Approches institutionnalistes des inégalités en économie sociale
382 pages
Français

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Approches institutionnalistes des inégalités en économie sociale , livre ebook

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Description

Les transformations du capitalisme dressent une nouvelle géographie des inégalités. Le délitement des anciennes protections conduit une partie croissante de la population dans l'insécurité sociale. Il y a un réel enjeu à clarifier la notion d'inégalités afin d'analyser leurs diverses manifestations et tenter de les enrayer. Dans des domaines tels que l'éducation, la famille, la santé ou encore l'emploi, les dispositifs adoptés ne sont pas neutres au regard des inégalités.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2007
Nombre de lectures 234
EAN13 9782336263540
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2007
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.ff
9782296037762
EAN : 9782296037762
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Les journées de l’Association d’Économie Sociale Chapitre introductif : Approches institutionnalistes des inégalités en économie sociale Chapitre 1 - Définitions et théories des inégalités Chapitre 2 - Mesures des inégalités Chapitre 3 - Segmentations et inégalités Chapitre 4 - Nouvelles inégalités au sein du cycle de vie
Approches institutionnalistes des inégalités en économie sociale
Tome 1 : Evaluations

Philippe Batifoulier
Ariane Ghirardello
Guillemette de Larquier
Delphine Remillon
Le Comité scientifique de l’Association d’Économie Sociale (AES) Édith ARCHAMBAULT, Université de Paris 1
Maurice BASLÉ, Université de Rennes 1 Christian BARRÈRE, Université de Reims Philippe BATIFOULIER, Université de Paris X — Nanterre, Secrétaire général de l’AES Cécile BOURREAU-DUBOIS, Université Nancy 2, Présidente de l’AES Jean-Paul DOMIN, Université de Reims Jean-Marc DUPUIS, Université de Caen Claire El MOUDDEN, Université de Caen Chantal EUZÉBY, Université Pierre Mendès France de Grenoble Maryse GADREAU, Université de Bourgogne Bernard GAZIER, Université de Paris 1 Dorota GIRARD, Université de Nantes, Trésorière de l’AES Dominique GREINER, Université Catholique de Lille Bruno JEANDIDIER, Université de Nancy 2 Marie-Ève JOËL, Université de Paris Dauphine Guillemette de LARQUIER, Université de Paris X — Nanterre Philippe MOSSÉ, Université d’Aix-Marseille Jean-Luc OUTIN, Université de Paris 1 Jean-Jacques PAUL, Université de Bourgogne Jean-Michel PLASSARD, Université de Toulouse 1 Nadine RICHEZ-BATTESTI, Université de la Méditerranée Olivier THÉVENON, INED Jérôme WITTWER, Université de Paris Dauphine François-Charles WOLFF, Université de Nantes
Le Comité local d’organisation ( EconomiX, Université de Paris X — Nanterre) : Philippe BATIFOULIER, Franck BESSIS, Isabelle BILON-HOEFKENS, Ariane GHIRARDELLO, Guillemette de LARQUIER, John LATSIS, Kevin MELLET, Delphine REMILLON, Marie SALOGNON
Cet ouvrage n’aurait pas pu être publié sans le soutien financier de l’Université Paris X — Nanterre, la Fédération de Recherche Capitalisme(s) et Démocratie(s), l’École doctorale Économie, Organisations, Société, le laboratoire de recherche EconomiX (UMR 7166 CNRS), la Mission Recherche (MiRe) du Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale et de la Ligue de l’enseignement des Hauts-de-Seine.
Nous remercions Isabelle BILON-HOEFKENS et Isabelle TRAHTENBROIT qui ont participé au travail de mise en forme du texte, Jean BARY qui a réalisé la couverture ainsi que les membres du comité éditorial pour les avis qu’ils ont formulés.
Les journées de l’Association d’Économie Sociale
Comportements individuels et comportements collectifs. Politiques sociales et évolution du capitalisme (Paris, 1979)
L’avenir des politiques sociales et les modalités de la régulation (Dijon, 1980)
Divergence et convergence de l’économique et du social dans la crise (Nancy, 1983)
L’évaluation des politiques sociales (Paris, 1984) La différentiation des politiques sociales (Nantes, 1985) Nouvelles technologies et politiques sociales (Lille, 1986)
Les comparaisons internationales en matière d’économie sociale (Aix-en-Provence, 1987)
La prise en compte du temps en économie sociale (Dijon, 1988) L’économie sociale dans les pays en développement (Caen, 1989) L’insertion des groupes vulnérables (Grenoble, 1990) Le financement de l’économie sociale (Paris, 1991) Les rémunérations (Toulouse, 1992) Économie sociale et espace européen (Nantes, 1993) Méthodes de l’évaluation des politiques sociales (Lille, 1994) L’analyse longitudinale en économie sociale (Nancy, 1995) Politiques sociales et territoires en Europe (Rennes, 1996) Les avancées théoriques en économie sociale et leurs applications (Dijon, 1997) Les politiques catégorielles (Marseille, 1998) L’économie sociale : formes d’organisations et institutions (Paris, 1999) Efficacité versus équité en économie sociale (Toulouse, 2000) Intégration européenne et économie sociale (Lille, 2001) Politiques sociales et croissance économique (Caen, 2002) Mondialisation et régulation sociale (Grenoble, 2003) Familles et solidarités (Nantes, 2004) L’économie du vieillissement (Paris, 2005) Économie sociale et droit (Nancy, 2006)
Approches institutionnalistes des inégalités en économie sociale (Nanterre, 2007)
L’Association d’Économie Sociale (AES) est une association loi 1901 créée en 1980. L’association se propose de favoriser la recherche dans le domaine de l’économie sociale et de développer les rapports entre chercheurs en sciences sociales, en diffusant les résultats de leurs travaux. Pour encourager les jeunes chercheurs à s’investir dans le champ de l’économie sociale, l’AES attribue chaque année un prix de thèse et un prix de Master, dénommés Prix Jacques Tymen, à la mémoire de l’un des fondateurs de l’association.
Cette année, deux prix de thèse ont été décernés ex aequo à :

Karine BRIARD, pour sa thèse intitulée Du marché du travail à la retraite : des trajectoires types pour les assurés du régime général de la Sécurité sociale, soutenue à l’Université Paris Dauphine, sous la direction de Florence LEGROS.
Résumé  : Durant les trois dernières décennies, les parcours professionnels des salariés du secteur privé se sont progressivement détournés du parangon de la carrière continue jusqu’alors retenu pour les projections financières du régime d’assurance vieillesse. Cette thèse se propose de rechercher le « nouveau modèle » à retenir en procédant en trois étapes : i) isoler des profils types de carrières grâce à une analyse de classification préservant le caractère longitudinal des parcours, ii) relier une typologie de carrières à une typologie de comportements de départ en retraite, iii) développer le noyau d’un modèle de projections financières structuré autour de profils représentatifs. L’analyse menée sur les comptes individuels des ayants droit du régime d’assurance vieillesse de la Sécurité sociale identifie une typologie « transgénérationnelle » de huit groupes de carrières. Les huit profils de carrière pondérés qui en sont issus constituent la base du modèle de projections Eclipss. S’insérant entre les modèles de microsimulation et les modèles générationnels, le modèle offre deux applications : d’une part, appréhender les mécanismes complexes de la législation en adoptant une approche voisine de celle des cas types, raisonnant toutes choses égales par ailleurs ; d’autre part, mener un exercice prospectif pour aborder sous une forme synthétique et compréhensible plusieurs problématiques relevant de la politique de retraite. La thèse porte un regard descriptif et prospectif sur l’évolution des liens entre le marché du travail et le système de retraite public. Elle s’appuie sur le modèle pour détailler les mécanismes et les conséquences des réformes des retraites de 1993 et 2003. Mais elle ouvre aussi une réflexion plus large sur l’arbitrage entre couverture des risques sociaux et contrainte financière, et la modification de la place accordée aux valeurs d’équité intra- et intergénérationnelle.

Mathieu NARCY, pour sa thèse intitulée Motivation intrinsèque et équité salariale : une comparaison entre le secteur associatif et le secteur privé , soutenue à l’Université Panthéon-Assas Paris II, sous la direction de Gérard BALLOT.
Résumé  : Certains travailleurs peuvent être guidés par des motivations non pécuniaires dans le choix de leur activité professionnelle. Le secteur associatif, qui se distingue du secteur privé par ses objectifs plus sociaux et par une manière d’entreprendre différente, est susceptible de séduire ce type de travailleurs. On peut alors penser que les associations, en raison de leurs spécificités, sont susceptibles d’attirer des salariés davantage intrinsèquement motivés que ne le font les entreprises privées. La première analyse empirique, que nous avons menée

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