Energie, climat, développement : l heure des choix
248 pages
Français

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Energie, climat, développement : l'heure des choix , livre ebook

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Description

Nous avons bâti nos sociétés sur une dépendance à l'énergie. Seule une décroissance énergétique peut nous faire sortir de la situation à risques actuelle : pénurie, climat, pollutions... Comment y parvenir concrètement ? Comment améliorer l'efficacité et la sobriété, développer les énergies renouvelables et limiter drastiquement notre recours aux énergies nucléaires et fossiles ? Faut-il craindre de retourner à l'âge de pierre ? Ce livre montre qu'une société économe et prévoyante peut offrir à sa population des conditions de vie satisfaisantes, stables et durables.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2009
Nombre de lectures 376
EAN13 9782336272085
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Biologie, Ecologie, Agronomie
Collection dirigée par Richard Moreau professeur honoraire à l’Université de Paris XII, et Claude Brezinski, professeur émérite à l’Université de Lille

Cette collection rassemble des synthèses, qui font le point des connaissances sur des situations ou des problèmes précis, des études approfondies exposant des hypothèses ou des enjeux autour de questions nouvelles ou cruciales pour l’avenir des milieux naturels et de l’homme, et des monographies. Elle est ouverte à tous les domaines des Sciences naturelles et de la Vie.

Déjà parus
Marie-Françoise MAREIN, L’agriculture dans la Grèce du IV e siècle avant J.C, 2009.
Jean-Claude LACAZE, Le christianisme face à la crise écologique mondiale, 2009.
Michel BRAUD, Paysans du monde. Parcours d’un agronome au service de la terre, 2009.
Jean-Claude GALL, Des premières bactéries à l’homme. L’histoire de nos origines, 2009.
Groupe de Bellechasse, L’Alimentation du monde et son avenir, 2009. Maurice BONNEAU, Forestier dans le Haut Atlas. Maroc 1952-1956, 2009.
Alain GIRET, Le Quaternaire : climats et environnements, 2009. René LETOLLE, La Mer d’Aral, 2008.
René JACQUOT, Souvenirs d’un forestier français au Maroc (1952-1968), 2008.
Bonaventure DOSSOU-YOVO, L’Accès aux ressources biologiques dans les rapports Nord-Sud. Jeux, enjeux et perspectives de la protection interrcationale des savoirs autochtones, 2008.
André G. RICO, Connaître la vie pour saisir le futur, 2008. Jean-Louis LESPAGNOL, La mesure. Aux origines de la science, 2007.
Emmanuel TORQUEBIAU, L’agroforesterie, 2007.
Jean-Jacques HERVE, L’agriculture russe, 2007.
Jean-Marc BOUSSARD, Hélène DELORME (dir.), La régulation des marchés agricoles internationaux, 2007.
Jacques CANEILL (dir.), Agronomes et innovation, 2006.
Gabriel ROUGERIE, Emergence et cheminement de la biogéographie, 2006.
Energie, climat, développement : l'heure des choix

Alban Vétillard
Sommaire
Biologie, Ecologie, Agronomie Page de titre Page de Copyright Dedicace Avant-Propos Introduction Première partie : - diagnostics et enjeux
1 - De l’énergie et des hommes : liaisons dangereuses ? 2 - Les réserves énergétiques : petits arrangements avec les chiffres… 3 - Demain on rase gratis… 4 - Le temps des queues de cerises
Seconde partie : - vers le développement
5 - La décroissance énergétique pour un développement (vraiment) durable 6 - La nouvelle règle du jeu
Conclusion : le choix de la survie Remerciements Sources et bibliographie Glossaire et abréviations Annexe 1 : Evolution de la consommation mondiale 1800-2000 Annexe 2 : Table complète de la mesure de développement
© L’Harmattan, 2009
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296107656
EAN : 9782296107656
Pour Maëlle, Axel et Guilhem.
Le monde est confronté à une double menace liée à l’énergie : celle de ne pas disposer d’approvisionnements suffisants et sûrs à des prix abordables, et celle de nuire à l’environnement par une consommation excessive.
1 ère phrase de l’Executive Summary de World Energy Outlook 2006 de l’Agence Internationale de l’Énergie.
Avant-Propos
Ce livre est finalement le reflet d’un parcours initiatique. Ce parcours, il fut le nôtre… Ainsi Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean terminent-ils leur ouvrage 1  : je fais mienne cette conclusion, car c’est un résumé de mon cheminement personnel que je propose ici.
J’étais au départ sceptique quant au réchauffement climatique et aux affirmations des écologistes. J’étais aussi résolument progressiste, certain que notre ingéniosité nous mettrait à l’abri de toute déconvenue et contribuerait à un essor vers un mieux-être promis au monde entier – essor certes lent mais irréversible. Mais des rencontres provoquèrent des failles dans cette croyance, et des lectures achevèrent d’introduire le doute.
Toutes mes certitudes vacillèrent progressivement : ma formation d’ingénieur et mon parcours professionnel ne m’avaient pas préparé à de telles révélations. Habitué à identifier les risques, à les anticiper, à gérer des ressources et des budgets, à conserver des marges d’action, je me trouvais face à un monde – notre monde, où ces règles de bon-sens étaient absentes ou bafouées. Dans ce monde, nos représentants politiques et nos entrepreneurs, dans leur grande majorité, ne semblaient posséder aucune vision d’ensemble, aucune perspective à long terme.
J’en étais abasourdi. Dans une démarche scientifique, j’ai voulu tout vérifier, démêler le vrai du faux, croiser les sources, en laissant toujours la place au doute : il est si difficile de nos jours de trouver une source fiable, tant nous avons accès à de multiples phares, comme autant de prophètes autoproclamés, qui tous défendent des vérités contradictoires. Je me suis ainsi forgé une nouvelle conviction : il existe une urgence écologique intimement liée à notre usage de l’énergie .
De nombreuses discussions avec des collègues et parents m’ont montré notre niveau ridicule de connaissance et d’information : nous en sommes – sur à peu près tous les sujets – à un stade de croyance personnelle, où le dernier qui parle a raison, où l’affect l’emporte souvent sur la réflexion.
Je ne m’adresse pas forcément aux spécialistes, et je souhaite seulement faire preuve de pédagogie et d’information sur certaines notions importantes. Bien qu’ayant peu de légitimité professionnelle sur ces notions (énergie, climat, économie…), mon travail de synthèse et de réflexion me permet de faire un état des lieux le plus factuel possible.
J’aurais tout d’abord aimé convaincre mes interlocuteurs seulement grâce à la rigueur de cette synthèse. Puis quelques lecteurs ont exprimé des doutes, des réticences, et même si leurs arguments relevaient plus de la croyance que du fait scientifique éprouvé, j’ai compris que ce que j’avais écrit n’était qu’une simple thèse  : je ne pouvais prétendre convaincre sans combattre, malgré toute la clarté et l’exhaustivité dont j’avais essayé de faire preuve. Pour étayer les arguments, la grande majorité des sources provient pourtant d’organismes internationaux déclarés politiquement neutres, de rapports parlementaires ayant déjà fait un travail de synthèse auprès d’experts, ou de publications scientifiques validées par des pairs et souvent vulgarisées par la suite dans des revues abordables par chacun d’entre nous. Je m’attendais naïvement à ce que mes contradicteurs répondent avec le même niveau de référence… et je me suis aperçu ainsi qu’on pouvait lire mon livre comme on écoute une musique d’ambiance, en appréciant peut-être le voyage, mais sans évoluer d’un iota sur le plan personnel.
J’ai donc revu mes ambitions à la baisse, et je souhaite aujourd’hui simplement partager le fruit d’une évolution personnelle, d’une longue réflexion fondée sur de nombreuses sources différentes et concordantes, avec le minimum de parti pris et d’implications partisanes, et surtout sans aucune culpabilisation du lecteur. J’ai aussi compris qu’écrire sur ce sujet n’est pas un acte neutre, mais éminemment politique – ce dont je me défendais au départ. A ceux qui verraient ici un manifeste, j’ai tout fait pour que la démarche scientifique précède la thèse politique (présentée dans la seconde partie), qui devrait seulement apparaître comme la conclusion logique de l’analyse rationnelle des données.
C’est donc une thèse assumée que je vais défendre, celle de l’urgente nécessité d’une organisation volontaire de la baisse de la consommation énergétique, pour un coût relativement minime évalué à quelques pour cent en moyenne du prix de l’énergie. Vu la quantité d’informations citées, il se peut que des erreurs ou des approximations se soient glissées, y compris dans les (petits) calculs. Cela ne doit pas nuire au propos, et il ne faut pas tirer parti d’une inexactitude pour discréditer l’ensemble. Le cas échéant, merci au lecteur de me le signaler pour correction.
Introduction
L’écologie agace certains et fait réfléchir d’autres, ell

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