, fonctionnaires, dirigeants, car c’est aussi leur histoire que nous racontons. Au passage, le lecteur découvrira des personnes célèbres, mais dont l’engagement en faveur de la nature d’ici et de sa fréquentation est moins connu ; le rôle de ces pionniers est à découvrir.
Partager nos expériences de vie
Une grande partie de notre vie professionnelle et presque tous nos engagements sociaux ont été portés par cette conviction que le plein air est une clé pour le Québec. Une clé pour la santé, celle de tous, mais en particulier celle des citadins. Une clé pour le développement du tourisme. Une clé pour le développement durable de nos ressources.
Paul a fondé l’auberge du P’tit Bonheur, rassemblé les acteurs dès les années 1960, créé des liens nombreux avec la France ; en tant que directeur de plusieurs des parcs du Québec, il les a ouverts à la pratique du canot, du ski de fond, du vélo et de la randonnée. Maintenant à la retraite, il conseille et encourage organisations et municipalités qui cherchent à renouveler leurs pratiques d’aménagement.
Pierre a fondé des organisations, écrit, enseigné, fait la promotion du plein air, imaginé des voies nouvelles. Son attention s’est progressivement centrée sur le plein air en ville. Maintenant à la retraite, il est aujourd’hui engagé dans le vaste projet de maintenir et de développer la forêt urbaine de Montréal.
Nous sommes tous deux des Mont