L entrepreneuriat culturel et créatif : Les entreprises culturelles et la création de richesses : expériences Camerounaises
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L'entrepreneuriat culturel et créatif : Les entreprises culturelles et la création de richesses : expériences Camerounaises , livre ebook

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Description

L’analyse de la recherche de cet ouvrage se fonde sur ce paradoxe de la pluralité des richesses et de sa faible contribution à la création de richesses, ainsi qu’au développement de l’économie de la culture au Cameroun. L’étude présente une analyse stratégique et pratique portée par les EOCs sur l’économie de la culture au Cameroun, dont la finalité est la création des richesses. En effet, la question du développement des entreprises et des organisations culturelles (EOCs) s’est intégrée dans les discours des acteurs-entrepreneurs culturels et des décideurs politiques en Afrique, en vue d’une appropriation des normes de gestion. Ainsi, les acteurs sont invités à promouvoir les principes de gestion, en favorisant la création des richesses et le développement de l’économie de la culture, car les EOCs sont les outils au service de la capitalisation des valeurs et des richesses. Étant au cœur des échanges des biens et des services culturels, les EOCs contribuent au développement du PIB, en prenant part active à sa croissance économique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 septembre 2022
Nombre de lectures 9
EAN13 9782312121734
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’ENTREPRENEURIAT CULTUREL ET CRÉATIF
ERIC LOEMBET
L’ENTREPRENEURIAT CULTUREL ET CRÉATIF
Les entreprises culturelles et la création de richesses : expériences Camerounaises
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
Du même auteur
Loembet, E. (2018). Les enjeux d'une évaluation d'un projet culturel : Cas de l'appel à propositions du programme ACP Cultures+ et l'analyse du projet Circuit Art'Mattend . Éditions universitaires européennes.
Loembet, E. (2017). Les entreprises des industries culturelles au cœur du développement de l’économie globale : cas du Cameroun . EDUCOM -Revue du Centre d’Etudes et de Recherches sur les Organisations, la Communication et l’Education (CEROCE) de l’Université de Lomé. Numéro 007 – ISSN : 2226-1443. p. 203-229.
Loembet, E. (2018). L’impact du défaut de qualité sur l’économie de la culture au Cameroun . - https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01885599
Loembet, E. (2020). Les enjeux managériaux des entreprises et des organisations culturelles en contexte de diversité culturelle : le cas du Cameroun (Doctoral dissertation, Université Paris-Saclay ; Université de Douala).
Loembet, E. (2021). NOTE DE SYNTHÈSE ET D'ANALYSES SUR LES RESULTATS DU PREMIER APPEL À PROPOSITIONS DU PROGRAMME ACP-UE CULTURE « CRÉER EN AFRIQUE CENTRALE » - SOUTIEN AUX SECTEURS DE LA CULTURE ET DE LA CRÉATION . - https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03337343
Paroles du guerrier (Recueil de poésies) Éditeur : Les Éditions du Net / Date de parution : 11.10.2018 / EAN13 : 9782312059679 / Format : 150 x 230 / Poids : 171 g / Nombre de pages : 106
À paraître
(Articles et ouvrages scientifiques)
Loembet, E. (2022). Les impacts managériaux et sociétaux de la production culturelle dans la production économique des entreprises et organisations culturelles (EOCs) .
Loembet, E. (2023). Les entreprises culturelles africaines. Impacts de la production culturelle sur la production économique en Afrique .
© Les Éditions du Net, 2022
ISBN : 978-2-312-12173-4
À ma défunte mère Thérèse Ndoulou, femme de courage (2006).
À mon père Joseph Loembet, homme de vision.
À mes enfants Thérèsia et Corneille.
À mon défunt frère Pierre-Claver Loembet (2020)
À mon défunt frère Tanguy Serge Joseph Loembet (1994)
À la Grande famille Loembet.
À la Grande famille Tchibota.
À toute la Grande famille Tchiminzi.
À mon Grand-Père Basile Mavoungou dit Ukande Munu
INTRODUCTION
La création de richesses est le fondement de toute entreprise ou organisation qui doit produire des biens et services de valeurs. Pour cette étude, nous nous sommes appuyés sur les entreprises et les organisations qui travaillent dans le secteur des industries culturelles et créatives ( ICC ), avec pour gisement la culture. La culture en tant que gisement, parce qu’elle représente pour les entreprises et les organisations culturelles (EOCs), le champ d’actions et le fondement des activités à développer, afin de produire de la richesse et de contribuer au développement humain. Au travers des entreprises et des organisations culturelles (EOCs), des politiques d’actions et la construction des projets sont mises en place afin de développer l’économie de la culture. Face à ces réalités, les acteurs-entrepreneurs culturels se retrouvent face à l’obligation de participer à la création de richesses et au développement de l’humain, par la formulation des valeurs et des normes pratiques.
Ces valeurs et ces normes pratiques constituent pour une entreprise ou une organisation culturelle, le fondement organisationnel et structurel, dont la finalité réside dans la création et la production des biens et services culturels. Ainsi, le rôle tenu par les entreprises évoluant dans le secteur des industries culturelles et créatives ( ICC ) est de structurer et valoriser l’imagination entrepreneuriale des acteurs-entrepreneurs culturels. Cette imagination doit, en effet, susciter de l’ingéniosité dans la créativité artistique, et s’imposer dans le développement économique.
En s’insérant dans l’univers de la capitalisation des économies, de développement durable et humain, de création des richesses, les EOCs se positionnent comme des moteurs de l’économie de la culture, propulsant les industries culturelles et créatives ( ICC ) vers son développement. Moteur au sens de la productibilité des biens et services culturels qui participent, à la diffusion des valeurs identitaires au travers des créations artistiques, en s’inscrivant dans une démarche de rentabilité. Le champ de la culture étant le nouveau gisement par excellence de création d’emploi, il représente pour le monde de l’entreprenariat culturel, le lieu de la créativité. Créativité qui est habituellement assimilée au génie du créateur qui, dans sa tour d’ivoire, à travers la fulgurance de l’inspiration, écrit, compose, dessine, peint, sculpte… ( Barrère , 2006 : 193).
Les EOCs à cet effet, doivent être des leviers économiques, pourvoyeuses d’emplois et génératrices de croissance pour l’économie nationale. Elles sont au cœur de la croissance de l’économie nationale, par l’association de l’économie de la culture et de l’industrialisation de la culture. Certes, la question de l’industrialisation de la culture dans les pays du sud reste encore une utopie, du fait qu’elle est bâtie de manière globale sur l’informelle. Mais cela ne nous empêche de penser industrialisation suivant des normes de commercialisation internationale.
En attendant, il reste encore du chemin pour les EOCs, car l’aspect industrie culturelle dans les pays du sud, dans le secteur de la culture reste à définir, tant dans la compréhension des concepts, tant dans la manière de construire cette industrie. Ainsi, face à la mondialisation envahissante, les décideurs politiques et les acteurs-entrepreneurs culturels doivent s’approprier les questions du développement des industries culturelles et créatives ( ICC ) en Afrique, pour ne pas rester en marge du développement du monde.
L’urgence de nos jours pour l’Afrique est de positionner le continent dans la marche du développement des productions des contenus culturels. Il est imminent de définir les biens fondés d’un marché porteur, et tout doit commencer par les marchés nationaux ou régionaux, puis sur les marchés de niche en misant sur les opportunités qu’offrent la mondialisation. Ce défi requiert des politiques publiques stratégiques, incluant la prise en compte des industries culturelles appelées à prendre une importance grandissante dans l’économie de la culture (D’Almeida & Alleman, 2006 : 45).
Si la mondialisation est le maître-mot sur l’ouverture vers le monde, dans la commercialisation des biens et services culturels, alors les EOCs en Afrique ont un rôle à jouer dans ce concert de la mondialisation. Avec un champ qui ne cesse de s’élargir depuis l’économie des biens culturels singuliers (spectacle vivant, beaux-arts, patrimoine) jusqu’aux industries culturelles traditionnelles (livres, disque, cinéma, jeu vidéo plus récemment) et aux médias (presse, radio, télévision) nous rappel Benhamou (2011 : 5), les biens et services culturels au niveau local doivent être protégés. Protéger parce qu’ils produisent de la valeur, traduisent des émotions, créent de la richesse et des emplois.
L’Afrique n’étant pas à l’abri de cette mondialisation, les EOCs doivent trouver une place de choix dans cette globalisation, développer des stratégies et s’imposer économiquement dans un environnement très concurrentiel et déséquilibré. Pour ramener ce discours de mondialisation et de globalisation dans notre étude, il a été d’abord question, comme toutes les sciences, de commencer par la définition (Perrineau, 1975 : 946) des concepts fondamentaux, puis la compréhension des théories en relation avec la recherche.
Pour cette étude, il nous fallait délimiter le champ de la recherche, afin de comprendre le fonctionnement des EOCs camerounaises face aux enjeux ( Gautier & Lenfle , 2004 : 12) de développement. La compréhension d’un sujet analytique passe aussi par la maitrise des concepts usités dans le discours des théories du management. À cet effet, il est important et obligatoire de convoquer des auteurs réfléchissant sur l’émergence de la thématique culture dans les EOCs . Il est important de le rappeler que les entreprises et les organisations culturelles ( EOCs ) contribuent à la création et à la diffusion des œuvres artistiques, avec une logique de commercialisation visant du profit économique ( Le - Goff , 2011 : 1-32 ; Mankiw & Taylor , 2019 : 14-16). Ainsi , la question du profit économique passe par la création des valeurs et des produits vendables, à travers une organisation ou une entreprise, qu’elle soit culturelle ou non.
Suivant notre étude sur le secteur des industries culturelles et créatives ( ICC ), notre analyse s’appuie sur les questions du management des EOCs en territoire camerounais. Porteuses des valeurs et des identités, des entreprises culturelles puisent dans la culture, sachant que c’est un gisement, pour valoriser les créations et les innovations, parce qu’elles développent des biens et services culturels.
Entreprise culturelle, parce que c’est une association des mots constituant un syntagme figé, indissociable dans la définition des concepts. Une entreprise culturelle rappelons-le, est une association qui fédère en son sein des organes d’activités, de décisions pour mettre en action des idées, des projets, qu’ils soient culturels ou artistiques. Elle s’appuie sur des projets dont la finalité est de produire du contenu et de commercialiser des biens de nature culturelle. Des biens qui portent une marque symbolique, esthétique et identificatrice d’une culture donnée, ayant une valeur marchande.
« Nous considérerons l’entreprise culturelle comme une entité fonctionnelle, se présentant sous la forme d’une structuration d’individus et de moyens tendant vers la réalisation d’un objectif culturel, artistique ou pédagogique. Cette définition écarte volontai

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