Entrepreneur et dynamiques territoriales
325 pages
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Entrepreneur et dynamiques territoriales , livre ebook

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Description

Le lien entre entrepreneur et dynamiques territoriales est un sujet de préoccupation à la fois pour les dirigeants et pour les décideurs politiques.

Comment stimuler l'entrepreneuriat pour revitaliser un territoire ? Comment encourager la construction de stratégies collectives dans un territoire ? Comment valoriser le territoire pour se développer? Les mélanges en l'honneur de Colette Fourcade proposent d'étudier le lien entre entrepreneur et dynamiques territoriales en adoptant une lecture économique et gestionnaire. Ils apportent des réponses aux principaux défis des PME : l'innovation, le développement durable, l'internationalisation.

Cet ouvrage s'adresse aux spécialistes de l'entrepreneuriat (décideurs, enseignants-chercheurs, accompagnants, consultants) et du management des PME, aux étudiants en Master et à tous ceux qui participent au développement des PME et aux dynamiques territoriales.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 17
EAN13 9782847692372
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0112€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Entrepreneur et dynamiques territoriales

Karim MESSEGHEM
Le Code de la propriété intellectuelle du 1 er juillet 1992 interdit expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique s’est généralisée dans les établissements d’enseignement supérieur, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée.
Nous rappelons donc qu’il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement sur quelque support que ce soit le présent ouvrage sans autorisation de l’auteur, de son éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC) 3, rue Hautefeuille, 75006 Paris (Code de la propriété intellectuelle, articles L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2).
© Éditions EMS, 2009
9782847691146
Sommaire
Page de titre Page de Copyright Préface - Colette Fourcade : une « entrepreneure en recherche », en « recherche d’entrepreneurs » Introduction générale PREMIÈRE PARTIE - Entrepreneur et PME
Introduction Chapitre 1 - Entrepreneuriat et opportunité Chapitre 2 - Proust et l’argent Chapitre 3 - Création d’entreprise et conception de la performance : ce qu’en disent des dirigeants québécois Chapitre 4 - Le dirigeant de PME entre la gestion des hommes et la conduite de soi Chapitre 5 - TPE, de la systémique à la gouvernance entrepreneuriale Chapitre 6 - Famille, territoire et croissance : système de valeurs du management familial en PME
DEUXIÈME PARTIE - Territoire
Introduction Chapitre 7 - Les entreprises biélorusses face à la crise financière et économique mondiale Chapitre 8 - Les marchés financiers internationaux ont-ils favorisé le passage à l’Euro ? Chapitre 9 - La firme et ses éco-systèmes : structuration et évolution Chapitre 10 - Développement durable et proximité(s) au service du développement local ? Chapitre 11 - Les démarches innovantes ancrées dans le développement durable sont-elles viables pour les entreprises artisanales ? Chapitre 12 - L’ancrage territorial des supply chains : une proxémie paradoxale Chapitre 13 - Pratiques collectives d’identification d’opportunités : le point de vue des acteurs du développement économique Chapitre 14 - Territoire et accompagnement à la création d’entreprise : vers une logique d’évaluation
TROISIÈME PARTIE - Stratégies collectives
Introduction Chapitre 15 - Libéralisation des marchés et fusions-acquisitions dans l’industrie européenne du gaz et de l’électricité : un paradoxe ? Chapitre 16 - Entreprendre avec ses concurrents : le cas du développement de la pêche au thon tropical française Chapitre 17 - Processus de performance des stratégies collectives en TPE : proposition d’un cadre d’analyse Chapitre 18 - Innovation, collaboration et internationalisation des PME : le cas de la Pologne Chapitre 19 - Émergence et pérennité des stratégies collectives territorialisées : le rôle de l’entrepreneuriat collectif Chapitre 20 - Stratégies collectives et marquage « terroir »
Les auteurs
Préface
Colette Fourcade : une « entrepreneure en recherche », en « recherche d’entrepreneurs »
Michel Marchesnay

En attribuant le premier prix Julien-Marchesnay à Colette Fourcade, les membres du conseil scientifique de l’AIREPME ne se sont pas trompés. Ce prix est en effet attribué à un (ou une) collègue ayant, par son engagement organisationnel et sa contribution scientifique, œuvré au développement de la recherche et de la notoriété de l’entrepreneuriat et de la PME. On ne saurait mieux dire, et n’aurait su mieux choisir.
D’aucuns disent qu’il faut se méfier des amis de trente ans. En l’occurrence, il faut aller plus loin, et parler de -bientôt- presque quarante ans ! C’est en effet en 1971 que je débarquais à Montpellier. Conciliant autant par nécessité que par nature, je prenais la direction de la MSG chez X, de l’option Gestion (pardon : « économie d’entreprise ») chez Y, etc. Surtout je mettais en place, à l’instar d’Aftalion, un séminaire Charles Gide, dont l’œuvre coopérative répondait à mon penchant proudhonien, sinon prudhommesque.
Et c’est là – nous y arrivons – que Colette, qui était assistante en économie, me demanda de diriger sa thèse. Disons que la relation établie avec la volonté d’aboutir à une thèse « excellente » fut « intéressante ». La thèse portait sur la marque en analyse économique, et, déjà, elle reflétait cette volonté de se tenir aux frontières des disciplines de la gestion et de l’économie, sans doute une des « marques de fabrique » (image/fidélité, pour reprendre les deux parties de la thèse) de Colette et de ce qui allait devenir l’ERFI. Mais le résultat fut à la hauteur des attentes, et l’impétrante accéda aux fonctions de maître-assistante en économie. Les « gestionnaires » l’auraient aussi bien accueillie, mais Colette restera toujours « notoirement fidèle» à la marque « Sciences Eco ».
L’Equipe de Recherche sur la Firme et l’Industrie se constitua de façon si émergente, processuelle, « constructiviste », « incrémentale » (pour reprendre un mot cher à Colette), qu’il est bien difficile de donner une date de naissance officielle. L’essentiel est que les travaux s’orientèrent vers la firme et l’industrie, en étroite liaison avec la création de l’ADEFI (Association pour le Développement des Etudes sur la Firme et l’Industrie), initiée en particulier par le trio MMP (Marchesnay -Morvan- Pérez, où chacun choisira qui étaient respectivement le bon, la brute et le truand). Je regrette à titre personnel la séparation qui s’est opérée entre une « science économique » qui s’est largement complue dans l’ésotérisme, et une « science de gestion » qui s’est fractionnée en associations ultradisciplinaires picrocholines, voire sectaires… et qui le paie actuellement.
L’ERFI est donc partie du projet de mésoanalyse, autour de trois thèmes : la filière, la région, et le groupe. Sur chacun d’entre eux, la PME est rapidement apparue à l’ERFI comme un acteur privilégié, soit à titre complémentaire, soit à titre principal. La « demande sociale » au plan local nous a conduit à aborder les questions de dépendance des PME à l’égard des groupes et au sein des filières, et, ce faisant, les questions d’ordre stratégique : d’où la grille dépendance – vulnérabilité – hostilité. Colette s’est attachée plus particulièrement aux questions de démarrage, qui seront reprises plus tard, dans sa thèse, par Sylvie Sammut. Sa recherche sera exposée notamment lors du « fameux » congrès de Trois-Rivières de 1984, qui ouvre la voie à la collaboration internationale, à laquelle participeront les collègues de Barcelone (« Paco » Solé e Parellada, Mundett y Hierna) et d’Orono (Alpander, Naor).
A mesure que le réseau ADEFI se densifiait, que la recherche en gestion sur Montpellier se développait, l’ERFI affinait son image de marque (image/fidélité…) autour de la PME. La notoriété montante impliquait une tâche de coordination, voire de gouvernance, car, les procédures de contrôle et d’évaluation des équipes de recherche ne datent pas d’aujourd’hui – ne serait-ce que pour l’obtention des allocations de recherche et de budget de fonctionnement. En l’espèce, Colette a joué le rôle que mon attitude peu « managériale » ne me prédisposait pas à jouer, contribuant à asseoir le fonctionnement de l’équipe sur des bases administrativement plus solides.
A partir des années 85, l’équipe se concentre toujours plus sur l’entrepreneur et la petite entreprise. Dès 1985, les relations avec l’artisanat vont s’établir – pas toujours dans la facilité au demeurant – et ne cesser de s’étendre, en même temps que le réseau des équipes intéressées par les PME, puis l’entrepreneuriat, ne cesse de s’étoffer. L’ERFI voit se multiplier – ô miracle renouvelé des noces de Cana ! – les eaux en vin de grand cru, les DEA en docteurs, puis en maîtres de conférences et en professeurs. Dans ce processus de « networking/ réseautage &#

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