Pour une politique du risque
366 pages
Français

Pour une politique du risque , livre ebook

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366 pages
Français

Description

Les contributions ici réunies portent attention à de nouveaux secteurs comme à des initiatives proactives dans l'univers particulier du risque. Que l'on ait à faire à des entreprises privées, à des groupes liant les sociétés aux structures publiques ou encore à des collectivités territoriales, ces travaux montrent la nécessité d'adopter une vision managériale des problèmes ouvrant la voie à de réelles opportunités.

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Date de parution 01 juillet 2014
Nombre de lectures 15
EAN13 9782336352671
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

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Extrait

Pour une politiquedu risque Comprendre et agir
Sous la direction deBernardGUILLON
Recherches en Gestion
POUR UNE POLITIQUE DU RISQUE
COMPRENDRE ET AGIR
Sous la direction de Bernard GUILLON Cofondateur et responsable du colloque francophone sur le risqueOrianePOUR UNE POLITIQUE DU RISQUE
COMPRENDRE ET AGIR
© L’Harmattan, ʹͲͳͶ ͷ-͹, rue de l’École-Polytechnique ; ͹ͷͲͲͷ Paris http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattanͳ@wanadoo.fr ISBN : ͻ͹ͺ-ʹ-͵Ͷ͵-Ͳ͵͹ͺͲ-͸ EAN : ͻ͹ͺʹ͵Ͷ͵Ͳ͵͹ͺͲ͸
Avant-propos
Introduction
SOMMAIRE
FormalisationsVéronique Blum & Robert Girard « Les risques liés à la diffusion des innovations comptables : du relâchement prudentiel à la porosité dudue process» Fernando Cuevas (avec le concours de Moustapha Sarr) «L’altérité: une vie vaut en fonction des rencontres vécues » Sarah Mokkadem «L’adoption d’une gouvernance socialement responsabledans un grand groupe français : conséquences sur les attitudes et les comportements des salariés au travailEtude exploratoire » David Ospital « Risque et fondements de la responsabilité dans les organisations » Onja Ratsimandresy «L’adoption d’une stratégie marketing dans les TPEpour se prémunir contre les risques structurels » Henri Savall « Origine radicale des crises économiques : Germán Bernácer, un précurseur visionnaire » Annick Schott « La communicationdéveloppement durabledes industriels français de l’automobile: l’altération du risque à géométrie variable ! » Fatima Yatim & Julie Boumrar « Déterminants de la gestion des risques et de la gestion de projet : le rôle structurant de l’incertitude»
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ApplicationsFrançois Domergue « La gestion de situation critique dans le transport aérien » Catherine Dos Santos & Morad Mousli « Etat des lieux de la prévention du risque dans les établissements de santé : entre priorité stratégique et contrainte réglementaire » Irène Georgescu & Laurence San Martino « Transformations du secteur hospitalier français et risques : un état de l’art» Alain Gintrac « Quelques réflexions autour du risque en viticulture » Ikram Hachicha & Jean-Pierre Mathieu « La révolution tunisienne : unrisque à opportunitésen marketing-design des services touristiques gsouriens » Ilda Ilse Ilama, Sophia Belghiti-Mahut & Alain Briole « Quels risques pour les aides à domicile ? Prise de conscience et précaution pour une meilleure santé et une meilleure sécurité au travail » Emmanuel Okamba & Hanane Loulid « Analyse comportementale du risque crédit : le cas du Crédit immobilier général » Hassen Raïs « La gestion du risque financier dans les entreprises non financières françaises : stratégies de gestion et couverture du risque financier »
Présentation des auteurs
CollectionRecherches en gestion
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AVANT-PROPOS Comme le montrent les nombreux travaux relatifs à l’influence des décisions des entreprises, des collectivités locales et de l’Etat en matière financière, environnementale ou sociale, les initiatives des responsables sont pour le moins diversifiées : des actions « pilotes» permettant d’anticiper les phénomènes (et donc de créer les conditions d’uncomparatif par avantage rapport aux concurrents)… aux démarches «réparatrices », lorsque le refus de la prise en compte du ou plus sûrement des risques contraint les décisionnaires à réagir et à mettre en place des méthodes destinées à limiter les effets collatéraux. L’industrie lourde, les entreprises pétrochimiques, les secteurs de l’agriculture ou du tourisme (pour ne citer qu’eux) portent attention aux retombées toujours spectaculaires des accidents. La conférence de Rio et la montée croissante des périls liée à la conscience d’un monde désormais limité (espace, énergie, démographie) ont obligé tous les acteurs (de l’extraction des minerais... au monde hospitalier) à intégrer progressivement cette donnée fondamentale qu’est le risque.On retrouve le risque lors du lancement d’un projet d’envergure, au cours de sa réalisation ou de l’exploitation d’un système technique, lors de son démantèlement ou plus généralement lors de toute prise de décision. La mise en place d’actions en matière d’analyse du risque doit être complétée par une réflexion sur les approches globales permettant une mobilisation de chacun face au risque. Pour cela, l’étude et l’adoption de techniques appropriées sont absolument nécessaires. Aujourd’hui l’influence des travaux menés dans les domaines de la sûreté de fonctionnement, de la fiabilité ou de la sécurité est indéniable. Mais il convient d’aller plus loin dans la réflexion à la lumière de ces avancées, en adoptant une vision transdisciplinaire de ce champ d’investigation. Le risque doit donc être pris dans une acception large, ce qui implique que les chercheurs notamment ne se limitent pas à leur domaine de compétences d’origine et acceptent de voir plus loin. Il est, en effet, difficile de nier l’importance des facteurs naturels (phénomènes météorologiques, nature des sols), humains, environnementaux, gestionnaires ou économiques. Bien plus que les préconisations sécuritaires et préventionnistes sur les seuls aspects techniques, la perception et l’acceptabilité du risque renvoient donc vers de multiples facettes qu’il convient d’étudier.
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C’est ce qui explique pourquoi un colloque francophone à comité de lecture, commeOriane(Organiser les entreprises, les institutions et les associations en présence du risque : innovation, analyse technique et managériale, évaluation et pérennisation sociale)a pu voir le jour en 2003. L’objectif du colloque Oriane est multiple : xfavoriser le développement de la « » enthématique risque accueillant les doctorants et les enseignants-chercheurs dans le cadre d’une approche pédagogique et pluridisciplinaire; xmotiver les associations scientifiques en sciences de gestion sur le sujet ; xéditer les travaux les plus significatifs sous la forme d’ouvrages (Risque : formalisations et applications pour les organisations,2007 ;et thématiques pour la gestion des risques Méthodes ,2008 ;Valoriser l’intégration du risque,2011 ;Paris, L’Harmattan, collection Recherches en gestion), mais aussi sous celle de numéros thématiques « Risque » au sein de revues scientifiques à comité de lecture (Cognitiques, Droit de l’environnement, Esquisse, Gestion 2000, Innovations, Journal of Social Management, Management et avenir (2 numéros), Marketing et communication,Management et sciences sociales (2 numéros), Responsabilité & Environnement, Revue du financier (2 numéros), Revue française de gestion industrielle).
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Depuis la création de ce colloque annuel, ses organisateurs ont d’abord pu compter sur l’appui continu deÖl’IUT de Bayonne (qui a accueilli laquasi-totalité des éditions annuelles et assumé leur gestion). En outre, ce colloque a bénéficié, dès l’origine, du soutien d’une association scientifique qui lui est contemporaine, à savoir Öl’ADERSE (Association pour le Développement de l’Enseignement et de la Recherche sur la Responsabilité Sociale de l’Entreprise).En 2006, l’ADERSE a été rejointe parÖl’ADETEM (Association nationale du marketing),Öl’AFC (Association Francophone de Comptabilité) etÖl’IAS (Institut international de l’Audit Social).Puis sont venus Öen 2007 l’AIM (Association Information et Management),Öen 2008 l’AGRH (Association francophone de Gestion des Ressources Humaines), Öen 2009 le RECEMAP (Réseau d’Enseignants, Chercheurs et Experts en Management Public) devenu l’année suivante l’AIRMAP (Association Internationale de Recherche en Management Public), Öen 2010, l’A2ID (Association Internationale et Interdisciplinaire de la Décision), l’AFIRSE (Association Francophone Internationale de Recherche Scientifique en Education) section française, l’IPM (Institut Psychanalyse et Management) et le GRT Tétranormalisation (Groupe de Recherche Thématique impliquant l’AGRH, l’IAS, l’AFFI, l’AFC…),Öen 2011, l’ATLAS-AFMI (Association Francophone de Management International) Öet en 2012 l’A-RFGI (Association Les Amis de la Revue Française de Gestion Industrielle)
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