Guide pratique du vélo de montage : Le bonheur est dans le bois , livre ebook

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2021

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Le vélo de montagne n’est plus un sport de casse-cou. Grâce à de nouveaux sentiers plus accessibles et à des vélos qui facilitent la pratique, les nouveaux cyclistes peuvent s’initier en douceur. Des enfants, des jeunes, des hommes et des femmes de tous les âges sillonnent des sentiers adaptés à leur niveau. Jamais les centres de vélo de montagne n’ont été aussi fréquentés !
Cet ouvrage se veut une main dans le dos, un encouragement à faire vos premiers tours de roues à crampons. Les cyclistes plus expérimentés y trouveront aussi des réponses à des questions plus pointues. Dans le Guide pratique du vélo de montagne – le bonheur est dans le bois, Gilles Morneau partage son expertise et son enthousiasme pour le vélo de montagne. Vous y trouverez toute l’information nécessaire qui vous permettra d’apprivoiser votre nouvelle passion : évolution du vélo de montagne, types de pratiques, guide d’achat, équipement et accessoires, mécanique, pilotage, destinations au Québec, événements, éthique dans les sentiers, jargon des sentiers, etc.
Aucun aspect du fabuleux monde du vélo de montagne n’a été négligé dans ce guide pratique, bien illustré et facile à consulter.
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Date de parution

12 novembre 2021

Nombre de lectures

4

EAN13

9782924149294

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

Éditrice : Suzanne Lareau
Éditeur délégué : Jacques Sennéchael
Directrice artistique : Louise Mallette
Réviseure et correctrice : Diane Grégoire
Illustrateurs : Cyril Doisneau, Françoise Abbate
© Vélo Québec Éditions, 2021
1251, rue Rachel Est, Montréal (Québec) H2J 2J9
TOUS DROITS RÉSERVÉS
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021
ISBN 9782924149225
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Guide pratique du vélo de montagne : le bonheur est dans le bois Morneau, Gilles, auteur
Guide Vélo Mag
Mention de la collection : Guide Vélo Mag ; 002
Canadiana (livre numérique) 20210043628 | ISBN 9782924149232 (PDF)
ISBN 9782924149225 (couverture souple)
RVM : Vélo tout terrain – Guides, manuels, etc. | RVM : Vélo tout terrain (sport)
– Guides, manuels, etc.
LCC GV1056.M67 2021 | CDD 796.63—dc23
Guide pratique du
vélo de
montagne
Le bonheur
est dans le bois
Gilles Morneau
Brin de causette avec Joe Breeze


Wende Crag
JOE BREEZE, C’EST L’INSTIGATEUR, LE PIONNIER, le gars qui, en 1977, a imaginé et soudé de ses mains le premier vrai vélo de montagne. Aujourd’hui, c’est lui qui répond lorsque vous contactez le Marin Museum of Bicycling, à Fairfax, en Californie, à la recherche d’images d’archives. Il le fait si gentiment qu’on en a profité pour prolonger la discussion.
Gilles : Vous faisiez partie du Larkspur Canyon Gang, une bande d’amis qui empruntait les chemins forestiers du mont Tam, près de San Francisco, au guidon de klunkers, ces vieux vélos à gros pneus tout déglingués. Parlez-nous de Repack Road.
Joe : C’est là que tout a commencé. Une route en terre battue qui dégringolait de 1300 pieds sur tout juste 2,1 miles, que nous descendions le plus vite possible. À force de freiner dans tous ces virages, les freins à tambour de nos antiquités surchauffaient et la graisse à l’intérieur se vaporisait. Après une ou deux descentes, il fallait les remplir à nouveau de graisse, d’où le nom de repack.
Gilles : Cette descente est ensuite devenue une course ?
Joe : Quand vous rassemblez des gars compétitifs, chacun veut prouver qu’il est le plus rapide. Fred Wolf et Charlie Kelly, encouragés par Alan Bonds, ont créé la course Repack. Ils ont dégoté un vieux chronomètre de la marine et passé le mot dans la communauté. Le 21 octobre 1976, 10 gars étaient au départ de la première compétition de descente de l’histoire. Alan Bonds a été couronné vainqueur ; c’est le seul qui n’est pas tombé !
Gilles : À quoi pensiez-vous derrière votre masque de soudeur quand vous fabriquiez votre Breezer 1 ?
Joe : Derrière mon masque, j’avais un sourire fendu jusqu’aux oreilles. Je savais que ce vélo ferait tourner des têtes, autant chez mes amis qui roulaient sur des klunkers que chez ceux qui regardaient de haut nos vieilles bécanes.
Gilles : Sentiez-vous que quelque chose de gros en découlerait ?
Joe : Au début, j’étais concentré sur le court terme : par combien de secondes allais-je gagner cette course ?
Gilles : Et puis ?
Joe : Dès sa première descente, le vélo a été victorieux, et il a donc été facile de vendre ma première production de 10 cadres. Mes amis non cyclistes m’ont vite demandé de l’essayer. Ils revenaient tous avec ce même grand sourire sur leur visage. Le vrai test a été réalisé avec mon père, le champion des sceptiques. Un cycliste de route, ingénieur automobile et machiniste, allergique aux modes, qui me demandait toujours si j’allais finir par jeter aux poubelles tous ces vieux vélos. Un jour, je finissais d’assembler un rutilant Breezer pour Larry Cragg. Mon père l’a aperçu et m’a demandé s’il pouvait l’essayer. J’étais épaté qu’il fasse seulement cette demande. À son retour, j’étais sous le choc : il arborait lui aussi ce grand sourire ! Il m’a dit : « Tu sais, ce vélo-là pourrait aller quelque part à un moment donné. » C’est là que j’ai compris que nous nous dirigions vers quelque chose de gros.
Gilles : Que pensez-vous de l’état actuel de ce sport ?
Joe : Il s’est répandu partout dans le monde et a ramené beaucoup de gens au cyclisme, même pour les déplacements quotidiens, et ça me rend très heureux. Ce sport est plus fort que jamais, après 50 ans. C’est un sport olympique depuis 25 ans, et il continue de se développer dans différentes sortes de pratiques. Le vélo de montagne est le meilleur outil pour être en forme, dans son corps et dans sa tête.
Gilles : Comment voyez-vous le futur ?
Joe : Je crois que la clé, c’est de s’impliquer. Des cyclistes de montagne enthousiastes occupent maintenant des postes de pouvoir dans l’industrie, dans la gestion du territoire, etc. Ils doivent être à l’écoute des besoins de tous. Le changement arrivera peut-être plus lentement, mais il sera plus durable.
Si vous passez par Fairfax un jour, ne manquez pas de visiter le Marin Museum of Bicycling/Mountain Bike Hall of Fame. C’est un pèlerinage incontournable pour tous les cyclistes à gros pneus.
Bienvenue dans l’ère du vélo de montagne !
« CONSTRUISEZ-NOUS DES SENTIERS… ET NOUS LES UTILISERONS ! » C’est en essence le message que quelques cyclistes engagés répétaient aux décideurs au début des années 2000 : construisez des sentiers destinés expressément à la pratique du vélo de montagne et les gens viendront, paieront pour y accéder et en redemanderont. Cette nouvelle activité bonifiera votre offre touristique et citoyenne, engendrant alors des retombées financières et sociales, et tout le Québec profitera de l’effet sur le système de santé.
Les gestionnaires les plus allumés ont suivi le conseil. Des pistes ont été construites, et d’autres, améliorées. Partout au Québec, de nouveaux centres sont apparus, basant leur offre sur des sentiers étroits, tracés spécialement pour le vélo. Le succès de ces centres a déclenché une réaction en chaîne, propulsée par les médias sociaux. Des acteurs comme les centres de ski, les municipalités et même les parcs nationaux ont compris que le vélo de montagne était en passe de devenir une activité prisée par les Québécois, au même titre que le ski ou la randonnée.
L’apparition de ces nouveaux sentiers singletrack – il va falloir vous habituer, nous avons fait le choix d’utiliser le terme anglais plutôt que sentier monotrace ou piste étroite, qui semblent venir d’une autre planète – a complètement changé l’expérience des pratiquants. L’image du sport a changé. Le sport extrême des années 1990 est devenu une activité accessible à tous les types de cyclistes et, plus récemment, aux familles et aux enfants. Les clubs ont vu leurs rangs gonfler. La compétition, longtemps réservée à des athlètes de haut calibre, s’est soudain démocratisée avec la tenue d’événements populaires.


Louis Charland / gestev
Les amateurs de la discipline disposent maintenant de plus de 2500 km de sentiers, répartis dans plus de 150 centres, qu’on peut trouver dans le Répertoire des sentiers de vélo de montagne et de fatbike sur le site web de Vélo Québec. Il est plus facile que jamais de s’évader en forêt, en se laissant enivrer par de superbes sentiers à la fois ludiques et sécuritaires.
Bienvenue dans une nouvelle ère, celle du vélo de montagne !
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Un sport pour tous
Une expérience en pleine nature
QU’EST-CE QUI REND LE VÉLO DE MONTAGNE si agréable et si addictif ? La montagne, pardi ! Hormis tous les effets positifs que ce sport peut avoir sur la forme physique, la santé mentale, l’énergie et le sommeil, il se distingue par le cadre dans lequel on le pratique. Un sentier, tout simple, qui mène petit à petit au cœur de la forêt. Le son du vent dans les feuilles. Le martèlement du pic-bois. Le glouglou du ruisseau. L’odeur des aiguilles de sapin. La rosée accrochée aux fougères qui vous mouille les mollets. La toile d’araignée fraîchement tissée qui vous colle au visage. L’écureuil qui se jette sous vos roues sans crier gare. La perdrix qui « lève » sur votre passage dans un grand fracas.
Une sortie en vélo de montagne, c’est plus que la joie de pédaler, c’est une expérience en pleine nature. Loin du bitume des routes, loin des voitures, loin du bruit, loin des conflits d’usagers. C’est une petite ou une grande aventure, différente chaque fois, dictée par la piste que vous aurez choisie. Elle sera tantôt difficile, et vos efforts seront récompensés par un beau panorama ou simplement par la satisfaction d’avoir franchi un obstacle. Elle sera tantôt fluide, et vous vous laisserez flotter, emporté

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