Qui a peur de la nouvelle peine sans prison ?

Delamotte Danielle

Description

La contrainte pénale, nouvelle peine sans prison, fait peur. Car, ce qu'on retient d'elle, c'est qu'elle évite la prison. Le sujet est pourtant plus complexe et plus nuancé. Les psychologues et les criminologues s'accordent à dire que la délinquance est la maladie du lien. Pour soigner cette maladie, il faut s'intéresser à la personne et la placer au centre de la réflexion pour envisager la "contrainte pénale" sous un autre angle.

Sujets

• Droit
• Criminologie
• JUSTICE

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 janvier 2015
• Nombre de lectures: 14
• EAN13: 9782336364872
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

source. Revenir à la question de la délinquance. A sa définition. Une définition doit être proposée à ceux qui s’opposent, à ceux qui

faut s’intéresser à la personne. La placer au centre de la réflexion

Danielle Delamotte

Danielle Delamotte

Qui a peur de la nouvelle peine sans prison ?

Ajouter du « lien » et non du « rang » pour réussir la contrainte pénale et en finir avec la récidive

Qui a peur de la nouvelle peine sans prison ?

Ajouter du « lîen » et non du « rang » pour réussîr la contraînte pénaleet en inîr avec la récîdîve

DanielleDelamotte

Qui a peur de la nouvelle peine sans prison ?

Ajouter du « lîen » et non du « rang » pour réussîr la contraînte pénaleet en inîr avec la récîdîve

© L’Harmattan, 2014 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.harmattan.fr [e-mail] [e-mail] ISBN :978-2-343-04717-1 EAN :9782343047171

« S’îl est des vîes.quî orment un cercle paraît, îl en est d’autres dont le tracé est împrévîsîble et paroîs încompréhensîble, ce que j’aî eu le chagrîn de perdre dans ma vîe, m’a aussî enseîgné ce qu’îl y a de plus précîeux, comme me l’a enseîgné un amour quî me remplît de gratîtude » Une bouteîlle à la mer/Fîlm de Luîs MANDOKï, 1999

ïntroductîon

Le 7 août 2014, e Conseî constîtutîonne a vaîdé a oî reatîve à « ’îndîvîduaîsatîon des peînes et renorçant ’ei- cacîté des sanctîons pénaes » après un recours ormé par des députés UMP. Le 17 juîet 2014, e Parement avaît déInîtîvement adop- té a réorme pénae comportant a créatîon de a « contraînte pénae », portée par a mînîstre de a Justîce, Crîstîane TAUBïRA. La mesure dont tout e monde pare, sur aquee tout e monde donne son avîs. Et orce est de constater que es arguments des poîtîques, des proessîonnes concernés quî s’encanent, n’écaîrent pourtant pas e débat et n’emportent pas ’adésîon dans ’opînîon pubîque. La.contraînte pénae aît peur. Car ce que ’on retîent d’ee, c’est qu’ee évîte a prîson. Pourtant on ne peut pas dîre qu’ee aît été décîdée dans a âte. En efet, ’adoptîon de a réorme pénae est ’aboutîssement d’un înédît travaî de rélexîon et d’écanges sur es notîons de récîdîve, de ré- însertîon, de sens de a peîne.

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