Petit Guide historique de Voyage à Ouessant, à Molène, au Conquet

Noël Spéranze, Eric Chaplain

Description

En 1938 et 1949, Noël Spéranze fit paraître ce qui peut être considéré comme le premier véritable guide pour les touristes se rendant à Ouessant, à Molène et au Conquet.

A quelque soixante-dix ans d’écart, cela demeure toujours instructif, amusant ou même édifiant de connaître la façon dont on voyageait à l’époque mais cela reste aussi un guide pratique et fourmillant de bonnes idées de balades inédites ou renouvelées... Le tout agrémentée de photographies qui ponctuent ce petit guide.

Sujets

• Iroise Sea
• Ushant
• Bretagne
• Iroise
• Voyage
• Molène
• Ouessant
• Finistère
• France
• Europe

Informations

• Publié par: Editions des Régionalismes
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782824056166
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 60 Mo

Extrait

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NOËLSPÉRANZE PHOTOGRAPHIES ERICCHAPLAIN SPERANZE T E U PETIT Q N GUIDE O C HISTORIQUE U A E DE , N VOYAGE E L O À OUESSANT M A , À MOLÈNE T N A AU CONQUET S E U O A E G A Y O VOYAGE A OUESSANT, A MOLENE, AU CONQUET ARR 328-B

É D I T I O N S D E S R É G I O N A L I S M E S

Même auteur, même éditeur :

Tous droits de traduction de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays. Conception, mise en page et maquette : © Éric Chaplain Pour la présente édition : © EDR/ÉDITIONS DES RÉGIONALISMES ™ — 2010/2011/2021 EDR sarl : 48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 CRESSÉ

ISBN 978.2.8240.1082.3 Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l’informatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N’: cela noushésitez pas à nous en faire part permettra d’améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.

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NOËL SPÉRANZE P hotograPhies e ric c haPlain

(PETIT GUIDE HISTORIQUE DE)

VOYAGE A OUESSANT

A MOLÈNE

ET AU CONQUET

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NOTE DE LA SECONDE ÉDITION

(1949)

aru une première fois en 1938, cet ouvrage fut tellement apprécié de tous ceux qui P se rendent au Conquet ou dans les îles bretonnes de Molène et d’Ouessant, tant pour leur plaisir que pour leurs affaires, qu’il nous paraît nécessaire d’en publier aujourd’hui une seconde édition. Le texte primitif de l’Auteur a été revu et corrigé dans sa première partie, en raison des chan - gements survenus. Les dessins de Mona Eusa ont été changés. Les armoiries de la famille Le Jar du Klesmeur, qui posséda Touldreiz, près de Porsgwen, en Ouessant, ont été ajoutées à celles qui furentpubliées dans l’édition de 1938.

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Tel quel, le « Voyage à Ouessant, à Molène et au Conquet » rendra — de nouveau — de grands services à tous. NADOZ VOR.

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I. TRAVERSÉE

ous pouvez quitter « la grande terre » à Brest ou au Conquet pour vous rendre V à Ouessant. Desautocars conduisent de Brest au Conquet en une heure environ. Vous effectuez, par ce moyen, le parcours de Brest au Conquet en autocar et la traversée du Conquet à Molène, ou à Ouessant, en bateau. Mais, par beau temps, vous préférez prendre contact avec la mer dès Brest. Vous embarquez donc, au deuxième bassin du port de Commerce, à bord de l’« Enez-Eussa ». Ce vapeur départemen- tal assure régulièrement le service des passagers et du courrier entre Brest et les îles deux fois par semaine, le mardi et levendredi. Pendant la saison touristique, il effectue des excursions

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du dimanche, avec aller et retour dans la même journée. En général le départ est fixé à huit heures trente du matin. Toutefois, vous trouverez tous renseignements soit au Syndicat d’Initiatives, soit au Service Maritime Départemental, dont le bara- quement se trouve sur le terre-plein du deuxième bassin, tout près de l’embarcadère.Téléphone : 2.62. L’ « Enez-Eussa » quitte le quai, décrit une courbe et franchit la passe Ouest au son de sa sirène caractéristique. Vous apercevez le Port de Guerre et les dégâts causés par le dernier conflit mondial. Quand les musoirs de la grande digue sont dépassés, le vapeur entre dans les eaux de la rade, véritable mer intérieure. Le panorama est superbe. À bâbord, des contreforts de Plougastel à la pointe des Espagnols, votre regard se pose successivement sur l’île Ronde, l’embouchure de l’Aulne, l’île Longue, les îles Tréberon et la baie de Roscanvel. À tribord, au-delà de la rade-abri, Brest et sa banlieue dominent le port. L’École Navale, en reconstruction, précède le phare du Portzic, qui s’élève à l’entrée du Goulet. La petite plage de sable qui s’allonge ensuite à tribord, au pied de

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quelques hôtels, se nomme Sainte-Anne du Port- zic. Plus loin un chemin débouche du bois de la Trinité sur la grève de galets qui termine ce vallon pittoresque. À bâbord, la falaise de Cor- nouaille forme une haute barrière. Vous doublez une tourelle couronnant, au milieu du Goulet, la roche Mengan.

Le phare du petit Minou.

La tour blanche d’un phare se dresse sur un rocher relié à la terre par un pont : c’est le Minou. Ce phare, comme celui du Portzic, date de 1848. Vous sortez du Goulet : sur l’autre rive, un autre rocher avec pont donne la réplique au Minou. Généralement, à cet endroit, le vapeur « pique du

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nez dans la plume », comme disent les marins. La houle du grand large en est cause : elle arrive ici sans obstacle.

Le phare des Pierres Noires.

Les rives s’éloignent profondément. À tribord, c’est la baie de Bertheaume avec les plages de Tregana, du Trez-Hir et de Bertheaume. À bâ- bord, c’est la baie de Camaret avec son port de pêche. L’ « Enez-Eussa » entre dans l’Iroise, partie de l’Océan comprise entre les îles bretonnes de Sein et d’Ouessant. Il longe la falaise de Kreac’h Meur, après le rocher de Bertheaume et fonce sur les Pierres Noires, qui commencent à se franger d’écume à l’horizon. Si vous apercevez dans ces

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