Energie, économie et environnement contradiction ou co-développement ?
298 pages
Français

Energie, économie et environnement contradiction ou co-développement ? , livre ebook

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298 pages
Français

Description

Comment satisfaire la demande en énergie consécutive à la croissance démographique et au nécessaire développement économique, et ce sous contrainte environnementale ? Cet ouvrage fournit des clés de compréhension. Voici des éléments conceptuels et empiriques permettant de comprendre les tensions dans le triangle "Energie-Economie-Environnement", dans les pays en voie de développement. Un développement énergétique durable au Cameroun nécessite l'utilisation des énergies renouvelables, combinées à celles du potentiel hydroélectrique, ainsi que l'incitation à l'investissement privé.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2012
Nombre de lectures 33
EAN13 9782296496132
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Énergie, économie et environnement Contradiction ou co-développement ?
Le cas du Cameroun
© L’Harmattan, 2012 5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-96557-7 EAN : 9782296965577
Yris D. FONDJA WANDJI
Énergie, économie et environnement
Contradiction ou co-développement ?
Le cas du Cameroun
Préface du professeur Patrice GEOFFRON
L’Harmattan
Études Africaines Collection dirigée par Denis Pryen et François Manga Akoa
Dernières parutions
Yaya SY,Mémoires d’ancêtres,2012. Essé AMOUZOU,Mouammar Kadhafi et la réalisation de l’Union africaine, 2012. Jean-Pierre LEHMANN,Prophètes-guérisseurs dans le sud de la Côte d’Ivoire,2012. Melchior MBONIMPA,Guérison et religion en Afrique,2012. Jean-Alexis MFOUTOU,La Langue de la politique au Congo-Brazzaville, 2012. Alhassane CHERIF,Le sens de la maladie en Afrique et dans la migration. Diagnostic, pronostic, prise en charge, 2012. Mahamadou MAÏGA,: 50 ansLes peuples malien et africains d’indépendance ou de dépendance ?, 2012. Sylvain Tshikoji MBUMBA,Le pouvoir de la paix en Afrique en quête du développement, 2012. Hygin Didace AMBOULOU,Traité congolais de procédure civile, commerciale, administrative, financière et des voies d’exécution, 2012. Jean-Nazaire TAMA,Droit international et africain des droits de l’homme, 2012. Khalifa Ababacar KANE,Droit portuaire en Afrique. Aspects juridiques de la gestion et de l’exploitation portuaires au Sénégal,2012. Ibrahim GUEYE,Les normes de bioéthique et l’Afrique, 2012. Jean-Bruno MUKANYA KANINDA-MUANA,Les relations entre le Canada, le Québec et l’Afrique depuis 1960, 2012. Célestin NKOU NKOU,Manuel de gestion simplifiée, 2012. Jean-Pierre MISSIE,Histoire et sociologie de la pauvreté en Afrique, Regards croisés sur un phénomène durable, 2012. André MBATA MANGU,Barack Obama et les défis du changement global. Leçons pour le monde, l’Afrique et la politique étrangère américaine, 2012. Clotaire SAULET SURUNGBA,Centrafrique 1993-2003. La politique du Changement d’Ange Félix Patassé, 2012. Elliott Anani SITTI,Investir en Afrique pour gagner, 2012. Edgard GNANSOUNOU,En finir avec le franc des économies françaises d’Afrique, 2012. Philippe NKEN NDJENG,L’idée nationale dans le Cameroun francophone, 1920-1960, 2012. Pierre Esaïe MBPILLE,Les droits de la femme et de l’enfant : entre universalisme et africanisme, 2012.
Remerciements
Il m'est agréable ici de remercier vivement le Professeur Jan Horst Keppler, pour l'honneur qu'il m'a fait en acceptant de diriger et d’orienter les différentes étapes de mes travaux de thèse. Je lui suis très reconnaissant pour la confiance qu’il m’a témoignée et l’expérience dont il m’a fait bénéficier durant cette période. J'aimerais qu'il trouve ici l'expression du grand respect et de la profonde gratitude que je lui dois. Avec beaucoup d'égard et de déférence, je tiens aussi à remercier monsieur le professeur Patrice Geoffron, Directeur du Centre de Géopolitique de l’Energie et des Matières (CGEMP) de l’Université Paris-Dauphine, qui a écrit la préface de ce livre. J’exprime également ma plus grande reconnaissance et mes sincères remerciements à monsieur le Professeur Donatien Njomo, monsieur Marc Raffinot, madame Patricia Crifo, monsieur Christophe Rizet et monsieur Xavier Oudin pour leur lecture critique de ma thèse. Je ne manquerai pas de remercier toute l’équipe du CGEMP et de l’Ecole Doctorale de Dauphine. Ce travail doit beaucoup à Messieurs Régis Bourbonnais, Maître de conférences à l’Université Paris-Dauphine ; Yuichiro Torikata, International Energy Agency ; Thomas Yougang, Ministère de l’énergie et de l’eau (Cameroun) ; Charles D. Fotso Kangmogne, Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité (Cameroun). Je dédie cet ouvrage à ma famille et à mes amis.
Préface
Yris Fondja nous propose une réflexion sur la relation «Energie-Economie-Environnement», en centrant son analyse sur le Cameroun, présenté comme une «Afrique en miniature», de sorte que cette étude de cas a une valeur illustrative au niveau du continent africain dans son ensemble. Ce travail est issu d’une thèse de doctorat soutenue à l’Université Paris-Dauphine et témoigne d’une volonté, louable pour un chercheur, de diffuser les résultats de ses travaux afin que les idées « infusent ». Ce souci doit être d’autant plus salué que le thème abordé est de toute première importance, à l’évidence : xParce que, le changement climatique repose largement sur des contradictions internes à la relation «Energie-Economie-Environnement» qui est analysée par Yris Fondja. Le développement économique passe, historiquement, par l’usage d’énergies fossiles fortement émettrices de gaz à effet de serre. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer que les pays de l’OCDE sont à l’origine d’environ 2/3 des émissions de CO2le depuis début du XX° siècle, alors qu’ils ne représentent aujourd’hui que 15% de la population mondiale. Mais, ce développement basé sur « l’ère du carbone » contient des coûts cachés qui menacent l’environnement et l’économie même comme une force rappel. xParce que, surtout, l’Afrique devra supporter une partie des coûts liés au changement climatique (désertification, perturbation des cours d’eau et des lacs, diminution de la biodiversité, …), sans avoir une responsabilité majeure dans l’origine de ce phénomène. Les derniers chiffres de l’Agence Internationale de l’Energie ne peuvent que frapper les esprits : 58% de la population africaine ne dispose pas d’accès à l’électricité. Par comparaison, cette proportion n’est que de 25% en Inde, 19% dans l’Asie en développement et de 1% seulement en Chine. Et cette absence d’accès à des formes d’énergie modernes est à la fois une entrave au développement, mais également une menace pour la santé publique, notamment du fait de l’usage de la biomasse pour la
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cuisine et les fumées qui s’en dégagent. L’Organisation Mondiale de la Santé considère que l’insuffisance des investissements pour moderniser les systèmes énergétiques des pays en développement conduira, en 2030, à enregistrer autant de décès dus à cette « pauvreté énergétique » que provoqués par le SIDA (dont la mortalité devrait fortement reculer). Mais le lecteur n’a probablement pas attendu la lecture de ces arguments pour être convaincu de l’importance du lien «Energie-Economie-Environnement» et, par conséquent, de ce qui se jouera en Afrique avec la modernisation des systèmes énergétiques et, singulièrement, des systèmes électriques. L’essentiel est en revanche d’avoir clairement à l’esprit que les contradictions qui ont été décrites iront croissant, avec des enjeux qui dépassent les frontières du continent africain : la pression démographique devrait conduire la population africaine au-delà du milliard et demi en 2030, soit 50% de plus qu’actuellement, de sorte qu’on imagine les tensions géopolitiques qui naîtront de cette évolution. Dans cette perspective, l’ouvrage d’Yris Fondja fournit, sous une forme accessible, de nombreuses clés de compréhension de ces enjeux. A la fois en proposant les éléments conceptuels et empiriques, issus de la littérature économique, qui permettent de comprendre les tensions dans le triangle «Energie-Economie-Environnement», en particulier dans les pays en voie de développement. Mais, comme les solutions ne naîtront pas seulement de considérations générales et théoriques, l’apport essentiel d’Yris Fondja est de nous faire descendre avec lui sur le terrain, pour comprendre comment pourrait être construit, au Cameroun, un système énergétique durable. Il s’agit non seulement de réfléchir au « design » de ce système (et en particulier à la valorisation des ressources en hydroélectricité), mais également à sa régulation, c’est-à-dire aux mesures qui permettent de proposer le meilleur service au meilleur prix, tout en donnant suffisamment d’incitations à long terme pour l’investissement. Cette question de la régulation dans les systèmes électriques est généralement complexe ; elle l’est d’autant plus dans un pays comme le Cameroun où l’un des enjeux est l’extension des réseaux de transport et de distribution d’électricité au-delà des centres urbains.
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Avouons qu’on ne sort pas totalement « indemne » de la lecture d’un ouvrage tel que celui qui nous est proposé par Yris Fondja. Vu d’Europe, et notamment de France qui a un des systèmes énergétiques parmi les plus sophistiqués, la découverte de la problématique énergétique en Afrique est un choc. Choc salutaire cependant car la marche du Monde, et notamment la lutte contre le changement climatique et ses effets, devra passer par un accès universel à la modernité énergétique. Patrice Geoffron Professeur à l’Université Paris-Dauphine Directeur du CGEMPMars 2012
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