Macroéconomie hétérodoxe
260 pages
Français

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Macroéconomie hétérodoxe , livre ebook

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Description

L'apport de Keynes dans la théorie économique, l'économie appliquée et la politique économique est fondamental. Le débat qui s'est instauré depuis plusieurs décennies entre économistes post-keynésiens l'est tout autant. La science économique ne peut que s'enrichir de la pensée de ce courant d'économistes curieusement ignorés par la science académique. Cet ouvrage retrace plus de 50 ans de recherches en macroéconomie, en se concentrant sur les thèmes de la croissance, de la répartition des revenus et du financement. En outre, il montre qu'une synthèse est possible entre les grands économistes hétérodoxes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2006
Nombre de lectures 175
EAN13 9782336254609
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection « L’esprit économique »
fondée par Sophie Boutillier et Dimitri Uzunidis en 1996 dirigée par Sophie Boutillier, Blandine Laperche, Dimitri Uzunidis
Si l’apparence des choses se confondait avec leur réalité, toute réflexion, toute Science, toute recherche serait superflue. La collection « L’esprit économique » soulève le débat, textes et images à l’appui, sur la face cachée économique des faits sociaux : rapports de pouvoir, de production et d’échange, innovations organisationnelles, technologiques et financières, espaces globaux et microéconomiques de valorisation et de profit, pensées critiques et novatrices sur le monde en mouvement...
Ces ouvrages s’adressent aux étudiants, aux enseignants, aux chercheurs en sciences économiques, politiques, sociales, juridiques et de gestion, ainsi qu’aux experts d’entreprise et d’administration des institutions.
La collection est divisée en cinq séries : Economie et Innovation, Le Monde en Questions, Krisis, Clichés et Cours Principaux.
Dans la série Economie et Innovation sont publiés des ouvrages d’économie industrielle, financière et du travail et de sociologie économique qui mettent l’accent sur les transformations économiques et sociales suite à l’introduction de nouvelles techniques et méthodes de production. L’innovation se confond avec la nouveauté marchande et touche le cœur même des rapports sociaux et de leurs représentations institutionnelles.
Dans la série Le Monde en Questions sont publiés des ouvrages d’économie politique traitant des problèmes internationaux. Les économies nationales, le développement, les espaces élargis, ainsi que l’étude des ressorts fondamentaux de l’économie mondiale sont les sujets de prédilection dans le choix des publications.
La série Krisis a été créée pour faciliter la lecture historique des problèmes économiques et sociaux d’aujourd’hui liés aux métamorphoses de l’organisation industrielle et du travail. Elle comprend la réédition d’ouvrages anciens, de compilations de textes autour des mêmes questions et des ouvrages d’histoire de la pensée et des faits économiques.
La série Clichés a été créée pour fixer les impressions du monde économique. Les ouvrages contiennent photos et texte pour faire ressortir les caractéristiques d’une situation donnée. Le premier thème directeur est : mémoire et actualité du travail et de l’industrie ; le second : histoire et impacts économiques et sociaux des innovations.
La série Cours Principaux comprend des ouvrages simples, fondamentaux et/ou spécialisés qui s’adressent aux étudiants en licence et en master en économie, sociologie, droit, et gestion. Son principe de base est l’application du vieil adage chinois : « le plus long voyage commence par le premier pas ».
Sommaire
Collection « L’esprit économique » - fondée par Sophie Boutillier et Dimitri Uzunidis en 1996 dirigée par Sophie Boutillier, Blandine Laperche, Dimitri Uzunidis Page de Copyright Page de titre REMERCIEMENTS PREFACE INTRODUCTION PREMIÈRE PARTIE - CROISSANCE, REPARTITION ET CAPITAL
CHAPITRE I : - LES PREMIERS MODELES DE CROISSANCE POST-KEYNESIENS CHAPITRE II : - LES CONTROVERSES AUTOUR DES ANALYSES DE TYPE KALDOR-PASINETTI CHAPITRE III : - LES DEBATS SUR LE CAPITAL ET LES FONCTIONS DE PRODUCTION NEO-CLASSIQUES
DEUXIÈME PARTIE - CROISSANCE, FINANCEMENT ET REPARTITION
CHAPITRE IV : - INVESTISSEMENT, FINANCEMENT ET INSTABILITE : L’APPORT DE MINSKY CHAPITRE V : - LES APPROCHES FORMALISEES HETERODOXES DE MINSKY CHAPITRE VI : - ACCUMULATION, REPARTITION ET FINANCEMENT : VERS UNE SYNTHESE ?
CONCLUSION REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES INNOVATIONS - Cahiers d’économie de l’innovation Collection « L’esprit économique »
9782296006461
Macroéconomie hétérodoxe

Sébastien Charles
REMERCIEMENTS
D’abord, je tiens à remercier Ghislain Deleplace qui m’a suivi durant de nombreuses années. Je suis conscient que ses remarques et son engagement ont permis d’améliorer grandement la qualité de ce travail de recherche. Ce que je lui dois est donc indicible. Mes remerciements vont également à Marc Lavoie, qui m’a patiemment conseillé lors de longs courriers électroniques. De même, je suis redevable envers Antoine Rebeyrol, Mehrdad Vahabi, Dominique Torre, Joanilio Teixeira, Toichiro Asada, Stephen O’Connell, Domenico Delli Gatti, Mauro Gallegati, Carlo Panico, Pasquale Commendatore, Thomas Palley, Olivier Brossard, Jean Marc Siroën, René Tendron et Jacques Rojot. Ces derniers m’ont aidé à divers degrés, soit en lisant mes travaux, soit en m’expliquant dans le détail certains éléments clés de leurs recherches, soit encore en me fournissant des éléments bibliographiques essentiels au développement de cet ouvrage.
Ensuite, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée particulière pour Jean-Pierre Damon, mon premier Professeur de macroéconomie, pour m’avoir encouragé à poursuivre l’apprentissage des sciences économiques à un niveau plus avancé. Sans ses conseils, je n’en serais tout simplement pas là.
Enfin, je remercie chacun des membres de ma famille, je sais que j’ai dû être désagréable plus d’une fois dans les moments de doute. Anélia, Alma, Luigi et André sont restés fidèles à eux-mêmes : toujours le mot pour rire et me remonter le moral. Je pense à Edvige qui a une grande part de responsabilité, au sens positif du terme, dans l’élaboration de ce travail.
Une mention très spéciale revient à Manuela, je sais que les sacrifices ont été nombreux...
PREFACE
Il y a plus de vingt ans, je rédigeais un petit livre portant essentiellement sur les controverses (cambridgiennes) sur le capital et les théories post-keynésiennes de la croissance, en m’inspirant d’un cours que je donnais à l’Université d’Ottawa. A cette époque, un de mes collègues néoclassiques m’a demandé pourquoi je me penchais sur ces questions; selon lui, la théorie de la croissance n’était plus à la mode : elle avait peu d’attrait pour les étudiants ou de possibles lecteurs, les macroéconomistes s’intéressant alors exclusivement à la théorie des cycles d’affaires. Mon livre est sorti en 1987. La même année, à Ottawa, organisé par mon regretté collègue Jacques Henry, je participais à un séminaire d’une journée consacré à la théorie de la croissance (séminaire qui donnera lieu éventuellement à la parution du livre dirigé par Halevi et al., 1992). Les participants, parmi lesquels se trouvait Harold Hagemann, un auteur auquel se réfère Sébastien Charles, avaient pour ambition de relancer l’étude de la théorie de la croissance, puisque les économistes néoclassiques semblaient y avoir complètement renoncé. Nous ne savions pas alors que, à peine quelques mois auparavant, en 1986, Robert Lucas et Paul Romer avaient chacun de leur côté publié des articles qui allaient susciter une abondance de contributions néoclassiques et mener à la création de la “nouvelle” théorie de la croissance endogène. Cet épisode montre bien que la théorie économique, comme le disait D.H. Robertson, “est comme le lièvre poursuivi par les chasseurs; si vous restez au même endroit, ou presque au même endroit, vous êtes assurés qu’il reviendra vers vous après avoir tourné en rond” (cité par Harcourt, 1992, p. 273).
Aujourd’hui, contrairement à ce qui était le cas Il y a une vingtaine d’années, les manuels américains de macroéconomie intermédiaire font une place de choix au modèle de croissance néoclassique de Robert Solow, publié par celui-ci en 1956. Les auteurs de ces manuels nous disent que l’évolution à long terme des économies contemporaines s’expliquent particulièrement bien par ce modèle. Non contents d’imposer aux étudiants un modèle dont l’inutilité et la fragilité ont été maintes fois démontrées, les auteurs de manuel en rajoutent, demandant aux étudiants de se pencher sur la seconde grande contribution de Solow, celle de 1957, où il prétend démontrer que la théorie néoclassique de la production et de la distribution est vérifiée et où il offre une mesure du progrès technique fondée sur la fonction de production néoclassique agrégée. Dans ces manuels, il n’est nullement question des critiques qui avaient été portées contre l’utilisation de telles fonctions de production agrégées, pas plus qu’il n’en est question dans les autres chapitres, qui font aussi appel à cette fonction. Le livre de Sébastien Charles permet de remettre le modèle de croissance de Solow en perspective. Il examine en grand détail ce qui constituait l’alternative post-keynésienne, alimentée par les contributions des cambridgiens Kaldor, Robinson et Pasine

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