Le juridique
110 pages
Français

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Description

Au sommaire :
- La disparition juridique du statut de chef de famille à l'épreuve du vécu des couples à Bouaké (Côte d'Ivoire)
- Mutations de l'ordre international et souveraineté de l'État en Afrique
- Financer l'entreprise sans emprunt
- La mise en scène médiatique des grades universitaires : entre querelles de corps et nécessités du service public de l'enseignement supérieur en Afrique
- L'avortement en République Démocratique du Congo : de l'incrimination à la dépénalisation ou à la simple disqualification ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 juin 2018
Nombre de lectures 76
EAN13 9782336845487
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1050€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre

LES CAHIERS DE L’IREA
N° 19 – 2018



Revue de l’Institut de recherches et d’études africaines (IREA)




Le juridique












L’Harmattan
Copyright











© L’Harmattan, 2016
5-7, rue de l’École-Polytechnique 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-84548-7
Comité scientifique
Monsieur François-Xavier AMHERDT (Faculté de théologie de l’université de Fribourg), Monsieur Dominique YANOGO (UCAO-UUA d’Abidjan), Konan Jérôme KOUAKOU (CRD), Tanden Joseph DIARRA (UUBA/UCAO), Jean Robert TCHAMBA (université de Dschang), Dia Édith COULIBALY née TRAORÉ (université de Ouagadougou), Windpagnangdé Dominique KABRE (université OUAGA Il), Pétillon Muyambi DHENA (université de Kisangani-RDC), Pierre Samuel NEMB (Université de Maroua), Innocent FOZING (université de Yaoundé I), Kengne FODOUOP (université de Yaoundé I), Gabriel NYASSOGBO (université de Lomé), Monsieur Moussa OUEDRAOGO (coordonnateur de projet de développement – B F), Maurice BAZEMO (université de Ouagadougou), Sindani KIANGU (université de Kinshasa – RDC), Alphonse Sekré GBODJE (université Alassane Ouattara de Bouaké-RCI), Augustin COLY (.L.S.H/U.C.A.D – Dakar/Sénégal), Effoh Clément EHORA (université Alassane Ouattara, Côte d’Ivoire), Edmond BILOA (université de Yaoundé I), Mounkaila Abdo Laouali SERKI (université Abdou Moumouni de Niamey), Faloukou DOSSO (université Alassane OUATTARA – RCI), Ilango-Banga Jean-Pierre LOTOY (université de Kinshasa – RDC), Albert MULUMA MUNANGA (université de Kinshasa – RDC), Kouakou Appoh Énoc KRA (université Félix Houphouët-Boigny de Cocody – RCI), Ram Christophe SAWADOGO (université de Ouagadougou), Roch YAO GNABELI (université FHB d’Abidjan – RCI), Issa A. MOUMOULA (université de Koudougou), Joseph YAO (l’université de Cocody), Fodé NDIAYE (Banquier professionnel), Pierre Samuel NEMB (Université de Maroua Yaoundé Cameroun), Justin KOFFI, Gbaklia Elvis KOFFI, Philémon MUAMBA, Apollinaire CHISHUGI CHIHEBE (Université Officielle de Bukavu – RD Congo).
Comité de lecture
Hammou HAIDARA (Consultant international indépendant), Pierre MOUANDJO (Univ. Catholique d’Afrique centrale), Paulin POUCOUTA (Institut Catholique de Yaoundé), Judicaël BOUKANGA (Doctorant), NDoumy Noel ABE (université Alassane Ouattara-RCI), Matthieu FAU-NOUGARET (Conseiller des Présidents des universités Publiques du Burkina Faso), Dieudonné Kalindyé BYANJIRA (université de Kinshasa – RDC), Pierre FONKOUA (université de Yaoundé), Jean Paulin KI (OCADES‐Dédougou), Jérôme KOUNDOUNOU (Global Water Initiative-Afrique de l’Ouest), Louis Bernard TCHUIKOUA (université de Yaoundé 1), Sindani KIANGU (université de Kinshasa), Kouakou Siméon KOUASSI (université Félix Houphouet-Boigny. Abidjan-Cocody), Désiré ATANGANA KOUNA (université de Yaoundé I), Gérard Marie NOUMSSI (université de Yaoundé I), Diané Véronique ASSI (l’université Félix Houphouet-Boigny. Abidjan-Cocody), Pierre-Claver ILBOUDO (École Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs – Ouagadougou), Vincent Davy KACOU OI KACOU (grand séminaire Saint-Paul d’Abadjin-Kouté – RCI), Jean-Claude SHANDA FONME (Directeur exécutif du Centre africain de politique internationale), Emmanuel KABONGO MALU (IPGC), N’guessan Jérémie KOUADIO (université Félix Houphouët-Boigny de Cocody), Adou APPIAH (université de Bouaké/Côte-d’Ivoire), Jean-Claude ANGOULA (Prêtre spiritain camerounais), Omar NDOYE (université Cheikh Anta Diop de Dakar), Amouzou Essè AZIAGBÉDÉ (professeur titulaire des universités – Togo), Dieudonné ZOGNONG (université de Tromso – Norvège), Louis Hervé NGAFOMO (université de Yaoundé I), Hamadou ADAMA (University of Ngaoundéré – Cameroun), Patrice TOE (Institut du développement rural (IDR)/Bobo-B F), Bertin G. KADET (l’école normale supérieure d’Abidjan – RCI).
Sommaire
Éditorial
Blaise BAYILI
La disparition juridique du statut de chef de famille à l’épreuve du vécu des couples à Bouaké (Côte d’Ivoire)
Konan Jérôme KOUAKOU
Mutations de l’ordre international et souveraineté de l’État en Afrique
John Richard KEUDJEU DE KEUDJEU
Financer l’entreprise sans emprunt
Claude GARIER
La mise en scène médiatique des grades universitaires : entre querelles de corps et nécessités du service public de l’enseignement supérieur en Afrique
Patrick WAFEU TOKO
L’avortement en République Démocratique du Congo : de l’incrimination à la dépénalisation ou à la simple disqualification ?
Jean-Paul KISEMBO DJOZA
Éditorial
Blaise BAYILI
Depuis 2012, un texte modifiant la loi sur le mariage est en vigueur en Côte d’Ivoire. Composée de cinq articles, la nouvelle loi retire à l’homme le statut de chef de famille et instaure une gestion conjointe du ménage par les deux époux. Cependant, le texte ne semble pas avoir changé grand-chose aux habitudes quand on considère les rapports tels qu’ils se déroulent au sein des ménages. La question est alors de savoir pourquoi, en dépit de sa disparition expresse de la loi, ce statut de d’homme chef de famille perdure dans la gouvernance pratique des familles.
Cette interrogation nous installe de plain-pied dans le champ des gap studies , avec pour point d’ancrage la notion d’(in) effectivité. On entend par effectivité, le « caractère d’une règle de droit qui est appliquée réellement ».
Plusieurs facteurs explicatifs sont attribués à l’ineffectivité du droit par les auteurs ayant abordé la question. On peut les grouper en trois grandes catégories : les facteurs liés à la règle de droit elle-même, les facteurs se rapportant à celui qui est chargé de la faire appliquer et les facteurs ayant trait au destinataire.
Dans cet article « La disparition juridique du statut de chef de famille à l’épreuve du vécu des couples à Bouaké (Côte d’Ivoire) » , l’auteur KOUAKOU Konan Jérôme, pour sa part et fort de ses recherches, indique clairement que la disparition du statut de chef de famille n’est pas effective depuis le vote de la nouvelle loi ivoirienne sur le mariage parce qu’elle est confrontée à une réalité sociale qui la contrarie, dont un imaginaire social qui lui est défavorable.
Au total, le principal objectif de ce travail a été d’analyser les facteurs de cette ineffectivité à partir du cas des couples mariés de Bouaké. Les données recueillies laissent apparaître que la nouvelle loi ne bénéficie pas d’une perception favorable à son application ; elle est jugée matérialiste et confligène, soupçonnée d’annoncer le mariage homosexuel et de véhiculer des valeurs étrangères aux ordres normatifs couramment admis.
Un autre article d’un autre genre traite, lui, des « Mutations de l’ordre international et souveraineté de l’État en Afrique ».
L’auteur de l’article, John Richard KEUDJEU DE KEUDJEU, se pose tout d’abord la question de savoir ce qui reste de la souveraineté de l’État face à l’évolution de l’ordre international. A cet effet, il remarque que l’évolution de la société internationale est marquée par de nombreux mouvements. Au titre de ces derniers, se trouvent les crises internationales, l’avènement de nouveaux acteurs tels certains groupes d’entreprises et des organisations non gouvernementales, la prise en compte du rapport de puissances entre sujets sur la scène internationale, la prégnance du fait régional ou encore les préoccupations démocratique, économique et environnementale qui donnent matière à réflexion sur la place de l’État et du principe classique de souveraineté dans le Droit international en mutation. Pour l’auteur, il convient, en définitive, de ’interroger sur plusieurs points : n’y a-t-il pas lieu d’interroger un constat si évident ? Ne convient-il pas de soumettre ce qui se donne à voir à la raison du doute méthodique ? Au finish, il est ainsi question dans le présent article d’appréhender ces mutations en termes de nouveaux défis du droit international public. Les mutations, peuvent s’entendre

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